Coraline & Pierre: L'amour triomphe toujours. Episode 3.
Page 1 sur 1
Coraline & Pierre: L'amour triomphe toujours. Episode 3.
Bonsoir tout le monde!
J'espère que cette histoire vous plait...
Bonne soirée et bonne lecture!
Episode 3
Chapitre 2
-Ce n'est pas possible!, me dis-je, assis dans ma voiture, à l'arrêt du bus.
Une semaine sans nouvelle, pas même à la nouvelle année...
Il se passe quelque chose! Je dois savoir... Quitte à me disputer une bonne fois pour toute avec son père!
D'un geste décidé, je remets le moteur de ma fidèle «5» en route, respire un bon coup pour me donner du courage et prends la direction du domicile des «de Jarvaux».
La grande demeure, bâtie sur trois niveaux, est située un peu en dehors de la route principale, au bout d' un petit clos qui comporte au total trois maisons du même style.
J'y suis venu une fois ou deux, avec Cora ... En l'absence de ses parents, bien entendu!
Le portail automatique, d'ordinaire fermé, donnant accès au parking privé et, par-delà, aux garages, est grand ouvert!
Je remarque immédiatement, à l'entrée, le grand panneau jaune criard où il est écrit:
« Maison à vendre ».
J'en suis tellement surpris que j'en cale le moteur de la «5»!
Cora ne m'a jamais parlé d'un futur déménagement...
Je pénètre à pied dans la propriété et m'approche d'une fenêtre. Il n'y a plus rien à l'intérieur de la villa : Tout y est vide et silencieux! Ils sont bel et bien partis!
Un petit papier sale, à terre devant la porte d'entrée, attire mon attention. Je me baisse et le ramasse: C'est une petite photo de Coraline souriante, âgée de quatre ou cinq ans, et qui serre contre elle un ours en peluche, blanc.
Involontairement tombée d'un carton, durant le déménagement, sans doute.
Hagard, je me dirige vers ma voiture quand un homme s'approche de moi. Le voisin, peut-être...
-Vous êtes Delcampe? Pierre Delcampe?, me demande-t' il.
-Je..., euh, oui! C'est moi!
-Monsieur de Jarvaux m'a demandé de vous remettre ceci, si jamais vous veniez à rôder par ici... dit-il, en me tendant une enveloppe blanche, banale, avant de repartir sans un mot.
Je l'ouvre:
« Pierre,
C'est fini entre-nous. Mon père a raison! Nous ne sommes pas faits l'un pour l'autre! Ne cherche jamais à me revoir... De toutes façons, nous quittons le pays!
Adieu!
Coraline. »
Voilà! Tout s'arrête sur ce morceau de papier... Une lettre tapée à la machine et même pas signée...
Hormis une petite photo sale, je n'ai plus rien d'elle!
Tout à notre amour, nous n'avons jamais pensé à échanger nos photos respectives...
J'étouffe, chancelle, me rattrape au montant du toit de la «5» et arrive à m'y asseoir ... Je ne parviens pas à démarrer...
Il pleut à verse, soudain. Des trombes d'eau!
Machinalement, je mets le contact et enclenche les essuie-glaces; cela ne change rien : Il pleut toujours à torrent.
Bizarre! Le sol, dehors, reste bien sec...
****
Que Coraline sorte du grand salon n'apaise en rien la colère d' Hubert...
Ses yeux sont toujours luisants comme des braises. Comme ceux d'un fou! Il fulmine de rage!
-Qu'allons-nous faire, maintenant?, ose timidement Dominique...
-Je ne sais pas!, aboie Hubert. Mais une chose est sûre: Il n'est pas question une seule seconde qu' elle garde son bâtard!
-Que... Que veux-tu dire? Tu penses à ... un avortement?, fait Dominique, d'une voix blanche.
-Pourquoi pas?, hurle Hubert, ivre de rage.
-Il est trop tard pour cela, Monsieur!, rétorque le docteur Soupart, d'une voix calme.
La salope!, pense Hubert. Quand je pense que j'avais prévu de la présenter au fils « de la Grivegnée » la semaine prochaine! C'est foutu! Il ne voudra même pas la voir, maintenant!
Un mariage entre les « de la Grivegnée » et les « de Jarvaux d'Arbois » m'aurait permis de tripler mon capital...
Que faire maintenant? Dans l'immédiat, je dois éloigner ce déshonneur... Personne ne doit jamais savoir que Coraline, ma fille unique, attend un...un bâtard!
La fibre paternelle d' Hubert -a supposé qu'il l'ait jamais eue- se rompt à ce moment précis! Désormais, Coraline n'est plus sa fille... Ce n'est qu'une complication à régler, un déshonneur à éloigner... A supprimer! Au même titre qu'un problème professionnel quelconque!
Et les sanglots que l'on entend au-dessus d'eux, en provenance de la chambre de Cora, ne calment en rien sa colère démente!
-Voulez-vous que je lui administre un léger sédatif?, lui propose le docteur Soupart, en désignant du pouce, le plafond.
-Oui! Faite donc cela! Au moins, je ne l'entendrai plus braire comme un âne!, grommelle Hubert.
Subitement, son visage s'illumine. Il semble avoir une idée et tandis que le docteur s'engage dans l'escalier, lui se dirige vers la bibliothèque murale...
D'un geste précis, sans même avoir à la chercher, il saisit sur l'un des rayons une brochure épaisse d'un gros centimètre. Il revient au centre du salon et la pose sur la table basse, en face du profond canapé de cuir blanc où est assise Dominique. Sur la couverture, la photo d' une grosse villa, presque un château, de style espagnol.
Cela y est! J'ai la solution! Elle va disparaître pour toujours de notre vie, tout simplement! Comme si elle n'avait jamais existé... Pfwwiiit! Disparu, le problème! Ils ne nous restera plus qu'à commencer une autre vie, ailleurs, Dominique et moi! Évidement, cela va me coûter cher... Très cher, même! Mais il vaut mieux cela que le déshonneur et l'opprobre, comme je vais l'expliquer à Dominique!
Dominique a saisi le livre posé sur la table...
«Villa Luna» peut-elle lire écrit en caractères gras, juste sous la photo de la maison. Plus bas, en plus petit: «Centre d'accueil pour filles-mères». Palma de Majorque, téléphone: .............
Les pages intérieures sont remplies d'illustrations d' un endroit plus que luxueux, avec des jardins luxuriants et bien entretenus, des piscines, des terrains de tennis, des terrasses-solarium...
Le tout à l'air d'un hôtel de grand luxe...
Les autres pages expliquent, avec force détails, comment les jeunes filles, en rupture de relations familiales, y seront prises en charge, avant la naissance de leurs bébés puis avec ceux-ci, jusqu'à l'âge de dix-huit ans ou plus, si utile.
Elles y seront suivies chaque jour par un personnel médicalisé et spécialisé.
Durant leur séjour, elles seront formées à un métier de leur choix -à choisir parmi les nombreux programmes proposés au sein du centre- et en final, placées en entreprise à un poste auquel elles pourront prétendre, suivant la réussite de leurs études.
Les parents devront s'acquitter d'une somme mensuelle fixée à deux cent mille pesetas pour assurer le gite et le couvert à celle qui reste, bon gré/mal gré, leur fille. Chaque mois, le reste de cette somme -si reste il y a- sera transféré sur un compte bloqué, ouvert au nom de la jeune fille.
L'argent restant sera entièrement reversé à la pensionnaire au sortir du centre, pour lui assurer de quoi débuter dans la vie active.
En contre-partie, le centre s'engage à ce que les parents n'aient plus jamais de soucis avec leur fille... Et aucun contact avec elle -si ils le souhaitent-, jusqu'à ce qu' elle ait quitté « Villa Luna ».
-Tu...Tu ne vas pas l'envoyer là-bas?, souffle-t'elle.
-Et pourquoi pas? Elle y sera très bien... En tout cas, toujours mieux qu'avec son...
Comment s'appelle-t' il, déjà? Pierre? Elle pourra y pondre son bâtard à l'aise! Personne ne la connait, là-bas! Et elle peut s'estimer heureuse; je pourrai la mettre à la rue, sans autre de forme de procès!
-Je ne fais cela que pour toi, ajoute-t' il. Pour que tu saches, au moins, où elle se trouve... Mais plus jamais de ma vie, je ne veux la voir: En ce qui me concerne, je n'ai plus de fille!
-Plus de fille!, hurle-t' il, et, sans plus prêter d'attention à une Dominique translucide à force de pâleur, il quitte la pièce, en claquant la porte!
Pour lui, le problème « Coraline » est clos!
Dominique est effondrée... Sa fille; elle va être séparée -peut-être pour toujours- de sa petite fille!
Elle a beau tourner le problème en tout sens dans sa tête: Elle ne voit pas d'autre solution!
Fuir avec Coraline? Pour aller où? Avec quel argent? Elle en a, bien sûr; ses parents -plus qu'aisés- lui ont légué une véritable fortune.... Mais c'est Hubert qui la gère: Elle en est bien incapable...
Tenter de faire revenir Hubert sur sa décision? Un homme comme lui ne revient jamais en arrière...
Dans le fond, il a raison! C'est la meilleure solution!, se persuade-t'elle. Elle aura un métier plus tard et sera certainement plus heureuse dans ce centre qu' ici, avec un père qui la reniée...
Le soir même de ce vingt-six décembre, c'est une Coraline endormie, qu'il faut presque porter, qui prend place, avec sa mère, à l'arrière de la grosse limousine sombre que son père utilise généralement pour ses déplacements d'affaires...
-C'est bien à Barcelone que nous nous rendons, Madame?, demande en se tournant vers elle, le chauffeur, sans marquer d'intérêt particulier à sa destination, avant de démarrer.
Dès le lendemain matin, à huit heure sonnante, une équipe de déménageurs professionnels s'affaire dans la maison des « de Jarvaux d'Arbois »...
A quinze, trois camions peints en rouge et blanc, au logo de l'entreprise « Seghers: Déménagements nationaux et internationaux » sont chargés avec les meubles et le matériel divers...
A seize, Hubert s'en va déposer une lettre chez son voisin immédiat et à dix-sept, le convoi s'ébranle, pour une destination inconnue...
A dix-huit, tout est fini! La maison est complètement vide et silencieuse...
****
A suivre
J'espère que cette histoire vous plait...
Bonne soirée et bonne lecture!
Episode 3
Chapitre 2
-Ce n'est pas possible!, me dis-je, assis dans ma voiture, à l'arrêt du bus.
Une semaine sans nouvelle, pas même à la nouvelle année...
Il se passe quelque chose! Je dois savoir... Quitte à me disputer une bonne fois pour toute avec son père!
D'un geste décidé, je remets le moteur de ma fidèle «5» en route, respire un bon coup pour me donner du courage et prends la direction du domicile des «de Jarvaux».
La grande demeure, bâtie sur trois niveaux, est située un peu en dehors de la route principale, au bout d' un petit clos qui comporte au total trois maisons du même style.
J'y suis venu une fois ou deux, avec Cora ... En l'absence de ses parents, bien entendu!
Le portail automatique, d'ordinaire fermé, donnant accès au parking privé et, par-delà, aux garages, est grand ouvert!
Je remarque immédiatement, à l'entrée, le grand panneau jaune criard où il est écrit:
« Maison à vendre ».
J'en suis tellement surpris que j'en cale le moteur de la «5»!
Cora ne m'a jamais parlé d'un futur déménagement...
Je pénètre à pied dans la propriété et m'approche d'une fenêtre. Il n'y a plus rien à l'intérieur de la villa : Tout y est vide et silencieux! Ils sont bel et bien partis!
Un petit papier sale, à terre devant la porte d'entrée, attire mon attention. Je me baisse et le ramasse: C'est une petite photo de Coraline souriante, âgée de quatre ou cinq ans, et qui serre contre elle un ours en peluche, blanc.
Involontairement tombée d'un carton, durant le déménagement, sans doute.
Hagard, je me dirige vers ma voiture quand un homme s'approche de moi. Le voisin, peut-être...
-Vous êtes Delcampe? Pierre Delcampe?, me demande-t' il.
-Je..., euh, oui! C'est moi!
-Monsieur de Jarvaux m'a demandé de vous remettre ceci, si jamais vous veniez à rôder par ici... dit-il, en me tendant une enveloppe blanche, banale, avant de repartir sans un mot.
Je l'ouvre:
« Pierre,
C'est fini entre-nous. Mon père a raison! Nous ne sommes pas faits l'un pour l'autre! Ne cherche jamais à me revoir... De toutes façons, nous quittons le pays!
Adieu!
Coraline. »
Voilà! Tout s'arrête sur ce morceau de papier... Une lettre tapée à la machine et même pas signée...
Hormis une petite photo sale, je n'ai plus rien d'elle!
Tout à notre amour, nous n'avons jamais pensé à échanger nos photos respectives...
J'étouffe, chancelle, me rattrape au montant du toit de la «5» et arrive à m'y asseoir ... Je ne parviens pas à démarrer...
Il pleut à verse, soudain. Des trombes d'eau!
Machinalement, je mets le contact et enclenche les essuie-glaces; cela ne change rien : Il pleut toujours à torrent.
Bizarre! Le sol, dehors, reste bien sec...
****
Que Coraline sorte du grand salon n'apaise en rien la colère d' Hubert...
Ses yeux sont toujours luisants comme des braises. Comme ceux d'un fou! Il fulmine de rage!
-Qu'allons-nous faire, maintenant?, ose timidement Dominique...
-Je ne sais pas!, aboie Hubert. Mais une chose est sûre: Il n'est pas question une seule seconde qu' elle garde son bâtard!
-Que... Que veux-tu dire? Tu penses à ... un avortement?, fait Dominique, d'une voix blanche.
-Pourquoi pas?, hurle Hubert, ivre de rage.
-Il est trop tard pour cela, Monsieur!, rétorque le docteur Soupart, d'une voix calme.
La salope!, pense Hubert. Quand je pense que j'avais prévu de la présenter au fils « de la Grivegnée » la semaine prochaine! C'est foutu! Il ne voudra même pas la voir, maintenant!
Un mariage entre les « de la Grivegnée » et les « de Jarvaux d'Arbois » m'aurait permis de tripler mon capital...
Que faire maintenant? Dans l'immédiat, je dois éloigner ce déshonneur... Personne ne doit jamais savoir que Coraline, ma fille unique, attend un...un bâtard!
La fibre paternelle d' Hubert -a supposé qu'il l'ait jamais eue- se rompt à ce moment précis! Désormais, Coraline n'est plus sa fille... Ce n'est qu'une complication à régler, un déshonneur à éloigner... A supprimer! Au même titre qu'un problème professionnel quelconque!
Et les sanglots que l'on entend au-dessus d'eux, en provenance de la chambre de Cora, ne calment en rien sa colère démente!
-Voulez-vous que je lui administre un léger sédatif?, lui propose le docteur Soupart, en désignant du pouce, le plafond.
-Oui! Faite donc cela! Au moins, je ne l'entendrai plus braire comme un âne!, grommelle Hubert.
Subitement, son visage s'illumine. Il semble avoir une idée et tandis que le docteur s'engage dans l'escalier, lui se dirige vers la bibliothèque murale...
D'un geste précis, sans même avoir à la chercher, il saisit sur l'un des rayons une brochure épaisse d'un gros centimètre. Il revient au centre du salon et la pose sur la table basse, en face du profond canapé de cuir blanc où est assise Dominique. Sur la couverture, la photo d' une grosse villa, presque un château, de style espagnol.
Cela y est! J'ai la solution! Elle va disparaître pour toujours de notre vie, tout simplement! Comme si elle n'avait jamais existé... Pfwwiiit! Disparu, le problème! Ils ne nous restera plus qu'à commencer une autre vie, ailleurs, Dominique et moi! Évidement, cela va me coûter cher... Très cher, même! Mais il vaut mieux cela que le déshonneur et l'opprobre, comme je vais l'expliquer à Dominique!
Dominique a saisi le livre posé sur la table...
«Villa Luna» peut-elle lire écrit en caractères gras, juste sous la photo de la maison. Plus bas, en plus petit: «Centre d'accueil pour filles-mères». Palma de Majorque, téléphone: .............
Les pages intérieures sont remplies d'illustrations d' un endroit plus que luxueux, avec des jardins luxuriants et bien entretenus, des piscines, des terrains de tennis, des terrasses-solarium...
Le tout à l'air d'un hôtel de grand luxe...
Les autres pages expliquent, avec force détails, comment les jeunes filles, en rupture de relations familiales, y seront prises en charge, avant la naissance de leurs bébés puis avec ceux-ci, jusqu'à l'âge de dix-huit ans ou plus, si utile.
Elles y seront suivies chaque jour par un personnel médicalisé et spécialisé.
Durant leur séjour, elles seront formées à un métier de leur choix -à choisir parmi les nombreux programmes proposés au sein du centre- et en final, placées en entreprise à un poste auquel elles pourront prétendre, suivant la réussite de leurs études.
Les parents devront s'acquitter d'une somme mensuelle fixée à deux cent mille pesetas pour assurer le gite et le couvert à celle qui reste, bon gré/mal gré, leur fille. Chaque mois, le reste de cette somme -si reste il y a- sera transféré sur un compte bloqué, ouvert au nom de la jeune fille.
L'argent restant sera entièrement reversé à la pensionnaire au sortir du centre, pour lui assurer de quoi débuter dans la vie active.
En contre-partie, le centre s'engage à ce que les parents n'aient plus jamais de soucis avec leur fille... Et aucun contact avec elle -si ils le souhaitent-, jusqu'à ce qu' elle ait quitté « Villa Luna ».
-Tu...Tu ne vas pas l'envoyer là-bas?, souffle-t'elle.
-Et pourquoi pas? Elle y sera très bien... En tout cas, toujours mieux qu'avec son...
Comment s'appelle-t' il, déjà? Pierre? Elle pourra y pondre son bâtard à l'aise! Personne ne la connait, là-bas! Et elle peut s'estimer heureuse; je pourrai la mettre à la rue, sans autre de forme de procès!
-Je ne fais cela que pour toi, ajoute-t' il. Pour que tu saches, au moins, où elle se trouve... Mais plus jamais de ma vie, je ne veux la voir: En ce qui me concerne, je n'ai plus de fille!
-Plus de fille!, hurle-t' il, et, sans plus prêter d'attention à une Dominique translucide à force de pâleur, il quitte la pièce, en claquant la porte!
Pour lui, le problème « Coraline » est clos!
Dominique est effondrée... Sa fille; elle va être séparée -peut-être pour toujours- de sa petite fille!
Elle a beau tourner le problème en tout sens dans sa tête: Elle ne voit pas d'autre solution!
Fuir avec Coraline? Pour aller où? Avec quel argent? Elle en a, bien sûr; ses parents -plus qu'aisés- lui ont légué une véritable fortune.... Mais c'est Hubert qui la gère: Elle en est bien incapable...
Tenter de faire revenir Hubert sur sa décision? Un homme comme lui ne revient jamais en arrière...
Dans le fond, il a raison! C'est la meilleure solution!, se persuade-t'elle. Elle aura un métier plus tard et sera certainement plus heureuse dans ce centre qu' ici, avec un père qui la reniée...
Le soir même de ce vingt-six décembre, c'est une Coraline endormie, qu'il faut presque porter, qui prend place, avec sa mère, à l'arrière de la grosse limousine sombre que son père utilise généralement pour ses déplacements d'affaires...
-C'est bien à Barcelone que nous nous rendons, Madame?, demande en se tournant vers elle, le chauffeur, sans marquer d'intérêt particulier à sa destination, avant de démarrer.
Dès le lendemain matin, à huit heure sonnante, une équipe de déménageurs professionnels s'affaire dans la maison des « de Jarvaux d'Arbois »...
A quinze, trois camions peints en rouge et blanc, au logo de l'entreprise « Seghers: Déménagements nationaux et internationaux » sont chargés avec les meubles et le matériel divers...
A seize, Hubert s'en va déposer une lettre chez son voisin immédiat et à dix-sept, le convoi s'ébranle, pour une destination inconnue...
A dix-huit, tout est fini! La maison est complètement vide et silencieuse...
****
A suivre
loudé Mallorca- Messages : 103
Date d'inscription : 16/12/2013
Age : 67
Localisation : Waterloo. Belgique
Sujets similaires
» Coraline & Pierre: L'amour triomphe toujours. Episode 28.
» Coraline & Pierre: L'amour triomphe toujours. Episode 21.
» Coraline & Pierre: L'amour triomphe toujours. Episode 27.
» Coraline & Pierre: L'amour triomphe toujours. Episode 20.
» Coraline & Pierre: L'amour triomphe toujours. Episode 18.
» Coraline & Pierre: L'amour triomphe toujours. Episode 21.
» Coraline & Pierre: L'amour triomphe toujours. Episode 27.
» Coraline & Pierre: L'amour triomphe toujours. Episode 20.
» Coraline & Pierre: L'amour triomphe toujours. Episode 18.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum