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Coraline & Pierre: L'amour triomphe toujours. Episode 16.

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Coraline & Pierre: L'amour triomphe toujours. Episode 16. Empty Coraline & Pierre: L'amour triomphe toujours. Episode 16.

Message  loudé Mallorca Lun 6 Jan - 18:47

Bonsoir à toutes et tous.
Je profite de ce que j'ai cinq minutes pour vous donner la suite de votre histoire, avant d'oublier.
Je vous souhaite une très bonne soirée... et une bonne lecture!

Episode 16

Elle a écouté attentivement le récit que lui faisait son père... Ou plutôt, son grand-père... Il lui a tout dit, -du moins toute sa vérité, à lui- sans rien cacher:
Sa maman, Coraline, séduite à seize ans par un infâme individu, un certain Pierre Delcampe, qui, sitôt qu'il a appris qu'elle était enceinte, s'est enfui, sans jamais donner de nouvelles...
Comment elle a dépéri, jour après jour...
Comment ils ont tout fait pour tenter de la sauver..., l'envoyant même dans un établissement spécialisé, aux Baléares...
Dominique est restée muette, tout le temps qu'Hubert parlait...
Et enfin, sa naissance!
Comment sa maman est morte, en les suppliants de ne pas l'abandonner, elle, Caroline, leur petite-fille...
Le chagrin qui a été le leur...
Son grand-père a des sanglots dans la voix, au fur et à mesure qu'il avance dans l'histoire.
A la fin, ils sont serrés les uns contre les autres, pleurant à chaudes larmes.
Comme sa maman a dû souffrir...
Comme elle hait ce Pierre Delcampe qui a fait tant de mal à sa famille!
Si un jour, elle le retrouve celui-là...
Dans le même temps, avec l'insouciance de ses treize ans, elle pense:
Quand je raconterai cela aux copines...

****

Tout est réglé: Cédric et Jean-Marc me remplaceront chacun à la tête d'un des « Ateliers de Pierre ».
Ils en ont l'habitude et ils feront cela très bien! De ce côté-là, je n'ai aucune inquiétude!
Le remplacement va durer un peu plus longtemps que d'habitude; voilà tout!
-Non, je ne sais pas combien de temps je resterai parti. Un mois? Peut-être un mois et demi...
Une chose est sûre: je ne reviens pas autrement qu'en pleine forme!, leur ai-je assuré, à l'un comme à l'autre.
Pour l'heure, ce mardi 13 mai 2009, je suis assis à la table de ma salle à manger et je feuillette le catalogue de vacances ramené à mon retour de l'hôpital.
-Pfff! Toutes ces destinations sont plus tentantes les unes que les autres... Laquelle choisir?
J'ai beau tourner les pages les unes après les autres : Rien ne me branche!
Ou plutôt, si: Toutes ces destinations me tente!
J'ai une idée: Tant qu'à partir, autant que ce soit le plus vite possible.
Au hasard...
Je décroche mon téléphone et compose le numéro qui figure dans la bas de la brochure.
-Over Travel, bonjour, me dit une agréable voix féminine. Jacqueline à l'appareil.
Que puis-je pour vous?
Je lui explique que j'ai envie de partir en vacances très vite, et que je ne sais quelle destination choisir...
-Donnez-moi votre numéro de téléphone, s'il-vous-plaît. Je vous rappelle dans une dizaine de minutes, le temps de consulter les offres « dernière minute ».
Peu de temps après, elle est à nouveau en ligne:
-J'ai un séjour d'une semaine, en demi-pension, au Sri-Lanka, dit-elle. Un autre pour dix jours, au Portugal, uniquement petit déjeuner et enfin le dernier : Un mois, en demi-pension, à Palma de Majorque. L' hôtel Condor à El Arenal, à la page 46 de notre catalogue.
Un rapide coup d'oeil sur la page renseignée et j'annonce:
-Je prend!, lui dis-je. Un mois, c'est parfait!
-Très bien, Monsieur. Je bloque le séjour immédiatement. Vous le payerez comment?
-Je fais le nécessaire tout de suite! Par Phone Banking, l'assure-je.
-Bien Monsieur! Vous partirez ce soir, à 18 heures, sur le vol JAF 3244. Votre billet vous attendra au comptoir de la compagnie aérienne« Jet-air », à gauche quand vous entrer dans l'aéroport. Présentez-vous à l'enregistrement des bagages au minimum deux heures avant le décollage. Bon voyage et bonnes vacances!, dit-elle encore, avant de raccrocher.
Ce que je lis de cet hôtel dans la brochure ne me fait pas regretter mon choix aléatoire.
« Petit hôtel charmant situé dans un jardin, non loin de la mer. Délicieuse et abondante nourriture sous forme de buffet, piscine, ascenseur, à proximité des commerces. »
Parfait! Juste ce qu'il me faut! Un endroit tranquille, pas trop grand! L'idéal!
Je me dirige vers ma chambre.
Il est onze heure, j'ai payé mon voyage...
Il est temps de boucler ma valise! Valise que je ne possède pas, d'ailleurs...
Qu'est-ce que l'on prend avec soi, quand on part en vacances? Je n'en ai pas la moindre idée...
Je fourre en vrac dans un sac de voyage en cuir -reçu d'un fournisseur et porteur sur les flancs du logo de sa marque- ce qui me passe par la tête: Peigne, brosse-à-dents, sous-vêtements, chaussettes, deux pantalons, deux chemises...
Si j'ai besoin d'autre chose, je me l'achèterai sur place!, me dis-je.
Je prends un bain, me lave soigneusement cheveux et barbe...
Bref: je me fais tout beau, comme on dit.(Si, si: C'est possible sans trop de frais, bande de jaloux!)
Un coup d'œil dans la glace...
Cela va! Je présente bien, même si je suis toujours un peu pâlot.
Mes années de karaté m'ont sculpté un corps d'athlète et mes yeux sont plus bleus que jamais.
Je crois que je n'ai jamais autant ressemblé à un viking tout droit sorti de son drakkar que maintenant...
Le taxi, que j'ai commandé pour quinze heure quinze, est arrivé avec cinq minutes d'avance...
Un dernier signe de la main à Cédric et aux autres membres du personnel, qui me regardent partir depuis l'atelier et me voilà en route pour Brussel Airport.
Le trafic est fluide sur le ring habituellement saturé à cette heure : Nous ne mettons que vingt minutes pour parvenir à destination.
Mon billet m'attend bien là où il le doit et je peux aller enregistrer mon bagage au comptoir had-ok. Je passe dans la zone « départ » du bâtiment aéroportuaire et vais attendre à la porte indiquée sur mon billet.
Jusque là, tout c'est très bien passé! Je suis assez fier de moi d'autant je n'ai jamais pris l'avion de ma vie!
Pour autant que je puisse en juger, le décollage s'est passé normalement, à pile l'heure prévue, et je manges de bon cœur la collation que nous a remis une charmante hôtesse.
Je n'ai pas pensé à emporter un peu de lecture avec moi, aussi, n'ayant rien d'autre à faire, je m'endors paisiblement.
La petite sonnerie invitant à boucler la ceinture me réveille, juste au moment où le commandant de bord annonce dans les haut-parleurs:
-Mesdames et Messieurs, nous commençons notre descente sur Palma de Mallorca.
La température au sol est de 26 degrés Celsius et le ciel est dégagé...
Je n'écoute plus, tant je suis occupé à écartiller les yeux pour mieux, à travers des gros hublots ovales de l'avion, voir la mer bleue, les bateaux et le relief du sol en dessous de moi.
Un léger choc...Cela y est! Nous y sommes!
Dans un bruit d'enfer, le pilote inverse la puissance de ses réacteurs pour freiner la masse de l'avion. Les passagers applaudissent à deux mains, comme le veut la coutume, cet atterrissage parfaitement réussi!
Je jette un coup d'œil à ma montre; il est dix-neuf heure quarante cinq. Nous avons mis quinze minutes de moins que prévu!
Le bâtiment qui abrite les installations aéroportuaires de Palma est immense.
C'est, paraît-il, le plus grand aéroport touristique européen!
Plusieurs tapis roulants mènent, au travers de larges couloirs vitrés ouverts sur les pistes d'envol, vers le hall d'arrivée où, sur d'autres tapis roulants -numérotés suivant la provenance du vol- passent et repassent les bagages.
A la sortie de l'aérogare, une hôtesse m'indique le bus à emprunter pour me rendre à mon hôtel.
A vingt heure trente, je suis dans ma chambre. En vacances!

****

Deux jours après le départ de son patron et ami, quand Cédric ouvre le garage le matin, son attention est attirée par un détail insolite: Les six voitures d'occasions qui ne sont pas rentrées dans le parc clôturé jouxtant la maison de Pierre, penchent vers la gauche!
Il ne peut que constater que toutes...ont les deux pneus plats côté chauffeur!
Après examens, il constate, soulagé, que ces pneus sont simplement dégonflés...
C'est déjà cela! Au moins, je ne dois pas les remplacer... Quel plaisir peut-on avoir à faire des trucs pareils, pense-t' il. Heureusement que Pierre n'est pas là pour voir cela: Il en ferait toute une histoire!

Les pneus regonflés, pris par sa journée, Cédric n'y pense même plus!

****
Dans le bus qui conduit à l'école Caroline et ses deux amies, les jumelles du numéro vingt-deux de l'avenue des Pruniers bleus, elle tient la vedette!
C'est qu'elle vient de leur raconter son histoire, avec force détails!
Elles sont outrées...
Quel sale type que ce Pierre Delcampe!
Du haut de leurs treize ans, elles sont, elles aussi, toutes prêtes à lui « faire sa fête » si un jour elle le rencontre!
-D'autant que c'est un nom facile à retenir, dit l'une d'elle. Mon oncle Cédric, celui qui est mécanicien; hé ben, son patron; il s'appelle Pierre Delcampe aussi!

***************

Je jette un coup d'oeil autour de moi: Belle chambre! Bien située, au troisième étage!
Murs de crépi blanc, plafond crème...
Le grand lit à double, -que je me dépêche de tester en me laissant tomber dessus de tout mon poids se révèle moelleux à souhait- est recouvert d' un couvre-lit à carreaux jaunes et verts.
Une télévision extra-plate suspendue au mur, deux tables de nuit sur une desquelles est posé un téléphone, avec ligne directe pour l'extérieur et deux lampes de chevet composent l'essentiel du mobilier.
Dans l'angle formé par le mur du fond et la porte-fenêtre donnant accès au petit balcon, un meuble commode-bureau, avec cinq tiroirs et une chaise.
Au plafond, la conduite d'arrivée d'air du climatiseur est habilement cachée par un relief: Seule la grille d'arrivée d'air frais est visible.
Juste en face de la commode-bureau, une porte sépare la chambre de la salle de bains très complète, munie d'une baignoire-douche, lavabo et toilette.
Un sèche-cheveux blanc, scellé au mur, en termine l'ameublement
Du petit balcon, où se trouve deux chaises et d'une petite table basse en bois vernis, j'ai une belle vue sur la mer, l'entrée de l'hôtel et l'allée commerçante, semi-piétonne, pavée de briques rouges et bordée de palmiers.
Je peux même apercevoir le bleu turquoise de la mer au loin...
Comme il n'est pas tard, je décide d'aller explorer un peu les environs...

A suivre

loudé Mallorca

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