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Coraline & Pierre: L'amour triomphe toujours. Episode 24.

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Coraline & Pierre: L'amour triomphe toujours. Episode 24. Empty Coraline & Pierre: L'amour triomphe toujours. Episode 24.

Message  loudé Mallorca Mer 15 Jan - 20:14

Bonsoir à toutes et tous.
Il est l'heure de retrouver vos héros, Coraline & Pierre.
Bonne lecture et bon appétit si vous passez à table.

Episode 24

Cédric n'est pas à prendre avec des pincettes, ce matin.
En arrivant, il a trouvé une vingtaine de gros étrons particulièrement odorants, soigneusement étalés sur le seuil de la porte du bureau.
Hier, c'était sur les pompes à essence!
Avant hier, sur les poignées de portes de l'atelier...
Certainement des gosses qui s'amusent!, pense-t' il. Mais moi, j'en ai marre! Mais alors marre!
Heureusement que Pierre rentre ce matin. Je n'aurai plus à faire l'ouverture!
A ce moment précis, la Renault cinq rouge qu'il connaît bien s'engage sur la piste, devant les pompes à essence.
Aussitôt, toute sa mauvaise humeur s'envole.
-Coraline... C'est bien toi? Après si longtemps... Je ne croyais pas te revoir un jour!, fait-il, en lui posant deux bises sonores sur les joues.
-Et l'autre, là, n'y croyait plus non plus!, continue-t'il, en me désignant de son pouce tendu, avec un grand sourire.
-Enfin, on va avoir la paix! Il ne nous bassinera plus avec ses jérémiades... Coraline par-ci, Coraline par là..., achève-t' il, toujours souriant.
-A part cela, vous avez faits bon voyage, tous les deux?, reprend-il, plus sérieusement.
-Tu pourrais me dire bonjour, tout de même!, fais-je faussement fâché. Et puis, à ma connaissance, je n'ai jamais « bassiné » personne avec des Coraline par-ci et des Coraline par-là!
-C'est vrai! Mais tu pensais à elle tellement fort que je pouvais t'entendre!
-Mais... Que vois-je?, s'interrompt-il soudain, les sourcils en arc-de-cercle. Le viking s'est fait couper les cheveux? Nous avons droit à un émule de « Monsieur Propre » à sa place? C'est à toi que l'on doit ce miracle, Cora?
-Ah non!, répond-elle, sérieuse. Quand on s'est retrouvé, il était déjà comme cela! Il a été autrement?
-Autrement? La dernière fois que je l'ai vu, il avait des cheveux jusque là!, fait-il, avec un geste de la main indiquant le raz de ses épaules. Et une barbe avec cela... J' te dis pas!
-Il devait être beau!, fait Coraline, avec une moue qui en dit long.
-'Bouge pas!, fait Cédric. Je vais te montrer: Tu vas pouvoir juger par toi-même!
Et il disparaît en courant dans le bureau.
Quand il en ressort, il tient à la main un cadre, d'ordinaire suspendu au mur, dont la vitre protège la photo me représentant le jour où j'ai signé le contrat avec Aixam.
-Regarde!, fait-il, hilare, en le lui tendant.
-Tu me paieras cela!, fais-je, avant d'éclater de rire, en même temps que Cora. Pourquoi ai-je gardé ce truc, aussi...
-Effectivement!, fait mon seul amour, son regard oscillant de mon visage au cadre, cela le change! -Mais il n'est pas mal en viking non plus!, termine-t'elle, en le lui rendant.
-Cela fait du bien de te revoir, Cédric!, fais-je plus sérieusement. Tiens, si je n'avais pas retrouvé Cora... Tu m'aurais presque manqué!
-Presque, seulement? Merci! Moi qui, comme Monsieur Ducro, me décarcasse pour toi!, fait-il, la mine boudeuse.
-Tu vois?, dis-je à Coraline, sans pouvoir retenir un sourire. En théorie, c'est moi le patron, ici!
Mes ouvriers sont censés me traiter avec déférence et respect. Au lieu de cela... Tu as entendu comment il ose me parler, lui? Et attends de connaître Jean-Marc, à Pont! Il est encore pire!
-C'est possible, cela?, demande Cédric, le plus sérieusement du monde.
-Hélas, oui!, fais-je, toujours hilare. A part cela, tout va bien ici?
-Dans l'ensemble, oui! Mais j'ai quand même un léger problème dont nous parlerons quand tu auras plus de temps. Je suppose que tu brûles d'envie de montrer à ta moitié son nouveau domaine...
-Tu supposes juste!, dis-je, en m'éloignant vers la maison, Coraline serrée contre moi.

****

Nous sommes rentrés depuis trois jours et j'ai repris mon rôle de patron, au sein de mes entreprises.
En examinant mon courrier de ce dernier mois, je suis tombé sur « Le boursicoteur », une petite revue mensuelle qui explique la bourse à tous ceux qui, comme moi, y jouent sans vraiment y connaître grand chose.
J'avais complètement oublié que j'étais abonné à ce canard, moi...
A la troisième page, dans un petit encadré, il est indiqué que les « Industries de Jarvaux » ouvrent leur capital...
Il me vient une petite idée... Immédiatement, je charge Bruno, mon comptable et ami de s'en occuper. On verra bien ce que cela donne...
Dans la foulée, j'en ai une autre d'idée...(Lequel d'entre-vous vient de dire: « Deux dans la même journée? Attention au surmenage! » Hein, qui?)
Je n'ai pas oublié Hubert de Jarvaux d'Arbois et ce qu'il nous a fait subir.
Je ne sais pas encore comment je vais m'y prendre, mais je sais qu'il va me le payer. Cher!
Très cher même, si c'est possible!
Je ne suis pourtant pas rancunier d'ordinaire... Mais il y a des limites...
Dans le cas d'Hubert, ma vengeance sera à la hauteur de ce qu'il nous a pris, à Cora et moi: Treize ans de vie et, indirectement, notre enfant.
S' il ne nous avait pas séparés, notre fille serait en vie, à l'heure actuelle, j'en suis convaincu ! Coraline aurait eu un accouchement normal, avec moi à ses côtés... Au lieu de cela...
Mais tu ne peux pas l'attaquer comme cela, bille en tête!, me dis-je. Il te faut d'abord connaître chaque point faible ton adversaire... Et puis dresser un plan d'attaque en fonction!
J'ai donc farfouillé dans l'annuaire de ma zone téléphonique et y ai trouvé exactement ce que j'y cherchais: Le numéro de « Falcon Agency », une agence de détectives privés courue...
Je leur ai commandé une petite enquête dont j'attends les résultats d'un jour à l'autre...

****

Depuis notre retour de Mallorca, Coraline et moi vivons sur notre petit nuage rose, amoureux à en rendre jaloux Cupidon lui-même!
Je lui ai demandé sans avoir l'air d'y toucher, si elle serait intéressée par un poste de PDG à la place de son poste de directrice d 'hôtel. Cela l'a bien fait rire.
-Le seul poste de PDG que j'accepterai avec plaisir est celui des industries de Jarvaux!, a-t'elle répondu. Rien que pour pouvoir flanquer dehors son PDG actuel à grands coups de pieds au cul!
Mais comme ce n'est pas demain la veille que ce poste se libérera...
Cela m'a conforté dans ma petite idée...
Même si je ne vois pas comment la réaliser dans l'immédiat...
Un jour peut-être... Qui sait? Les miracles existent! La preuve? J'ai bien retrouvé Coraline!
Cédric m'a raconté en détails les méfaits survenus en mon absence.
Après en avoir discuté ensemble un moment, nous sommes tombés d'accord: Il s'agit certainement d'une bande de gosses désœuvrés, en mal d'aventures.
Après mûre réflexion, j'ai décrété qu' il n'y avait pas de quoi en fouetter un chat, d'autant que depuis mon retour, il ne s'est plus rien passé.
Il fait beau et chaud, Coraline est près de moi et mes affaires marchent toujours aussi fort...
Que demander de plus? La vie est belle!
Samedi, nous nous rendons à Pont-du-Roy. Coraline a tant insisté que je l'ai laissée prendre le volant du cabrio Mercédès. Elle sait conduire normalement, quand elle le veut!
Nous roulons tranquilles, les cheveux volants dans le vent...
Surtout Cora d'ailleurs, car moi, avec ma coupe en brosse..., c'est plus difficile!
-C'est incroyable, mon chéri!, me fait-elle. Il y a seulement deux mois d' ici, j'étais persuadée de ne jamais te revoir et aujourd'hui...
-La vie nous fait parfois de belles surprises!, philosophe-je.
Mes parents nous accueillent avec chaleur. Ils veulent tout connaître de l'histoire de Coraline et elle se soumet de bonne grâce à leur feu roulant de questions.
-Tout de même, ma chérie!, dit ma mère. Te faire vivre toute nue... Comme un animal!
-Oh? On s'y habitue!, la rassure Cora, d'une voix gaie. Surtout quand personne d'autre n'est habillé!
Mais sa voix se brise néanmoins quand elle aborde le chapitre de notre fille disparue...
Mes parents sont suspendus à ses lèvres.
Elle se reprend bien vite et continue crânement son récit, qu'elle achève par nos retrouvailles, sur la plage.
-Encore heureux qu'il s'était fait couper les cheveux!, précise-t'elle, en riant et en me désignant du pouce. Sans cela, je ne l'aurai peut-être pas reconnu!
Elle passe sous silence l'épisode de notre « mariage » pour le moins spécial, jugeant sans doute que mes parents ont assez entendu parler de nudité comme cela!
Me souvenant d'une chose importante, je grimpe quatre à quatre dans la chambre que j'occupe d'habitude chez eux, quand je reste à Pont pour la nuit.
-J'arrive!, annonce-je simplement.
Lorsque j'en redescend, je pose devant mon aimée, une petite photo un peu jaunie, où subsiste encore cela et là quelques fines traces d'une boue rougeâtre... Je n'ai jamais réussi à les enlever complètement.
Elle représente une petite fille, de quatre ou cinq ans, qui serre contre elle un ours en peluche blanc...
-C'est un trésor inestimable pour moi!, lui dis-je. C'est tout ce que j'ai eu de toi pendant toutes ces années...
Emue, elle fond en larmes, sans me répondre...
Je la console comme je le peux, sous le regard attendri de mes parents.
-Comme vous allez bien ensembles!, ne peut s'empêcher de constater ma mère, à haute voix.
L'après-midi, je lui fais découvrir mon autre atelier. Il est fermé, comme tous les samedis, mais la petite épicerie que j'y ai ajoutée il y a quelques années et les pompes à essence sont ouvertes.
Anne-Marie, qui en a accepté la gérance, en plus de son travail de secrétariat, est fidèle à son poste. Elle nous accueille avec un chaleureux sourire.
-Je suis enchantée de faire enfin votre connaissance, Coraline!, dit-elle. Pierre m'a si souvent parler de vous!
Surtout un certain soir, quand je t'ai appelée Coraline, pensais-je, à part moi.
-Je te comprends, Pierre!, a-t'elle continué, si doucement que moi seul l'ai entendu. Bonne chance!
Elle me sourit à nouveau puis, sans plus s'occuper de nous, s'en va servir un client qui a posé ses achats sur le tapis de la caisse, tandis que j'achève de faire le tour du propriétaire, Cora à mon bras. .
Je l'emmène ensuite à la cabane, notre « chez nous ».
Depuis ma dernière visite, la végétation y a encore progressé.
Nous retrouvons un certain saule, gravé: « Coraline et Pierre. 17 août 1995 ».
-Mais il a quasiment doublé de volume!, constate Coraline, ébahie.
-Oui, lui concède-je. Et tu as remarqué le cœur? Lui aussi a bien grandi... Comme l'amour que j'ai pour toi!
Une émotion intense nous prends aux tripes...
Nous nous embrassons tendrement.
Et c'est tout naturellement sur cette mousse où nous nous sommes aimés une première fois en mille neuf cent nonante-cinq, qu'en cette fin d'après-midi de juin deux mille neuf, nous rejouons la même scène...
Nous la rejouons même plusieurs fois de suite, pour être certain qu'elle soit parfaite!
Un détail technique imprévu nous oblige à retourner à Braine ce même soir: J'ai simplement oublié que le lit dont je dispose chez mes parents ... Il n'a qu'une place!

****

A suivre

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