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Coraline & Pierre: L'amour triomphe toujours. Episode 26.

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Coraline & Pierre: L'amour triomphe toujours. Episode 26. Empty Coraline & Pierre: L'amour triomphe toujours. Episode 26.

Message  loudé Mallorca Ven 17 Jan - 19:46

Bonsoir tout le monde!
Très heureux de vous retrouver pour un nouvel épisode des aventures de Coraline & Pierre...
Bonne soirée à toutes et tous!

Bref résumé de l'histoire:
Très jeune, Coraline et Pierre tombent éperdument amoureux, au grand dam du père de la jeune fille: Hubert de Jarvaux d'Arbois.
Quand celle-ci se retrouve enceinte des oeuvres de Pierre, Hubert va les séparer de manière brutale et cruelle...
Plus tard, il s'arrangera même pour voler le bébé de sa propre fille, espérant qu'avec celui-ci, il pourra arranger un riche mariage qui lui rapportera gros!
Mais l'amour triomphe toujours et treize ans plus tard, les deux tourtereaux se retrouvent...
Un bonheur n'arrivant jamais seul, ils retrouvent également leur bébé qu'ils croyaient mort...
Dès lors, Pierre va changer: De gibier, il devient chasseur...
Hubert peut commencer à trembler: Pierre a juré sa perte!



Episode 26

Assis dans son bureau directorial, Hubert de Jarvaux a perdu sa superbe d'antan.
Il se rend bien compte que sa passion du jeu l'amène, doucement mais inexorablement, au bord du gouffre...
Six ans maximum!, pense-t'il. Je dois encore tenir six petites années et Caroline sera bonne à marier. Je n'aurai plus, alors, qu'à lui trouver un beau parti et je serai tiré d'affaire... A nouveau riche!
Mais comment? Comment tenir encore si longtemps...?
Ah! Si seulement cette... cette petite garce de Coraline avait fait ce pourquoi je l'avais faite... Je n'en serais pas là!
En attendant, je dois trouver une solution...Et vite!
Les banques ne veulent plus rien me prêter à titre personnel... La maison est à Dominique: Je ne peux pas l'hypothéquer... Et mes comptes -les officiels, du moins- sont vides... désespérément vides!
Quand à mes autres comptes... Il n'est pas question que j'y touche!
Mais je vais me refaire! Je le sens! La chance va tourner... Il me suffit seulement de trouver quelques fonds à miser... Une avance... Une grosse avance...Sur ce que je vais rafler! Bientôt! Très bientôt!
Il décroche son téléphone et appelle son agent en bourse.

****

Je suis assis à mon bureau, en pleine commande de pièces, via internet, quand Bruno, mon comptable, me sonne:
-Tu ne croiras jamais ce qu'il se produit sur le marché boursier en ce moment même!, me dit-il, d'une voix surexcitée.
Je réfléchis un court instant et lui lance:
-Achète! Tout ce que je peux me permettre d'acheter!, lui précise-je. Tu mets le tout au nom de... Voyons: « Monsieur ADP »! C'est cela: ADP.
Comme « Ateliers de Pierre »! C'est parfait comme nom!
Pas dix minutes plus tard, il me rappelle:
-C'est fait! Cela t'as coûté... Et de citer un montant à plusieurs zéros, raisonnable malgré tout, au vu de ce que cela risque bien de me rapporter!
-Tu es le nouveau propriétaire de cette boîte, désormais! Tu détiens -enfin, Monsieur ADP détient- plus de quatre-vingt cinq pour cent du capital! Quatre-vingt-neuf, exactement!, me précise-t'il.
-Je crois, dit-il encore avant de raccrocher, que tu viens là de faire l'affaire de ta vie!
Si je me plante, me dis-je songeur, je n'ai plus qu'à aller jouer de la guitare, à la sortie de la messe, sur les marches de l'église la plus proche,! Je n'ai quasi plus un fifrelin vaillant!
Vu que je n'ai jamais tenu de guitare dans les mains, j'ai tout intérêt à ce que cela marche...
N' empêche, ne puis-je m'empêcher de penser. De Jarvaux doit vraiment être aux abois pour avoir laisser filer de la sorte son capital! Se rend-il seulement compte qu'il n'a plus rien à dire au sein de sa propre entreprise? Si toutefois, le nouvel actionnaire décide de le flanquer à la porte! Et j'ai comme l'intuition que c'est ce qu' il va se produire...
Vengeance? Vous avez dit: Vengeance?
Le soir même, je fais part à Coraline de mon petit investissement.
-Tu es devenu fou?, me demande-t' elle, sérieuse. Que vas-tu faire des « Industries de Jarvaux »?
-Moi, ma chérie? Mais absolument rien! Tu oublies que je ne suis qu'un petit mécanicien inculte et illettré, comme te l'as si souvent répété ton père, lui dis-je, un sourire ironique aux lèvres. Par contre, toi... Ne m'as-tu pas dit que tu accepterais une place de PDG?
-Et puis... Ton cher papa n'a-t'il toujours pas souhaité que tu lui succèdes un jour?, complète-je. Je l'aide juste un peu à réaliser son rêve...C'est pas gentil, cela?
-Mais tu es vraiment devenu fou à lier!, me dit-elle, avec une tendresse dans le regard qui dément ses propos. Je croyais que tu blaguais: Je n'en veux pas, moi, de sa société! Je ne connais rien à ce monde-là!
-Fou? Bien sûr que je suis fou! Mais uniquement de toi, mon cœur! Uniquement de toi!
-Le problème, continue-je, pensif, c'est que j'en suis réellement propriétaire, maintenant... Que vais-je bien pouvoir en faire?
-D'autant plus que, sans m'être fortement endetté, j'ai quand même misé tout ce que j'avais là-dessus... Si cela ne marche pas, je...
-Il ne se passera rien de grave!, me coupe-t'elle. J'ai un travail bien payé, suffisant en tout cas que pour nous puissions en vivre à deux et un appartement à Mallorca. Que risques-tu?
Elle n'a pas tort... Je ne risque que mon argent! Pas plus, pas moins!
En attendant, je ne change rien! Mes nouvelles actions demeureront au nom d' un certain «Monsieur ADP »! 
-Tu as raison, Monsieur ADP!, lui souffle-je, avec un sourire mi-figues, mi-raisins.
-Comment m'as-tu appelée?, fait-elle, les yeux ronds, perplexe.

****

Cela fait deux jours successifs qu'à l'ouverture du garage, je m'aperçois qu'une fois de plus, un artiste anonyme a sévi chez moi. Ses cibles préférées sont mes pompes à essences, maintenant.
Hier, elles étaient d'un beau bleu azur... Aujourd'hui, elles sont vertes!...
Comme moi! Mais moi, c'est de rage!
Un peu, ça va!, me dis-je. Maintenant, y' en a marre! Je vais surveiller cela de très près!
La nuit suivante, je suis bien décidé à attraper mon barbouilleur anonyme! Je me suis vêtu d'une chemise et d'un pantalon noir, pour le cas où je devrais sortir discrètement dans la nuit et j'ai installé mon fauteuil derrière la fenêtre de la maison; Celle qui me laisse une vue bien dégagée sur mes pompes...
Si Coraline est allée se coucher vers vingt-trois heures; moi, je suis bien décidé à veiller toute la nuit, s'il le faut! Si j'attrape ce petit s...., ses parents n'ont pas finis de m'entendre!
Hélas, à une heure du mat', mes paupières se font trop lourdes et je m'endors profondément.
Je suis brutalement tiré du sommeil à cinq heures, ce jeudi sept octobre 2009, par la sonnerie insistante de mon GSM.
Mal éveillé, je baragouine un vague « 'Lo », qui n'a pas l'air d'autrement démonter mon interlocuteur:
-Marcel Dupont!, me dit-il, d'une voix excitée, sans même s'excuser d'appeler si tôt. J'ai une nouvelle inouïe! Figurez-vous que, par un incroyable hasard, la fille d'un de mes enquêteurs est infirmière dans un hôpital, à Canne.
-Heu, oui! Et alors?, répond-je, en retenant un bâillement avec peine.
-Il y a quelques jours, une certaine Marie-Odile Van Casteel y a été admise, grièvement blessée dans un accident de la route, continue-t' il, sans tenir compte de mon interruption. Comme il s'agissait d' une belge, la direction de l'hôpital a jugé bon de la placer dans le service de cette infirmière, belge elle aussi, jugeant que ce serait bon pour le moral de la blessée de pouvoir discuter avec une compatriote.
-....
-Elle est décédée des suites de ses blessures cette nuit !, poursuit-il. Seulement juste avant de faire le grand saut, elle a voulu soulager sa conscience et lui a raconté une histoire abracadabrantesque. Comme il était question d'un certain de Jarvaux dans l'histoire et qu'elle a souvent entendu son père prononcer ce nom, elle lui a immédiatement téléphoné pour la lui raconter.
-Continuez!, fais-je, bien réveillé maintenant.
-C'est trop long à expliquer par téléphone, j'arrive... Si cela ne vous dérange pas?, achève-t' il.
-Préparez-vous à un choc!, dit-il encore, avant de raccrocher.
Je repose le combiné, pensif.
Distraitement, je jette un coup d'œil par la fenêtre et mon sang ne fait qu'un tour: A quelques mètres devant moi, une petite silhouette noire est tranquillement occupée, bombe de peinture à la main, à taguer le côté pile de mes pompes. Orange fluo, cette fois!
Je sors sans faire le moindre bruit, par l'arrière de la maison.
Vêtu de noir comme je le suis et plié en deux dans la zone d'ombre, je me sais parfaitement invisible...
L'ombre, devant moi, s'attaque maintenant au côté face de mes malheureuses pompes...
Cinq mètres nous séparent, deux mètres...
Je bondis et saisis brutalement un poignet tout en hurlant:
-Alors, Picasso : On s'amuse?
L'artiste fait un saut de carpe et tente de s'enfuir...
-Oh; tu peux toujours tirer!, lui dis-je, sèchement. Tu ne m'échapperas pas!
Et de resserrer ma prise sur son bras.
Toujours en bondissant comme une carpe hors de l'eau, mon peintre noctambule tente de me décocher des coups de pieds.
Un de ses coups porte et je ressens une violente douleur dans le tibia droit.
Cela; c'est l'étincelle qui met le feu aux poudres!
De colère, malgré moi, ma main gauche se lève et part pour une gifle monumentale! Connaissant ma force, je retiens mon coup au maximum mais l'impact reste tout de même violent sur la joue droite de mon « prisonnier »...
Je m'apprête à encaisser une riposte... et reste tout bête: Mon scribouillard fond en larmes!
J'en suis tellement surpris que j'en relâche ma prise.
Mon Van Gogh des tags ne tente pas même un geste pour s'enfuir.
Il reste là paralysé, comme assommé par la gifle qu'il vient de recevoir.
Tête basse, il renifle bruyamment.
-Tu es vraiment méchant!, dit-il, d'une toute petite voix, entre deux sanglots. Comme papy me l' a dit! Méchant, méchant, méchant! Mais je reviendrai, tu dois payer! Tu dois payer...
Ben celle-là: Elle est forte! C'est chez moi que ce gamin a choisi d'exprimer ses talents d'artiste... et c'est moi le méchant?!
-Ah? Parce-que tu comptes revenir, mon gars?, lui dis-je. Nous allons voir ce qu' en pensera la police... Viens avec moi!
Sans douceur, je remorque mon artiste par le bras, jusque dans la maison.
-Cora? Coraaaa? Viens voir le drôle de poisson que je viens de ferrer!
La porte d'entrée est restée entre-ouverte, mais je m'en f... J'ai enfin attrapé mon tagueur.
Il n'en mène pas large, lui! Il pleure toujours et, sous le capuchon relevé de son imperméable noir, il fait de son mieux pour dissimuler son visage.
Seules quelques mèches de cheveux brun-roux en dépassent.
Coraline pénètre dans la salon où je l'attends, avec ma prise...
Elle est vêtue de son seul peignoir rose, celui que je lui ai offert à son arrivée chez nous.
-Que veux-tu que je fasse de ce truc?, m'avait-t'elle dit, alors. Ma tenue de naissance me suffit amplement!
-Bah, pour moi aussi, ta tenue de naissance me suffit... Mais sait-on jamais? Il pourrait-t'être utile un jour si nous devons recevoir un étranger à l'improviste...
Présentement, l'étranger que nous recevons bien à contre-gré, lance des coups d'œil à droite et à gauche, de dessous son capuchon.
Je perçois nettement son sursaut à la vue de Coraline.
-Hé bien... Voyons à qui nous avons à faire!, dit Cora, en rabattant brutalement le capuchon noir vers l'arrière.





A suivre

loudé Mallorca

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