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Coraline & Pierre: L'amour triomphe toujours. Episode 28.

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Coraline & Pierre: L'amour triomphe toujours. Episode 28. Empty Coraline & Pierre: L'amour triomphe toujours. Episode 28.

Message  loudé Mallorca Lun 20 Jan - 20:11

Bonsoir à toutes et tous!
Voici l'épisode du jour de votre histoire...

Résumé de l'épisode.
Coraline et Pierre vont éprouver la surprise de leur vie!


Episode 28

En réalité, c'est l'enfant que Marie-Odile a fait disparaître un jour de mai mille neuf cent nonante six.... Autrement dit: Votre propre fille!, termine le détective.
Ma... Ma propre fille?
J'entends bien ces mots... Mais je ne les comprends pas! Ma propre fille???
Je cherche des yeux le regard vert de Coraline...
Quand je le trouve, j'y lis un effarement au moins aussi intense que le mien.
-Notre fille? Mais..., commençons-nous, d'une même voix. Elle n'est pas...
-Hé non! Elle n'est pas! Et si vous en doutez encore, sachez que cette jeune personne porte, au-dessus de la fesse gauche d'après cette Marie-Odile...
-Une marque en forme de feuille de trèfle, je présume?, dit Coraline, pâle comme la mort. Je porte la même!
Tant elle que moi ou l'adolescente sommes pétrifiés debout.
-Maman?, fait soudain Caroline, d'une toute petite voix. Maman!? Ma maman!
Et de se jeter dans les bras de Cora, en sanglotant.
Celle-ci l'y accueille tendrement, réalisant qu'elle tient réellement sa fille dans ses bras pour la première fois de sa vie! Plus de treize ans après sa naissance!
Elle lui caresse doucement les cheveux maintenant, sanglotant tout autant qu' elle!
Nous sommes tous debout, au milieu de mon salon...
Timidement, j'entoure de mes bras les deux amours de ma vie, incapable de prononcer un mot.
Marcel ne dit plus rien; il contemple le fond de sa tasse vide, attendant que le coup de tonnerre qu'il vient de provoquer se dissipe..
C'est Coraline se reprend la première:
-Quel est le rôle de ma mère dans cette histoire?, s'enquiert-elle, d'une voix blanche, auprès de Marcel.
-Votre maman est toujours persuadée que vous êtes décédée en donnant la vie à votre fille!, répond-il doucement.
-Vous pouvez, à la rigueur, lui reprocher une forme de lâcheté, continue-t'il. Mais soyez sûre elle a réellement cru que la solution apportée par son mari était la meilleure, vu les circonstances...
Et puis... N'a-t'elle pas réussi à vous mettre à l'abri du besoin, contre la volonté même de son mari, votre père?
D'après mon enquête, c'est elle qui payait votre pension, à Villa Luna. Votre père vous a, heu... soigneusement «oubliée ».
Si je peux me permettre de vous donner mon avis: Elle a certainement été très malheureuse de vous avoir abandonnée, mais elle aime son Hubert et lui pardonne tout! L'amour est aveugle, dit-on. C'est particulièrement vrai pour Dominique Dulac, devenue de par son mariage de Jarvaux d'Arbois, votre maman. Hélas!
-La deuxième chose dont vous pouvez être certaine, c'est qu'elle n'est absolument pour rien dans l'enlèvement de votre bébé... Elle ignorait tout des manigances de votre père!
-Mamy a toujours été très gentille avec moi, ma...man, dit la petite, hésitante sur le dernier mot.
Maman! Elle a appelé Coraline: Maman... Cela me fait tout drôle!
-Que va-t' on faire, maintenant?, demande Coraline.
-Je ne sais pas!, avoue-je. Qu' en penses-tu, toi, Caroline?
-J'aimerai bien rester avec vous deux maintenant que je sais ce qu'il s'est vraiment passé! Je ne veux plus vivre avec Papy... Même si Mamy est très gentille...
-Papa, maman!, fait la petite, d'une voix hésitante, en se serrant contre Coraline... et en me tendant la main.
Ces simples mots tout bêtes, prononcés par ma fille, équivalent à mes oreilles aux plus belles symphonies du monde...
J'ai le cœur qui bat à trois cent pulsations la minute, au moins, quand je referme doucement ma main sur la sienne.
La main de ma fille... Notre fille!
Coraline et Caroline rayonnent littéralement de bonheur: Il émane d'elles comme une aura lumineuse... Un amour solide, quasi palpable!
Serrés les uns contre les autres, nous flottons dans un cocon fait d'amour et de félicité...
Il va être extrêmement difficile de nous en faire sortir et ce, à partir de tout de suite!
C'est Marcel qui nous fait brutalement atterrir...
-Tout cela, c'est bien beau!, dit-il. Toutefois, vous oubliez un léger détail, me semble-t'il: Légalement, c'est Monsieur Hubert de Jarvaux d'Arbois qui est le tuteur légal de cette demoiselle...
Vous n'avez absolument aucun droit sur elle et, toujours d'un point de vue légal, il peut vous faire les pires ennuis si elle ne rentre pas rapidement chez lui!
La douche est froide et brutale...
Force m'est de constater -et d'admettre- qu'il a parfaitement raison!
-Qu'allons-nous faire, Pierre?, me demande Coraline anxieuse, tandis que notre fille lève vers moi deux yeux interrogateurs.
-Que nous suggérez-vous, Marcel?, fais-je, en le fixant dans les yeux.
-Hélas, Monsieur Delcampe! Je crains fort qu'il n'y ait pas de solution miracle à votre problème...
En dehors d'une longue procédure en justice...
Il semble réfléchir profondément.
-A moins que..., commence-t'il.
-A moins que?, reprends-je.
-Si il reconnaît d'une manière ou d'une autre qu'il a effectivement fait tout ce que nous avons à lui reprocher...
-????
-Je crois qu'aucun juge ne vous refuserai de reprendre votre fille immédiatement...
-Hé bien, fais-je, très calme. Allons le lui demander poliment. Il parlera peut-être...
Coraline me fixe comme si j'étais devenu subitement fou.
-Tu... Tu veux réellement aller trouver mon père pour lui faire avouer ses magouilles?
-Bien sûr, oui!, dis-je, presque guilleret. Entre adultes responsables, on doit pouvoir s'entendre, non?
-Je crois, Monsieur Delcampe, sauf votre respect bien sûr, ...que vous vous fichez le doigt dans l'oeil jusqu'au coude sur ce coup-ci!, commente Marcel.
-Vous croyez? Moi, je pense au contraire, que j'ai toutes les chances d'y parvenir... 'Suffit d'utiliser les bons arguments! Et, justement, j'en ai de solides et bien durs à lui exposer!, termine-je, énigmatique en me frottant les mains.
-Qui vient avec moi saluer ce bon Hubert?
Marcel se lève:
-Je ne raterais cela pour rien au monde!, dit-il. Il serait assez intéressant d'obtenir de ce Monsieur qu'il reconnaisse ses machinations... Si, par exemple, il signe et date mon rapport d'enquête... Rien n'y personne ne pourra jamais plus vous séparer de votre fille!
-Ne vous inquiétez pas!, l'assure-je, sûr de moi. Il le signera! Treize années de nos vies volées... C'est une solide base de négociation, vous ne croyez pas?
-Nous venons aussi!, font d'une seule voix mes deux amours.
-Je veux voir comment tu vas t'en tirer avec lui, continue Cora, gravement. Je crois que je suis capable de le tuer à mains nues s'il refuse de nous rendre Caroline!
-Allons, allons, dis-je, apaisant. Un si brave homme... Non! Vraiment, là, ma Cora... Je ne te reconnais pas! Et ton esprit de pardon, enfin?, continue-je en riant.
-Mon esprit de...? Tu te f... de moi, là?, dit-elle, indignée.
-Moi?, reprend-je, innocent.
-Pas du tout! S'il fait des difficultés, tu n'auras pas le temps d'intervenir: Je te le jure!, achève-je, d'une voix déterminée et les traits durcis, subitement.
Nous nous dirigeons déjà vers la porte quand je fais remarquer à Cora:
-Je me demande, ma chérie, si ta tenue de ce matin est bien adaptée pour une visite de courtoisie à ton petit papa...
Réalisant tout-à-coup qu'elle porte son peignoir pour tout vêtement, elle se dirige vers notre chambre sur un:
-J'arrive tout de suite!
Chapitre 12

Quelques dix minutes plus tard, elle nous a rejoint, revêtue son strict tailleur beige crème, celui qu'elle portait quand nous sommes rentrés de Palma. Elle s'est légèrement maquillée aussi...
Elle fait très sérieuse , comme cela! Très « femme d'affaires »!
Nous embarquons tous les quatre dans mon cabriolet... Les deux filles à l'arrière, Marcel et moi à l'avant. (C'est plus facile pour conduire!)
Direction, le 17 de l'avenue des Pruniers bleus, à Waterloo.
Le portail est grand ouvert.
Normal, il est huit heures vingt et ce cher Hubert doit sûrement se préparer pour se rendre en ses bureaux.
Je descends lentement la grande allée bordée de legustrums et vais garer ma bagnole sur l'esplanade pavée, devant la porte d'entrée de la maison.
Juste entre la luxueuse Mercédès classe « S » gris métallisée d' Hubert de Jarvaux d'Arbois et la fontaine décorative.
Très calme, je descends de voiture.
Marcel en fait de même tandis que les deux filles restent sagement assises à l'arrière.
Le soleil, qui se reflète dans le pare-brise, les rend invisibles depuis la maison...
Comme je suis quelqu'un de très bien élevé, je vais, très poliment comme me l'ont appris mes parents, sonner à la porte d'entrée.
Marcel, à ma droite, me lance un coup d'oeil interrogateur au moment où celle-ci s'ouvre.
En conduisant pour venir, j'ai eu tout le temps de réfléchir à comment j'allais aborder de Jarvaux...
J'ai décidé de l'attaquer immédiatement sur son point faible: Son ego démesuré!
-Quel luxe!, fais-je sérieusement, en regardant Marcel. Regardez: La porte s'ouvre toute seule!
-Hmm!, me fait Marcel, entrant immédiatement dans mon jeu. Cette porte ne s'est pas ouverte seule, Monsieur Delcampe. Regardez; le majordome vous attend..., continue-t'il, faisant visiblement de gros efforts pour garder son sérieux.
-Oh?, fais-je, d'un ton surpris, en baissant mon regard sur le mètre soixante neuf d' un Hubert pâlissant sous l'affront. Pardon, mon brave! Je ne vous avais pas vu! Prévenez votre Maître, Monsieur de Jarvaux, de notre présence, voulez-vous?
De blanc, il passe sans transition au cramoisi.
-Vous vous foutez de moi?, aboie-t'il, méchamment. Je suis Hubert de Jarvaux d'Arbois!
-Oh? Vraiment? Maintenant que vous me le dites... Vous voyez Marcel comme la mémoire humaine est peu fiable! J'étais persuadé que j'allais reconnaître sa tête de crapule au premier regard... Eh bien non!
Hubert, le cou cassé vers l'arrière pour apercevoir mon visage un bon trente centimètres au-dessus du sien, me fixe, surpris.
-Je ne vous permets pas de m'insulter!, glapit-il d'une voix aiguë.
Il respire un grand coup et reprend, méprisant.
-Qu'est-ce que vous voulez?.
C'est définitivement la prétention et la suffisance faites homme, ce type!
-Beaucoup de choses, mon petit Bébert! Beaucoup de choses..., lui susurre-je, tout sucre et miel.
-Tiens; comme je suis de bonne humeur, je te laisse même choisir ce par quoi je vais commencer..., continue-je, sur le même ton.



A suivre

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