Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 3.
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Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 3.
Bonsoir à toutes et tous.
Il est temps de retrouver le troisième épisode de votre histoire quotidienne.
Bonne lecture et bon week-end!
Episode 3
-Tu ne vois pas que je te taquine?, dis-je, en la serrant très fort contre moi.
-Ou en étais-je?, reprend Dominique. Ah oui! Et si... Si vous veniez tous vivre ici?
-Je peux très bien m'installer dans l'ancienne conciergerie, à l'entrée, continue-t'elle. Et vous ici, dans la maison. Je pourrai garder la petite quand vous n'êtes pas là... Je...
-Je ne suis plus petite!, la coupe Caroline, d'une voix outragée. J'ai treize ans et demi et...
-C'est surtout le « demi » qui est important, hein, ma fille?, fais-je hilare.
Elle me lance un de ses regards des plus noirs...
Mon dieu, qu'elle est belle! Et cette expression... Le portrait de sa maman!
-Mais non, tu n'es plus une « petite »!, fais-je conciliant. Mais fort heureusement, tu n'es pas encore une « grande » non plus! Laisse-nous le temps, à ta maman et à moi, de profiter un peu de la fin de ton enfance! Ne vas pas trop vite! S'il-te-plait...
-Vivre ici?, dit Coraline, pour elle-même, rêveuse, des idées contradictoires plein la tête.
-Faites au moins un essai, insiste Dominique. Vous vous y plairez, j'en suis sûre!
-De toute manière, vous ne me verrez que rarement: Je suis très indépendante, vous savez!, ajoute-t'elle, comme pour mieux nous convaincre.
Elles m'interrogent toutes trois du regard... Comme si je possédais la science infuse...
Que voulez-vous que je réponde à cela?
-Bien!, nous coupe soudainement Marcel, resté silencieux jusqu'ici. Vos histoires de famille sont bien jolies... Je suis réellement ravi d' avoir pu contribué à vos retrouvailles! Mais si vous le permettez, maintenant, j'aimerais rentrer chez moi! Je n'ai plus rien à faire ici!
-Oh, mille excuses Marcel! Nous vous avions oublié, fait Coraline. Comment pourrons-nous un jour vous remercier, ajoute-t'elle.
-Attendez d'avoir reçu mes honoraires!, fait Marcel, avec un clin d'oeil dans ma direction.
-On verra ensuite si vous avez toujours envie de me remercier!, achève-t'il, avec un bon sourire.
-Je vais vous reconduire: Venez!, fais-je.
Coraline interrompt mon mouvement vers la porte...
-Monsieur Marcel est bien assez grand que pour rentrer chez lui tout seul, non?, fait-elle, en le fixant d'un regard espiègle, un léger sourire aux lèvres.
-Enfin, Cora! Tu oublies que la voiture de notre ami est restée au garage, à Braine... Nous n'allons quand même pas le laisser repartir à pied si loin, non?
-Qui as dit: « A pied? », répond-elle. Il va rentrer chez lui en voiture! Dans une vraie voiture!, complète-t'elle. Pas de cette espèce d'épave qui traîne actuellement sur la piste des pompes à essences de ton garage.
-Epave...Epave, bougonne un Marcel, vexé.
-Tenez! Attrapez cela!, fait-elle, en lui lançant les clés de la Mercedes d' Hubert. Cadeau! Considérez ceci comme une sorte de... de prime à votre travail!
-Non, non, Mademoiselle Coraline, je ne peux pas accepter!, dit Marcel, surpris, en les rattrapant au vol d'une seule main. C'est beaucoup trop, je...
-Gardez-là, Marcel! Je vous assure: Cela me fait plaisir et cela me rend service! Je ne sais vraiment pas quoi en faire! Elle a servi journellement à... à cette crapule! La nausée me prend rien que de penser à son odeur...
-Ou vous la gardez... Ou je vous jure que je vais la balancer moi-même dans l'un ou l'autre canal sitôt que vous aurez quitté cette maison!, continue-t'elle, utilisant ce ton sans réplique, directorial même, qu'elle utilise parfois avec les quelques -rares- fournisseurs trop entreprenants qui gravitent autour d'elle, quand elle est « Madame la directrice », à Palma de Majorque.
-Ah cela! Ce serait bien dommage! Une si belle voiture! Elle n'a même pas deux ans, apparemment, dit Marcel. Merci! Merci beaucoup même...
-Mais je vous en prie, Monsieur Marcel! Avec plaisir!, fait Caroline, qui sait être très vieille France quand elle le veut.
-Je peux vous embrasser?, fait encore un Marcel avec un sourire d'une oreille à l'autre.
-Hé là, hé là! N’exagérez pas, mon vieux!, fais-je, sourcils froncés. Une bise et c'est tout!
-Jaloux, va!, me fait Cora, en éclatant de son rire clair que j'aime tant.
Je raccompagne Marcel jusqu'à sa « nouvelle » voiture...
Au moment où il s'installe, fier comme un paon, derrière le volant, je lui glisse:
-Marcel... J'ai encore un service à te demander, fais-je, le tutoyant sans même m'en rendre compte.
-Chapitre 2-
Le mois de novembre deux mille neuf a été pour nous le mois de tous les changements!
D'abord, nous avons acceptés l'offre de Dominique et emménagés dans la villa de l'avenue des Pruniers Bleus.
A la grande joie de Caroline d'ailleurs, heureuse de retrouver habitudes et amies!
Ensuite, Coraline a fait son choix.
Entre ses hôtels et les anciennes industries de son père, elle a tranché: Elle garde les hôtels!
Moi, après en avoir longtemps discuté avec elle, je me suis auto-promu Président-directeur-général de « de Jarvaux Industries »...
J'ai longtemps hésité avant de prendre cette décision, parfaitement conscient des changements que cela allait apporter dans nos vies...
Et puis, prendre la direction d'un tel mastodonte me faisait un peu peur, je l'avoue sans honte!
D'un autre côté, puisque j'en suis de toutes manières le propriétaire...autant le diriger moi-même!
Conséquences directes? Nos projets de mariage s'en trouvent repoussés à...???
Pour la même raison, je dois renoncer à mes garages...
Je n'aurai vraiment plus le temps de m'en occuper!, songe-je, la mort dans l'âme.
Qu'a cela ne tienne: Cédric et Jean-Marc en seront les patrons, désormais!
Je les leur donne...Pour rien! Par amitié!
Je ne conserve que les bâtiments...
Ils s'en sortiront très bien sans moi, j'en suis sûr!
Autre énorme bouleversement dans notre (brève) vie commune à Cora et moi ?
Caroline!!!
Nous l'adorons, bien sûr: La question ne se pose même pas!
Mais il y a comme un défaut: Personne ne nous a délivré de « mode d'emploi » avec elle!
Si les autres parents ont le temps d' apprendre à connaître leurs enfants, nous, nous devons apprendre « sur le tas »!
Nous prenons « le train en marche » et bien souvent...il va beaucoup trop vite pour nous, ce train!
C'est pas évident-évident, quoiqu'on en dise, de se retrouver papa du jour au lendemain... même si on aspirait qu'à cela!
NDLR: Tu te rends bien compte de ce que je suis en train vivre, toi qui me lis?
Il y a moins d' un an, j'étais un homme seul, désespéré d'avoir perdu son seul et véritable amour...
Et patron de deux garages automobiles!
Et soudainement, quasiment coup sur coup, je retrouve la femme que j' aime depuis si longtemps!
Il me tombe du ciel une fille de treize ans (et demi! 'Pas oublier le « demi » car si Caroline lit ces lignes, cela va être « ma fête »! Et en Technicolor, encore!), j' habite dans une villa grande comme un château et je suis président-directeur-général d'une énorme entreprise...
Tu conviendras avec moi qu'il faut « de la santé » pour encaisser tout cela ... si vite! Non?
Bon! Où en étais-je?
Ha oui! Je disais « Pas évident de se retrouver Papa du jour au lendemain ».
Et papa d'une ado, en prime... (Ceux qui l'ont vécu me comprendront... Les autres, cela viendra! Faites-moi confiance!)
Ma future belle-mère, que je haïssais sans la connaître, au même titre que je haïssais son Hubert de mari, s'est révélée une personne complètement différente de ce que j'extrapolais.
Débarrassée du joug de de Jarvaux, elle est aimable, sensible et attachante....
Nous sommes devenus très amis et nous nous tutoyons, désormais.
De plus, elle est pleine de bons conseils en ce qui concerne la manière de s'y prendre avec une ado!
La cohabitation avec notre fille ce serait avérée beaucoup plus difficile sans elle!
****
A suivre
Il est temps de retrouver le troisième épisode de votre histoire quotidienne.
Bonne lecture et bon week-end!
Episode 3
-Tu ne vois pas que je te taquine?, dis-je, en la serrant très fort contre moi.
-Ou en étais-je?, reprend Dominique. Ah oui! Et si... Si vous veniez tous vivre ici?
-Je peux très bien m'installer dans l'ancienne conciergerie, à l'entrée, continue-t'elle. Et vous ici, dans la maison. Je pourrai garder la petite quand vous n'êtes pas là... Je...
-Je ne suis plus petite!, la coupe Caroline, d'une voix outragée. J'ai treize ans et demi et...
-C'est surtout le « demi » qui est important, hein, ma fille?, fais-je hilare.
Elle me lance un de ses regards des plus noirs...
Mon dieu, qu'elle est belle! Et cette expression... Le portrait de sa maman!
-Mais non, tu n'es plus une « petite »!, fais-je conciliant. Mais fort heureusement, tu n'es pas encore une « grande » non plus! Laisse-nous le temps, à ta maman et à moi, de profiter un peu de la fin de ton enfance! Ne vas pas trop vite! S'il-te-plait...
-Vivre ici?, dit Coraline, pour elle-même, rêveuse, des idées contradictoires plein la tête.
-Faites au moins un essai, insiste Dominique. Vous vous y plairez, j'en suis sûre!
-De toute manière, vous ne me verrez que rarement: Je suis très indépendante, vous savez!, ajoute-t'elle, comme pour mieux nous convaincre.
Elles m'interrogent toutes trois du regard... Comme si je possédais la science infuse...
Que voulez-vous que je réponde à cela?
-Bien!, nous coupe soudainement Marcel, resté silencieux jusqu'ici. Vos histoires de famille sont bien jolies... Je suis réellement ravi d' avoir pu contribué à vos retrouvailles! Mais si vous le permettez, maintenant, j'aimerais rentrer chez moi! Je n'ai plus rien à faire ici!
-Oh, mille excuses Marcel! Nous vous avions oublié, fait Coraline. Comment pourrons-nous un jour vous remercier, ajoute-t'elle.
-Attendez d'avoir reçu mes honoraires!, fait Marcel, avec un clin d'oeil dans ma direction.
-On verra ensuite si vous avez toujours envie de me remercier!, achève-t'il, avec un bon sourire.
-Je vais vous reconduire: Venez!, fais-je.
Coraline interrompt mon mouvement vers la porte...
-Monsieur Marcel est bien assez grand que pour rentrer chez lui tout seul, non?, fait-elle, en le fixant d'un regard espiègle, un léger sourire aux lèvres.
-Enfin, Cora! Tu oublies que la voiture de notre ami est restée au garage, à Braine... Nous n'allons quand même pas le laisser repartir à pied si loin, non?
-Qui as dit: « A pied? », répond-elle. Il va rentrer chez lui en voiture! Dans une vraie voiture!, complète-t'elle. Pas de cette espèce d'épave qui traîne actuellement sur la piste des pompes à essences de ton garage.
-Epave...Epave, bougonne un Marcel, vexé.
-Tenez! Attrapez cela!, fait-elle, en lui lançant les clés de la Mercedes d' Hubert. Cadeau! Considérez ceci comme une sorte de... de prime à votre travail!
-Non, non, Mademoiselle Coraline, je ne peux pas accepter!, dit Marcel, surpris, en les rattrapant au vol d'une seule main. C'est beaucoup trop, je...
-Gardez-là, Marcel! Je vous assure: Cela me fait plaisir et cela me rend service! Je ne sais vraiment pas quoi en faire! Elle a servi journellement à... à cette crapule! La nausée me prend rien que de penser à son odeur...
-Ou vous la gardez... Ou je vous jure que je vais la balancer moi-même dans l'un ou l'autre canal sitôt que vous aurez quitté cette maison!, continue-t'elle, utilisant ce ton sans réplique, directorial même, qu'elle utilise parfois avec les quelques -rares- fournisseurs trop entreprenants qui gravitent autour d'elle, quand elle est « Madame la directrice », à Palma de Majorque.
-Ah cela! Ce serait bien dommage! Une si belle voiture! Elle n'a même pas deux ans, apparemment, dit Marcel. Merci! Merci beaucoup même...
-Mais je vous en prie, Monsieur Marcel! Avec plaisir!, fait Caroline, qui sait être très vieille France quand elle le veut.
-Je peux vous embrasser?, fait encore un Marcel avec un sourire d'une oreille à l'autre.
-Hé là, hé là! N’exagérez pas, mon vieux!, fais-je, sourcils froncés. Une bise et c'est tout!
-Jaloux, va!, me fait Cora, en éclatant de son rire clair que j'aime tant.
Je raccompagne Marcel jusqu'à sa « nouvelle » voiture...
Au moment où il s'installe, fier comme un paon, derrière le volant, je lui glisse:
-Marcel... J'ai encore un service à te demander, fais-je, le tutoyant sans même m'en rendre compte.
-Chapitre 2-
Le mois de novembre deux mille neuf a été pour nous le mois de tous les changements!
D'abord, nous avons acceptés l'offre de Dominique et emménagés dans la villa de l'avenue des Pruniers Bleus.
A la grande joie de Caroline d'ailleurs, heureuse de retrouver habitudes et amies!
Ensuite, Coraline a fait son choix.
Entre ses hôtels et les anciennes industries de son père, elle a tranché: Elle garde les hôtels!
Moi, après en avoir longtemps discuté avec elle, je me suis auto-promu Président-directeur-général de « de Jarvaux Industries »...
J'ai longtemps hésité avant de prendre cette décision, parfaitement conscient des changements que cela allait apporter dans nos vies...
Et puis, prendre la direction d'un tel mastodonte me faisait un peu peur, je l'avoue sans honte!
D'un autre côté, puisque j'en suis de toutes manières le propriétaire...autant le diriger moi-même!
Conséquences directes? Nos projets de mariage s'en trouvent repoussés à...???
Pour la même raison, je dois renoncer à mes garages...
Je n'aurai vraiment plus le temps de m'en occuper!, songe-je, la mort dans l'âme.
Qu'a cela ne tienne: Cédric et Jean-Marc en seront les patrons, désormais!
Je les leur donne...Pour rien! Par amitié!
Je ne conserve que les bâtiments...
Ils s'en sortiront très bien sans moi, j'en suis sûr!
Autre énorme bouleversement dans notre (brève) vie commune à Cora et moi ?
Caroline!!!
Nous l'adorons, bien sûr: La question ne se pose même pas!
Mais il y a comme un défaut: Personne ne nous a délivré de « mode d'emploi » avec elle!
Si les autres parents ont le temps d' apprendre à connaître leurs enfants, nous, nous devons apprendre « sur le tas »!
Nous prenons « le train en marche » et bien souvent...il va beaucoup trop vite pour nous, ce train!
C'est pas évident-évident, quoiqu'on en dise, de se retrouver papa du jour au lendemain... même si on aspirait qu'à cela!
NDLR: Tu te rends bien compte de ce que je suis en train vivre, toi qui me lis?
Il y a moins d' un an, j'étais un homme seul, désespéré d'avoir perdu son seul et véritable amour...
Et patron de deux garages automobiles!
Et soudainement, quasiment coup sur coup, je retrouve la femme que j' aime depuis si longtemps!
Il me tombe du ciel une fille de treize ans (et demi! 'Pas oublier le « demi » car si Caroline lit ces lignes, cela va être « ma fête »! Et en Technicolor, encore!), j' habite dans une villa grande comme un château et je suis président-directeur-général d'une énorme entreprise...
Tu conviendras avec moi qu'il faut « de la santé » pour encaisser tout cela ... si vite! Non?
Bon! Où en étais-je?
Ha oui! Je disais « Pas évident de se retrouver Papa du jour au lendemain ».
Et papa d'une ado, en prime... (Ceux qui l'ont vécu me comprendront... Les autres, cela viendra! Faites-moi confiance!)
Ma future belle-mère, que je haïssais sans la connaître, au même titre que je haïssais son Hubert de mari, s'est révélée une personne complètement différente de ce que j'extrapolais.
Débarrassée du joug de de Jarvaux, elle est aimable, sensible et attachante....
Nous sommes devenus très amis et nous nous tutoyons, désormais.
De plus, elle est pleine de bons conseils en ce qui concerne la manière de s'y prendre avec une ado!
La cohabitation avec notre fille ce serait avérée beaucoup plus difficile sans elle!
****
A suivre
loudé Mallorca- Messages : 103
Date d'inscription : 16/12/2013
Age : 67
Localisation : Waterloo. Belgique
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