Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 19.
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Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 19.
Bonsoir à toutes et tous.
Déjà le 19ème épisode de votre histoire...
Bonne soirée et bonne lecture!
Episode 19
-Pas à ma connaissance!, avoue-je.
-Une chose est sûre, néanmoins: En aucun cas, elle ne peut rester seule en ce moment! Elle n'a pas d'endroit où aller quelques temps, histoire de se reposer, loin de sa maison?
-Je... Je ne sais pas! Je ne la connais pas depuis longtemps et je... Non! Je ne sais vraiment pas!
Soudain, une idée me traverse l'esprit.
-Palma de Majorque, bien sûr!, m'écrie-je.
Le doc attend la suite, les sourcils à nouveau levés en accent circonflexes.
-Oui?, fait-il. Continuez.
-Je dois aller y retrouver ma famille la semaine prochaine... Vous croyez que? Qu'elle pourrait faire le voyage?
-Ce serait parfait! Loin de chez elle et entourée de gens qu'elle aime, en prime! Oui, c'est une bonne idée..., dit-il encore.
-Et vous, mon cher Monsieur Delcampe?, fait-il ensuite, passant ainsi du coq à l'âne. Vous avez suivi mon conseil? Vous avez pris des vacances?
-Ah cela, mon cher docteur... Des vacances inoubliables, même!, fais-je, un léger sourire aux lèvres.
Mais c'est une longue histoire...que je vous raconterai peut-être un autre jour!, achève-je, en me levant.
-Je vais garder Madame Dulac quelques jours en observation, me dit le toubib. Je pense que... Voyons, nous sommes jeudi...
-Je pense que si vous avez pu vous arranger pour qu'elle ne reste pas seule, je la « libérerai »... disons... mercredi?, conclut-il, avant même que je ne lui pose la question.
En me raccompagnant à la porte, il dit encore:
-Si vous voulez aller lui parler, je préfère que vous attendiez demain: A l'heure actuelle, fait-il, en regardant sa montre, elle doit dormir!
-Bon! Ben, à demain, docteur!, fais-je la main tendue, avant de franchir la porte.
Il m'en serre cinq en me fixant de son regard à la fois doux et autoritaire, comme tous les regards de grands myopes.
-A demain, Monsieur Delcampe. Cela me fait réellement très plaisir de vous revoir en si bonne forme...
Ma parole! On nous l'a changé, le docteur Dawir! Il n'a plus rien de l'ours qu'il était il y a quelques mois: Il est presque humain!
Par acquit de conscience, je repasse par la salle 3, aux urgences: Elle est vide!
Dominique a déjà été emmenée aux étages, dans une chambre « résidentielle ».
****
-Ah ben les gars!, fait Dorian en riant bruyamment, je dois bien vous l'avouer: Il y a longtemps que je ne me suis pas amusé comme cela! Et vous?
-C'était bon!, font-ils en chœur.
-L'était vraiment pas mal, la vieille!, commente Jaco.
-Et quand on penses qu'on est payés pour cela...C'est vraiment le pied, ce job!, rajoute Marc.
-N'empêche! J'ai eu vraiment la trouille quand j'ai vu revenir le mec avec son cabriolet Mercedes.
Et toi qui manques de l'emboutir, en prime..., dit Marc.
-Bah, il ne nous a même pas remarqué!, rétorque Dorian, rassurant. Mais tu as raison: il vaut mieux prendre quelques précautions. On ne se servira plus de la Peugeot avant quelques temps.
-D'ailleurs, je vais immédiatement aller la cacher sous l'appentis, à côté du hangar, dit-il, en se dirigeant vers la porte de son chalet-bureau, où la bande vient d'arriver.
Quelques minutes plus tard, il est à nouveau au milieu de ses frères.
-Pour aujourd'hui, reprend-il, repos! On n'ouvre pas la boutique! Allez vous coucher, vous devez être fatigués... Après ce dur labeur!
Et il éclate de rire, aussitôt imité par ses trois frangins.
Sitôt que les autres ont regagnés la vieille caravane qui leur sert de maison familiale, Dorian décroche son téléphone.
A la troisième sonnerie, on décroche:
-Oui?
-Monsieur Henri? Nous avons commencés le travail, dit simplement Dorian.
-Racontez!, fait laconiquement Hubert.
Dorian se lance dans le récit détaillé de leurs exploits.
Hubert jubile.
-Bien! Très bien! Bonne initiative! Je vous verse immédiatement la première prime!
Puis, comme pour motiver son interlocuteur d'avantage encore:
-Et n'oubliez pas, mon cher ami: Une prime à chaque...heu...accident!, termine-t'il, en raccrochant.
Soyez tranquille, Monsieur Henri: je ne l'oublie pas!, songe Dorian, en imaginant déjà son compte en banque replet.
Il s'allonge sur le canapé crasseux et s'endort paisiblement, sans émotion particulière.
****
En quittant l'hôpital, je n'ai pas vraiment pas envie de rejoindre mon bureau.
De toute façon, je suis certain que je n'y ferai rien de bon... Je n'ai pas la tête au boulot!
Un coup de fil à Sonia pour l'informer que je ne passerai pas aujourd'hui; qu'elle peut annuler tous mes rendez-vous du jour et je monte dans ma voiture.
J'ai besoin de me retrouver en terrain ami...
Cette agression sur Dominique m'a sévèrement secoué...
Je reste un instant immobile au volant, la tête entre les mains: Que vais-je faire? Allez boire un verre? A quoi bon? Et puis, je ne bois que très rarement... Il me suffit de trois bières pour ne plus être moi-même... et j'aurai besoin de toutes mes facultés tout-à-l'heure, quand je vais annoncer à Cora que sa maman...
Je mets le moteur en marche et, machinalement, sans y penser, démarre.
Je ne sais pas vraiment par où je suis passé mais soudain, je me rends compte que je suis sur la piste à essence de mon ancien garage, celui que Cédric dirige maintenant.
Je laisse ma voiture là où je l'ai garée si souvent, quand j'étais chez moi ici: Juste devant le parc fermé des voitures d'occasion.
Cédric, qui m'a vu arriver, est déjà sorti. Il m'accueille, avec un grand sourire, d'un:
-Pierre! Quelle bonne surprise! Tu viens nous donner un coup de main?
A ma tête, il se rend compte que quelque chose ne va pas.
-Viens!, fait-il simplement. Raconte!
Et nous pénétrons dans ce qui était mon bureau il y a seulement trois mois.
La machine à café est toujours à la même place.
-Je peux?, demande-je, en la désignant d'un coup de menton.
-Évidemment! Que se passe-t'il?
Tout en glissant deux cartouches de café dans l'appareil, je lui explique brièvement l'agression de Dominique...
-Les salauds!, fait Cédric, quand je termine. Tu as une idée de qui a bien pu faire cela?
-Pas la moindre! J'ai beau me torturer les méninges... Je ne vois personne!
-Des rôdeurs, peut-être?, suggère Cédric.
-Oui, peut-être!, fais-je, avec une moue sceptique. Mais des rôdeurs...Dans notre quartier?
-Et puis, continue-je, ce qui m'étonne, c'est que ce soit arrivé précisément au moment où Dominique est restée seule... Elle ne l'est quasi jamais: Ou elle est chez moi avec Coraline et Caroline, ou elles sont chez elle...
Un blanc passe....
-En tout cas, fait Cédric, si un jour ils me tombent entre les pattes ceux-là...
A suivre
Déjà le 19ème épisode de votre histoire...
Bonne soirée et bonne lecture!
Episode 19
-Pas à ma connaissance!, avoue-je.
-Une chose est sûre, néanmoins: En aucun cas, elle ne peut rester seule en ce moment! Elle n'a pas d'endroit où aller quelques temps, histoire de se reposer, loin de sa maison?
-Je... Je ne sais pas! Je ne la connais pas depuis longtemps et je... Non! Je ne sais vraiment pas!
Soudain, une idée me traverse l'esprit.
-Palma de Majorque, bien sûr!, m'écrie-je.
Le doc attend la suite, les sourcils à nouveau levés en accent circonflexes.
-Oui?, fait-il. Continuez.
-Je dois aller y retrouver ma famille la semaine prochaine... Vous croyez que? Qu'elle pourrait faire le voyage?
-Ce serait parfait! Loin de chez elle et entourée de gens qu'elle aime, en prime! Oui, c'est une bonne idée..., dit-il encore.
-Et vous, mon cher Monsieur Delcampe?, fait-il ensuite, passant ainsi du coq à l'âne. Vous avez suivi mon conseil? Vous avez pris des vacances?
-Ah cela, mon cher docteur... Des vacances inoubliables, même!, fais-je, un léger sourire aux lèvres.
Mais c'est une longue histoire...que je vous raconterai peut-être un autre jour!, achève-je, en me levant.
-Je vais garder Madame Dulac quelques jours en observation, me dit le toubib. Je pense que... Voyons, nous sommes jeudi...
-Je pense que si vous avez pu vous arranger pour qu'elle ne reste pas seule, je la « libérerai »... disons... mercredi?, conclut-il, avant même que je ne lui pose la question.
En me raccompagnant à la porte, il dit encore:
-Si vous voulez aller lui parler, je préfère que vous attendiez demain: A l'heure actuelle, fait-il, en regardant sa montre, elle doit dormir!
-Bon! Ben, à demain, docteur!, fais-je la main tendue, avant de franchir la porte.
Il m'en serre cinq en me fixant de son regard à la fois doux et autoritaire, comme tous les regards de grands myopes.
-A demain, Monsieur Delcampe. Cela me fait réellement très plaisir de vous revoir en si bonne forme...
Ma parole! On nous l'a changé, le docteur Dawir! Il n'a plus rien de l'ours qu'il était il y a quelques mois: Il est presque humain!
Par acquit de conscience, je repasse par la salle 3, aux urgences: Elle est vide!
Dominique a déjà été emmenée aux étages, dans une chambre « résidentielle ».
****
-Ah ben les gars!, fait Dorian en riant bruyamment, je dois bien vous l'avouer: Il y a longtemps que je ne me suis pas amusé comme cela! Et vous?
-C'était bon!, font-ils en chœur.
-L'était vraiment pas mal, la vieille!, commente Jaco.
-Et quand on penses qu'on est payés pour cela...C'est vraiment le pied, ce job!, rajoute Marc.
-N'empêche! J'ai eu vraiment la trouille quand j'ai vu revenir le mec avec son cabriolet Mercedes.
Et toi qui manques de l'emboutir, en prime..., dit Marc.
-Bah, il ne nous a même pas remarqué!, rétorque Dorian, rassurant. Mais tu as raison: il vaut mieux prendre quelques précautions. On ne se servira plus de la Peugeot avant quelques temps.
-D'ailleurs, je vais immédiatement aller la cacher sous l'appentis, à côté du hangar, dit-il, en se dirigeant vers la porte de son chalet-bureau, où la bande vient d'arriver.
Quelques minutes plus tard, il est à nouveau au milieu de ses frères.
-Pour aujourd'hui, reprend-il, repos! On n'ouvre pas la boutique! Allez vous coucher, vous devez être fatigués... Après ce dur labeur!
Et il éclate de rire, aussitôt imité par ses trois frangins.
Sitôt que les autres ont regagnés la vieille caravane qui leur sert de maison familiale, Dorian décroche son téléphone.
A la troisième sonnerie, on décroche:
-Oui?
-Monsieur Henri? Nous avons commencés le travail, dit simplement Dorian.
-Racontez!, fait laconiquement Hubert.
Dorian se lance dans le récit détaillé de leurs exploits.
Hubert jubile.
-Bien! Très bien! Bonne initiative! Je vous verse immédiatement la première prime!
Puis, comme pour motiver son interlocuteur d'avantage encore:
-Et n'oubliez pas, mon cher ami: Une prime à chaque...heu...accident!, termine-t'il, en raccrochant.
Soyez tranquille, Monsieur Henri: je ne l'oublie pas!, songe Dorian, en imaginant déjà son compte en banque replet.
Il s'allonge sur le canapé crasseux et s'endort paisiblement, sans émotion particulière.
****
En quittant l'hôpital, je n'ai pas vraiment pas envie de rejoindre mon bureau.
De toute façon, je suis certain que je n'y ferai rien de bon... Je n'ai pas la tête au boulot!
Un coup de fil à Sonia pour l'informer que je ne passerai pas aujourd'hui; qu'elle peut annuler tous mes rendez-vous du jour et je monte dans ma voiture.
J'ai besoin de me retrouver en terrain ami...
Cette agression sur Dominique m'a sévèrement secoué...
Je reste un instant immobile au volant, la tête entre les mains: Que vais-je faire? Allez boire un verre? A quoi bon? Et puis, je ne bois que très rarement... Il me suffit de trois bières pour ne plus être moi-même... et j'aurai besoin de toutes mes facultés tout-à-l'heure, quand je vais annoncer à Cora que sa maman...
Je mets le moteur en marche et, machinalement, sans y penser, démarre.
Je ne sais pas vraiment par où je suis passé mais soudain, je me rends compte que je suis sur la piste à essence de mon ancien garage, celui que Cédric dirige maintenant.
Je laisse ma voiture là où je l'ai garée si souvent, quand j'étais chez moi ici: Juste devant le parc fermé des voitures d'occasion.
Cédric, qui m'a vu arriver, est déjà sorti. Il m'accueille, avec un grand sourire, d'un:
-Pierre! Quelle bonne surprise! Tu viens nous donner un coup de main?
A ma tête, il se rend compte que quelque chose ne va pas.
-Viens!, fait-il simplement. Raconte!
Et nous pénétrons dans ce qui était mon bureau il y a seulement trois mois.
La machine à café est toujours à la même place.
-Je peux?, demande-je, en la désignant d'un coup de menton.
-Évidemment! Que se passe-t'il?
Tout en glissant deux cartouches de café dans l'appareil, je lui explique brièvement l'agression de Dominique...
-Les salauds!, fait Cédric, quand je termine. Tu as une idée de qui a bien pu faire cela?
-Pas la moindre! J'ai beau me torturer les méninges... Je ne vois personne!
-Des rôdeurs, peut-être?, suggère Cédric.
-Oui, peut-être!, fais-je, avec une moue sceptique. Mais des rôdeurs...Dans notre quartier?
-Et puis, continue-je, ce qui m'étonne, c'est que ce soit arrivé précisément au moment où Dominique est restée seule... Elle ne l'est quasi jamais: Ou elle est chez moi avec Coraline et Caroline, ou elles sont chez elle...
Un blanc passe....
-En tout cas, fait Cédric, si un jour ils me tombent entre les pattes ceux-là...
A suivre
loudé Mallorca- Messages : 103
Date d'inscription : 16/12/2013
Age : 67
Localisation : Waterloo. Belgique
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