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Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 47.

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Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 47. Empty Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 47.

Message  loudé Mallorca Mer 19 Mar - 20:53

Episode 47

Coraline s'en rend compte d'ailleurs. Au lieu de terminer sa phrase par le commentaire bien senti qu'elle voulait m’asséner, elle achève par: J'ai treize ans ET DEMI!, en éclatant de rire à son tour.
Nos deux filles nous contemplent interdites, se demandant bien ce qui peut provoquer notre soudaine hilarité.
Avant que nous n'ayons pu leur fournir une explication quelconque, Dominique et Pedro, main dans la main, des étoiles plein les yeux, reviennent à notre table.
Je me saisis de ma coupe de champagne, la lève et annonce:
-A cette nouvelle année qui commence si bien et... A votre bonheur, vous deux!
Nous trinquons, mais je remarque le regard inquiet que Dominique lance en direction de sa fille...
Elle lui répond par un clin d'oeil aussi complice que rassurant...
-A vous deux!, fait-elle, en levant son verre pour la seconde fois.
-Merci, Cora!, murmure Dominique. Je savais que tu comprendrais...
Les douze coups de minuit sonnés, la danse a repris ses droits et le bal bat son plein.
Magali et Caroline n'ont plus décollés la piste de danse depuis plus d'une demi-heure...
Cora a prétexté un mal aux pieds pour ne plus s'y aller, préférant de loin rester à mes côtés, m'a-t'elle assuré.
Les deux gaillards qui se trémoussent en mesure avec elles sont, me semble-t'il, les mêmes qui les accompagnent depuis le début de la soirée.
Je m'en ouvre à Cora qui, après un bref examen, m'assure que non!
Que tous les ados se ressemblent! Que...
Le brouhaha régnant m'empêche d'entendre le reste de sa phrase.
Monsieur Loyal, armé de son micro, refait son apparition sur la scène et nous annonce, sur le coups des trois heures du mat', la fin de la soirée.
Il nous affirme que direction et personnel du casino ont été très heureux de nous recevoir en leurs murs et qu'il espère sincèrement que tout a bien été à notre convenance...
Il termine en annonçant que le dernier morceau de la soirée sera un vieux slow français:
« L'été indien », interprété par un certain Jo Dassin!
Cora et moi sursautons, comme piqués au vif: L'été indien! Notre disque... sur lequel nous n'avons jamais eu l'occasion de danser! (Voir Coraline et Pierre ou l'amour triomphe toujours.)
Même si je n'aime pas danser, je me lève:
-M'accordez-vous cette danse, Mademoiselle?, fais-je ému à une Coraline qui ne l'est pas moins que moi.
-Avec la plus grande joie, mon Monsieur Delcampe préféré!, me répond-elle, ses yeux chevillés aux miens.
Sans nous faire prier, nous nous collons l'un à l'autre et nous nous mettons à balancer sur le lent tempo du morceau qui nous rappelle tant de choses...
Est-ce l'effet « dernière danse »? Toute notre tablée est maintenant sur la piste de danse...
Cora et moi, pour l'avoir si souvent fredonnée, seuls et désespérés, chacun dans notre coin, connaissons tous deux les paroles de cette chanson par coeur...
Au moment où Monsieur Jo Dassin dit: « Où es-tu? Que fais-tu? Est-ce que j'existe encore pour toi? », les lumières autour de nous baissent d'intensité.
Tous les couples sur la piste autour de nous, échangent de longs et passionnés baisers...
Tous! Sans exception aucune...
Caroline et Magali ne sont pas les dernières, avec leurs cavaliers qui, soi-disant, ne sont pas les mêmes depuis le début de la soirée!
Décidément, Palma de Mallorca n'a pas usurpé son surnom de « L'île des Amoureux »!
Quand, à trois heures trente, nous prenons place dans les taxis que Coraline a pris soin de réserver pour nous assurer un retour à bon port sans dommages, c'est sans surprise que nous entendons Dominique nous annoncer, la main bien calée dans celle de Pedro « qu'elle ne rentrera pas à l'appartement, ce soir! »

****
Hubert a passé le réveillon de Noël tout seul, devant sa télévision.
Au vu des programmes fabuleux que toutes les chaines diffusent cette nuit là; à vingt-trois heures, il était au lit!
Quand les douze coups ont sonnés, il dormait déjà depuis longtemps!
Si ce n'est de par le coup de téléphone qu'il leur a passé dans le courant de la semaine -où ils leurs suggéraient quelques « bonnes blagues » à faire à son ami Pierre- il n'a aucune nouvelle de la famille Durion.
Son réveillon de Nouvel-an s'est avéré plus distrayant: Il s'est offert une bonne et fructueuse virée au casino de Namur et y a retrouvé la brave « Dame » qui s'était si bien occupé de lui, il y a quelques semaines.
La nuit s'est révélée aussi torride que la première fois!
Elle a le diable au corps!, pense-t'il, en la contemplant -enfin endormie- vers les quatre heures du matin de ce vendredi 1er janvier.
Tout comme la dernière fois où ils se sont vus, après le petit déjeuner, elle a empoché son « petit cadeau » et est sortie de sa vie, sans faire de manière, sur un:
-A bientôt?, interrogateur, prononcé de sa voix rauque.
Son mal de tête l'a repris dès qu'il s'est retrouvé seul et ne l'a plus quitté de toute la journée.
Il n'a que de vagues souvenirs de la manière dont il est rentré chez lui.
Il a du conduire: De cela au moins, il est sûr!
Mais pas moyen de se rappeler si il a pris l'autoroute ou les chemins de campagne.
-Sans doute l'autoroute!, pense-t'il, assis dans son fauteuil, tandis que sur l'écran de la télévision allumée défile les images d'un journal qu'Hubert ne voit même pas.
Sinon, je me serai certainement arrêté à la casse automobile de mes « chers » amis.
Il a beau tenter se souvenir de ses dernières heures: Rien! Le trou noir!
Cela m'arrive de plus en plus souvent, ces derniers temps!, songe-t'il, dubitatif. Je devrai peut-être penser à voir un médecin...
Il se lève et se dirige vers son armoire bar.
Au moment où il tend la main pour se saisir de la bouteille de Gin, un vertige le prend et il s'effondre de tout son long, devant l'armoire ouverte...
Durant un long moment, Hubert reste couché sur le carrelage froid de son salon.
Il est conscient, lui semble-t'il, mais loin, très loin d'ici et incapable de faire le moindre mouvement...
Des images étranges lui dansent devant les yeux: Une jeune fille pleure...
Qui est-elle? Hubert la connait; il en est sûr! Mais impossible de se souvenir...
Tiens, une autre jeune fille...
Elle ressemble à la première, mais ce n'est pas elle...
Et encore une autre, qui ressemble traits pour traits aux deux autres...
Qui sont-elles? Pourquoi ont-elles cet air sévère en le regardant?
Il lui semble bien qu'elles lui parlent...
Toutes ses images se brouillent soudain dans sa tête... Elles forment un kaléidoscope de couleurs criardes, se rapprochent de lui avant de s'éloigner au loin et revenir aussi vite...
Les trois jeunes filles le pointe du doigt, maintenant...
« de Jarvaux..ô...ô...ô... », entend-il résonner dans sa tête.
-de Jarvaux? Qui est-ce?, a-t'il encore le temps de penser, avant de sombrer dans l'inconscience.
Quand il revient à lui, la télévision est toujours allumée et diffuse un programme sur l' « art » de la chasse...
La grosse horloge colonne, dans un coin du salon, sonne trois heures.
-Trois heures?, ne peut-il que constater, toujours couché parterre. Que s'est-il passé?

A suivre

loudé Mallorca

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