L’élagage des arbres
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L’élagage des arbres
Joëlle Frederic Mar 19 Nov - 20:23
Les arbres d'alignement jalonnent nos rues et avenues, ils occupent une place importante. Leur présence contribue à nous offrir un cadre de vie agréable : sans eux nos paysages urbains ne seraient que béton, asphalte, verre et métal!
Ils ont également une fonction environnementale importante, en filtrant les particules polluantes, en faisant écran au bruit et en capturant et stockant le carbone ; ils améliorent ainsi la qualité de vie. Les arbres d’alignements pourraient aussi jouer un rôle écologique important, en offrant ressource alimentaire et refuge pour de nombreuses espèces animales et végétales.
Idées reçues
Faut-il tailler un arbre ?
Non. Toute taille est une agression qui stresse l’arbre. Il ne doit être taillé qu’en cas de contraintes extérieures ou d’objectifs particuliers (arbres fruitiers, arbres têtards,…).
Tailler un arbre lui donne de la vigueur, ça lui fait du bien !
Non. Toute branche vivante est utile à l’arbre. Tailler une branche de grosse section, réduire la hauteur de l’arbre, ont des conséquences sur sa stabilité, sa santé, sa solidité. L’arbre construit du bois selon ses besoins. Respectons son développement naturel !
Après une bonne taille, les branches sont solides, et repoussent deux fois plus vite !
L’arbre compense la perte de ses branches par des rejets à croissance rapide. Mais il s’épuise, les nouvelles branches sont fragiles et ont une forte prise au vent. Toute taille sévère désorganise la structure de l’arbre.
Un arbre trop haut ne risque -t-il pas de tomber ?
Non au contraire. Réduire la hauteur et couper des branches maîtresses affaiblissent l’arbre et son système racinaire. Le risque de chute et de casse augmente.
De plus les plaies occasionnées par l’étêtage sont la porte d’entrée aux agents pathogènes, champignons, insectes et bactéries.
L’arbre – La taille et ses conséquences
L’étêtage d’un arbre âgé déstructure l’architecture de l’arbre : stressé, il produit de nombreux rejets fins et cassants, afin de recréer sa cime. Ces rejets se comportent comme de nouveaux arbres, et se concurrencent les uns avec les autres. Ils poussent donc plus haut que la cime originelle.
La coupe d’une grosse charpentière provoque une plaie, ouverte à toutes les agressions extérieures. En effet, le bourrelet de recouvrement n’a pas le temps de refermer la blessure. La pourriture s’installe, creuse l’intérieur de l’arbre et le fragilise.
Les veines de sève s’affaiblissent ou meurent. Le tronc devient irrégulier et l’écorce plus fine. Des champignons lignivores et des trous d’insectes xylophages apparaissent.
Les racines ne sont plus assez alimentées par les branches, elles sont donc fragilisées. La stabilité de l’arbre est compromise.
Si la situation le justifie
“Nous devons garder une politique de gestion globale des arbres de voiries”. Chaque rue est donc étudiée dans sa totalité et des élagages et/ou abattages sont prévus si la situation le justifie (arbres arrivés à maturité, maladies, suites de tempêtes, etc.).
Toutefois, en cas de contraintes importantes (branches mortes, envahissement dans les propriétés privées…), les services communaux agissent en pratiquant une taille raisonnée et en supprimant les branches de petit diamètre.
Après la chute des feuilles
Par ailleurs, le service Environnement rappelle que la saison idéale pour élaguer est la période hivernale, après la chute des feuilles, quand les arbres sont au repos. La plus mauvaise période se situe au début du printemps, lors de la montée de sève, car les coupes entraînent des écoulements très importants. Mais même en automne, lorsqu'il subsiste des feuilles sur les arbres, il n'est pas recommandé de les tailler.
N’oubliez pas…
Un bel alignement d’arbres en bonne santé procure un sentiment de bien être et de sécurité… Les alignements d’arbres diminuent la température des villes, procurent de l’ombre et de la fraicheur, de plus, ils augmentent la qualité de l’air.
Ils ont également une fonction environnementale importante, en filtrant les particules polluantes, en faisant écran au bruit et en capturant et stockant le carbone ; ils améliorent ainsi la qualité de vie. Les arbres d’alignements pourraient aussi jouer un rôle écologique important, en offrant ressource alimentaire et refuge pour de nombreuses espèces animales et végétales.
Idées reçues
Faut-il tailler un arbre ?Non. Toute taille est une agression qui stresse l’arbre. Il ne doit être taillé qu’en cas de contraintes extérieures ou d’objectifs particuliers (arbres fruitiers, arbres têtards,…).
Tailler un arbre lui donne de la vigueur, ça lui fait du bien !Non. Toute branche vivante est utile à l’arbre. Tailler une branche de grosse section, réduire la hauteur de l’arbre, ont des conséquences sur sa stabilité, sa santé, sa solidité. L’arbre construit du bois selon ses besoins. Respectons son développement naturel !
Après une bonne taille, les branches sont solides, et repoussent deux fois plus vite !L’arbre compense la perte de ses branches par des rejets à croissance rapide. Mais il s’épuise, les nouvelles branches sont fragiles et ont une forte prise au vent. Toute taille sévère désorganise la structure de l’arbre.
Un arbre trop haut ne risque -t-il pas de tomber ?Non au contraire. Réduire la hauteur et couper des branches maîtresses affaiblissent l’arbre et son système racinaire. Le risque de chute et de casse augmente.
De plus les plaies occasionnées par l’étêtage sont la porte d’entrée aux agents pathogènes, champignons, insectes et bactéries.
L’arbre – La taille et ses conséquences
L’étêtage d’un arbre âgé déstructure l’architecture de l’arbre : stressé, il produit de nombreux rejets fins et cassants, afin de recréer sa cime. Ces rejets se comportent comme de nouveaux arbres, et se concurrencent les uns avec les autres. Ils poussent donc plus haut que la cime originelle.
La coupe d’une grosse charpentière provoque une plaie, ouverte à toutes les agressions extérieures. En effet, le bourrelet de recouvrement n’a pas le temps de refermer la blessure. La pourriture s’installe, creuse l’intérieur de l’arbre et le fragilise.
Les veines de sève s’affaiblissent ou meurent. Le tronc devient irrégulier et l’écorce plus fine. Des champignons lignivores et des trous d’insectes xylophages apparaissent.
Les racines ne sont plus assez alimentées par les branches, elles sont donc fragilisées. La stabilité de l’arbre est compromise.
Si la situation le justifie
“Nous devons garder une politique de gestion globale des arbres de voiries”. Chaque rue est donc étudiée dans sa totalité et des élagages et/ou abattages sont prévus si la situation le justifie (arbres arrivés à maturité, maladies, suites de tempêtes, etc.).
Toutefois, en cas de contraintes importantes (branches mortes, envahissement dans les propriétés privées…), les services communaux agissent en pratiquant une taille raisonnée et en supprimant les branches de petit diamètre.
Après la chute des feuilles
Par ailleurs, le service Environnement rappelle que la saison idéale pour élaguer est la période hivernale, après la chute des feuilles, quand les arbres sont au repos. La plus mauvaise période se situe au début du printemps, lors de la montée de sève, car les coupes entraînent des écoulements très importants. Mais même en automne, lorsqu'il subsiste des feuilles sur les arbres, il n'est pas recommandé de les tailler.
N’oubliez pas…
Un bel alignement d’arbres en bonne santé procure un sentiment de bien être et de sécurité… Les alignements d’arbres diminuent la température des villes, procurent de l’ombre et de la fraicheur, de plus, ils augmentent la qualité de l’air.
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