Waterloo: exercice chimique à la Saint John’s
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Waterloo: exercice chimique à la Saint John’s
WATERLOO - La Saint John’s International School a servi jeudi de théâtre à un exercice de grande ampleur destiné à tester le plan d’urgence communal.
Jeudi, 11 h. Une enseignante et onze élèves âgés de 16 ans sont réunis dans le laboratoire de chimie de la Saint John’s School, à Waterloo. Suite à une erreur de manipulation, une forte déflagration. Les étudiants et leur professeur sont sévèrement blessés, brûlés et intoxiqués par un dégagement d’acide picrique, composé chimique qui se présente sous la forme de cristaux à température ambiante mais se transforme, une fois chauffé, en un liquide puis un gaz hautement toxique.
Un millier d’élèves et leurs professeurs évacuent l’école tandis qu’arrivent les premiers services de secours. Il apparaît vite que la situation est catastrophique. Des moyens supplémentaires doivent être mis en place. Le plan d’urgence communal est déclenché et un centre de crise et de coordination se met en place à la maison communale sous l’autorité du bourgmestre Serge Kubla. Un centre d’accueil est ouvert au Waterloo Tennis pour accueillir les élèves et les professeurs de l’école, qui y sont acheminés par les six cars de l’établissement.
Vers 14 h, on apprend que l’accident chimique est à l’origine du décès de l’enseignante en chimie, d’un de ses élèves et d’un technicien qui travaillait au même étage dans le local des sanitaires. Les dix autres élèves de la classe ont également été tous blessés à des degrés divers. Certains l’ont été grièvement et restent hospitalisés.
Un exercice qui a mobilisé une centaine de personnes
Réalité? Fort heureusement non. Il s’agissait en fait d’un exercice de grande ampleur destiné à tester le PGUIC (plan général d’urgence et d’intervention communal) de Waterloo. Ce scénario apocalyptique, impliquant notamment une longue séance de maquillage préalable pour les élèves en art dramatique de l’école et l’enseignante qui incarnaient les victimes et l’intégration en cours de crise d’acteurs extérieurs chargés de compliquer les opérations (faux proches de victimes, faux parents et faux riverains inquiets, faux journalistes tentant de pénétrer sur le site…), avait été préparé de longue date mais tenu secret par des représentants de la Commune, de l’école, des pompiers, de la zone de police, de la Province et du Fédéral.
L’exercice a mobilisé les services incendie du Brabant wallon (dont la CMIC, cellule mobile d’intervention chimique basée à Braine-l’Alleud), la police, la Croix-Rouge, les démineurs de la Défense pour la décontamination et les services communaux. Des secours psychosociaux, des appuis logistiques, un call-center et une cellule d’information à la presse étaient aussi mis en place.
Au total, une centaine de personnes ont été mobilisées durant la durée de l’exercice, de 11h à 14h30 environ. Un faux accident chimique de grande ampleur et un PGUIC dont la gestion était analysée et évaluée par des observateurs externes dont des membres du groupe de travail fédéral sur les plans d’urgence.
Jeudi, 11 h. Une enseignante et onze élèves âgés de 16 ans sont réunis dans le laboratoire de chimie de la Saint John’s School, à Waterloo. Suite à une erreur de manipulation, une forte déflagration. Les étudiants et leur professeur sont sévèrement blessés, brûlés et intoxiqués par un dégagement d’acide picrique, composé chimique qui se présente sous la forme de cristaux à température ambiante mais se transforme, une fois chauffé, en un liquide puis un gaz hautement toxique.
Un millier d’élèves et leurs professeurs évacuent l’école tandis qu’arrivent les premiers services de secours. Il apparaît vite que la situation est catastrophique. Des moyens supplémentaires doivent être mis en place. Le plan d’urgence communal est déclenché et un centre de crise et de coordination se met en place à la maison communale sous l’autorité du bourgmestre Serge Kubla. Un centre d’accueil est ouvert au Waterloo Tennis pour accueillir les élèves et les professeurs de l’école, qui y sont acheminés par les six cars de l’établissement.
Vers 14 h, on apprend que l’accident chimique est à l’origine du décès de l’enseignante en chimie, d’un de ses élèves et d’un technicien qui travaillait au même étage dans le local des sanitaires. Les dix autres élèves de la classe ont également été tous blessés à des degrés divers. Certains l’ont été grièvement et restent hospitalisés.
Un exercice qui a mobilisé une centaine de personnes
Réalité? Fort heureusement non. Il s’agissait en fait d’un exercice de grande ampleur destiné à tester le PGUIC (plan général d’urgence et d’intervention communal) de Waterloo. Ce scénario apocalyptique, impliquant notamment une longue séance de maquillage préalable pour les élèves en art dramatique de l’école et l’enseignante qui incarnaient les victimes et l’intégration en cours de crise d’acteurs extérieurs chargés de compliquer les opérations (faux proches de victimes, faux parents et faux riverains inquiets, faux journalistes tentant de pénétrer sur le site…), avait été préparé de longue date mais tenu secret par des représentants de la Commune, de l’école, des pompiers, de la zone de police, de la Province et du Fédéral.
L’exercice a mobilisé les services incendie du Brabant wallon (dont la CMIC, cellule mobile d’intervention chimique basée à Braine-l’Alleud), la police, la Croix-Rouge, les démineurs de la Défense pour la décontamination et les services communaux. Des secours psychosociaux, des appuis logistiques, un call-center et une cellule d’information à la presse étaient aussi mis en place.
Au total, une centaine de personnes ont été mobilisées durant la durée de l’exercice, de 11h à 14h30 environ. Un faux accident chimique de grande ampleur et un PGUIC dont la gestion était analysée et évaluée par des observateurs externes dont des membres du groupe de travail fédéral sur les plans d’urgence.
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