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Feuilleton quotidien à suivre... Les aventures de Coraline & Pierre.

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Message  loudé Mallorca Mar 17 Déc - 19:37

Bonsoir à toutes et tous.
Je me présente: Loudé Mallorca, habitant du Chenois depuis bien longtemps, auteur (très amateur) de belles histoires d'amour et d'aventures, publiées uniquement sur Internet.
A ce jour, je compte plus de 45000 lecteurs et je me propose de vous faire découvrir mes histoires ici, dans ce forum.
J'espère que cela vous plaira et je vous laisse avec le premier tome de la série des "Coraline & Pierre: L'amour triomphe toujours!".
Bonne soirée et bonne lecture!

Cette histoire est pure fiction.
Si vous y trouvez une ressemblance quelconque avec des personnages existants ou ayants existé...
C'est que votre imagination dépasse -et de loin- la mienne!
Loudé.

Episode 1

Chapitre 1  

Pont-du-Roy est un charmant petit village pittoresque, niché entre deux collines, à l'entrée des Ardennes belges, entre Charleroi et Namur...  Comme le disent tous les bons guides touristiques: A visiter absolument!
La chaleur de ses habitants, sa cuisine du terroir ou encore ses maisons à colombages, en pierres du pays, fleuries de mai à octobre... Tout contribue à en faire un village de « carte postale »!
On y trouve la classique place, entourée de ses marronniers plusieurs fois centenaires et les inévitables bancs de bois peints en vert, qui vont avec.
Cette place, cernée par divers petits magasins: la boucherie d'Henri, la supérette de Léon, la librairie de Martine, l'inévitable café « du centre », la petite église -« Si mignonne! », dixit les touristes-, jouxtant la salle des fêtes, accueille différentes manifestations plus ou moins culturelles tout au long de l'année.
Si l'été bon nombre d' «anciens » viennent « taper la boule » devant le bistrot de Louis, enchainant verre sur verre entre chaque partie tandis que d'autres, attablés à la terrasse, se disputent d'âpres tournois de cartes, l' hiver tout s'y endort!
Oui, vraiment, la vie -vue de l'extérieur- que l'on mène à Pont est idyllique!
Ouais!... Sauf que, quand comme moi, on a dix-sept ans et que l'on y habite dans ce si sympathique village touristique... On en a vite fait le tour!
L’événement le plus important qu'il s'y soit passé, ces quinze dernières années est le rhume de la vache du père Benoît, le fermier du coin!
C'est vous dire si nous, les jeunes, on s'y amusent comme des petits fous!
Ce samedi de juin 1994, le club de vélo local  (Vous lui trouverez un nom vous-même; moi, je n'ose l'écrire...) a organisé dans la salle paroissiale, son annuelle « kermesse aux steaks, suivi d' une grande soirée dansante! ».
Cédric, mon ami d'enfance, a tellement insisté que je me suis laissé convaincre de l'y accompagner... Alors que d'ordinaire, ces fêtes locales ne m'attirent pas du tout!
J'y ai été une fois ou deux et m'y suis profondément em... ennuyé! Il faut dire que je ne sais pas danser... et que je n'ai aucune envie d'apprendre! Je n'éprouve vraiment aucun plaisir à me balancer au milieu de mes congénères sur une musique plus ou moins rythmée...
Cette soirée-ci n'échappe pas à la règle... Encore que les steaks « valent largement le détour »!
La sono qui, à mon avis fonctionne sur piles au vu de sa fabuleuse puissance, distille de superbes morceaux... dont le plus récent à dû faire chavirer le cœur de ma grand-mère, en 1940!
Bref, on se marreraient drôlement bien... si seulement  nous avions une petite quarantaine d'années de plus!
J'en suis à ma deuxième bière, accoudé au comptoir du bar, avec une bonne dizaine de potes de mon âge qui tous, s'amusent au moins autant que moi quand Christophe, pour la troisième fois en moins de vingt minutes, appelle à nouveau, via la sur-puissante sono, son « Aline »; celle dont il avait dessiné le beau visage sur la plage! Je n'en plus! Je me casse: Si je reste ici une minute de plus, je vais terminer « rond comme une queue de pelle »! Je préfère encore rentrer et me faire quelques jeux vidéos.
Je me lève pour partir quand entre dans la salle une nana dont la seule vue me cloue sur place!
Attends, je t'explique: Assez petite -je dirai un mètre soixante/soixante-cinq-, mince, les cheveux bruns-roux ondulant jusqu'au milieu du dos, elle est vêtue d'un jean blanc et d'un chemisier rouge qui m'a l'air bien gonflé en sa partie supérieure. (Oui, bon! Pas de commentaires... Je suis un homme -ou presque- et j'ai des yeux pour voir!)
A propos d' yeux... Les siens sont verts, me semble-t' il. En amandes et étirés vers les tempes, comme ceux d'un chat!
Je lui donne 16 à 17 ans... et lui colle un bon vingt-six sur vingt sur l'échelle de mes préférences féminines! Elle ressemble un peu à Julie Piétri, la chanteuse!
Je ne dois pas être le seul à l'avoir vue... si j'en juge par le silence pesant qui vient s'installer sur le bar tandis que tous les yeux -enfin, ceux des jeunes mâles de l'assistance uniquement- se posent sur la nouvelle venue...
D'un pas souple et léger, elle s'avance dans la salle en jetant des regards circulaires autour d'elle.
Elle semble chercher quelqu'un...
Elle s'assied un bref instant à une table où se trouve déjà un couple d'une petite quarantaine d'années, dit un mot à l'homme qui y est assis, se lève et se dirige vers le bar. Exactement vers là où je suis planté droit comme un « I  », immobile et bouche bée, à la contempler avec des yeux de merlan frit!
J'ai l'air de l'idiot du village et j'en suis bien conscient!
Parole: Un témoin pourrait croire que je n'ai jamais vu de filles de ma vie!
D'autant qu'il n'y a plus que moi qui l' observe ainsi: Les autres l'ont déjà classée à la rubrique « inaccessible » et tous ont replongé le nez dans leur verre.
Pour me donner une contenance -et occuper mon regard à autre chose-, je m'intéresse à un point sur le mur d'en face et me dirige lentement vers la sortie.
Le mur me fascine tant que je ne remarque pas la lame du parquet -la seule dans toute la salle- qui dépasse des autres... Mon pied droit s'y accroche et je pars pour une sortie « ventre-à-terre » du plus parfait ridicule!
Par pur réflexe, je tente de me raccrocher à quelque chose... Je tombe pile-poil sur quoi, à votre avis? Ou plutôt sur qui? Hein? Oui! Vous l' avez compris: Je suis suspendu par les deux bras au cou d'une admirable petite rouquine... que je ne connais ni d' Eve ni d'Adam!
Très franchement, elle n'a pas vraiment l'air d'apprécier ma présence à cet endroit!
Avant qu'elle n'ait le temps de se dégager de notre involontaire étreinte, je remarque trois choses. Un: A la table où la jeune fille a fait un bref arrêt, l'homme s'est levé et fonce vers nous...
Deux: Elle a vraiment les yeux verts...
Trois: Le chemisier est réellement bien gonflé!
(J'ai d'autant moins de mal à remarquer ce « léger détail » que j'ai actuellement le menton posé à l'endroit idoine!)
-Faut pas te gêner, surtout!, me lance-t'elle, furibonde, ses magnifiques yeux verts lançant des éclairs.
Instantanément, je vire de ma belle couleur rose-bébé naturelle à celle -nettement moins seyante- « pivoine écarlate ». A en rendre jaloux un camion de pompiers, lui-même.
Je tente bien de lui expliquer que je suis désolé, que je n'ai pas vu le plancher, que je ne l'ai pas fait exprès... mais cela donne quelque chose comme:
-Brrarouf, waf.. , ce qui accentue encore mon écarlate bon ton.
Elle, les yeux ronds levés vers moi, me demande si je parle français, avant de partir dans un grand éclat de rire!
Je lui assure que oui, en agitant la tête de haut en bas, -incapable que je suis d'articuler le moindre mot- et éclate de rire à mon tour.
L'homme de la table est arrivé à notre hauteur: Il s'informe, sèchement:
-Un problème, Coraline?
-Non, non, papa!, parvient-elle à lui répondre, entre deux hoquets. Monsieur a glissé, c'est tout!
Le papa en question me lance un regard à peu près aussi chaleureux qu' un iceberg en décembre et retourne s'asseoir à sa table, sans ajouter un mot...
Je suis réellement confus mais elle m'assure qu'il n'y a pas de mal... Que cela peut arriver à n'importe qui...
Pour me faire pardonner, je lui offre un verre... Nous nous installons à une table libre...
-Pierre Delcampe, fais-je, en déposant une limonade devant elle.
-Coraline de Jarvaux d'Arbois, me répond-elle, avec un sourire engageant.
Il n'y a pas dix minutes que nous nous sommes attablés et déjà nous bavardons comme si nous nous connaissions depuis toujours.
Tous les « Christophe » du monde peuvent appeler Aline si ils le veulent: Absorbés par notre conversation, nous ne les entendons plus!
J'apprends qu'elle est originaire du centre de Namur, mais que ses parents, fatigués de la ville, ont achetés une grande maison, à l'entrée de notre patelin... Que son père est le PDG de  « de Jarvaux industries », une multinationale qui « fait » un peu dans tout: Constructions, génie civil, travaux publics, alimentation... Qu'il est toujours en voyage et qu'ils sont venus ici pour lier connaissance avec les habitants de leur nouveau village.
Qu'elle entamera, en septembre prochain, des études de comptabilité, mais uniquement pour faire plaisir à son géniteur. Il s'est mis en tête qu' un jour, elle lui succédera à la direction de ses entreprises... Elle, ce serait plutôt tourisme et hôtellerie qui la branche...
Ce n'est que quand son père vient annoncer, sans même un regard pour moi, un cassant:
-Coraline, on s'en va!, que nous nous rendons compte qu' il est... trois heures du matin!
Au moment de nous séparer, nous convenons d'un rendez-vous pour cet après-midi même et je reste seul à la table, perdu dans mes pensées, les yeux dans le vague. Cédric m'y rejoint.
-Allez?!, me dit-il, avec une bourrade amicale. Le dernier? Pour la route?
Je m'aperçois que j'ai la langue comme du « papier buvard ».
-Et plutôt deux fois qu'une!, répond-je.
-Dis donc!, continue-t'il. T'as pas choisi la plus moche, mon cochon! Cela à l'air de bien coller, la rouquine et toi?
-Oui, peut-être... fais-je, évasif, sur un ton que je m'efforce de rendre indifférent.
Au fond de moi, j'ai bien envie que « ça colle », justement! Je suis tombé amoureux, je crois bien...
Et voilà comment, à cause d' une soirée où je ne voulais même pas « mettre les pieds », ma vie a été complètement chamboulée... J'ai fait la connaissance de Coraline...  Celle qui, beaucoup plus tard,  deviendra mon épouse adorée...

****

A suivre

loudé Mallorca

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