Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 10.
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Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 10.
Bonsoir à toutes et tous.
Voici le dixième épisode de votre histoire.
Je vous souhaite une très bonne soirée ainsi qu'une bonne lecture.
A demain.
Episode 10
Nous sommes interrompus dans notre passionnante conversation par un bref coup de klaxon, en provenance de la barrière...
Une Roover bleu sombre demande le passage.
Au volant, un homme d'une cinquantaine d'année. Il a le costume bien coupé et une fine moustache orne sa lèvre supérieure.
Léon Franck!, me dis-je, l'identifiant immédiatement grâce au dossier de Marcel.
Justement celui que je voulais voir...
-Bien! Messieurs: J'ai été ravi de discuter avec vous. Maintenant, si vous le permettez... Le travail m'appelle..., dis-je, en sortant de la pièce.
-Et encore pardon pour le coup de pied, Albert!, fais-je, sincèrement désolé.
-Ce n'est rien, Monsieur! J'en ai vu d'autres!
Je m'approche de la Roover, toujours immobilisée par la barrière fermée.
-Monsieur Franck, je suppose?, fais-je la main tendue.
-Heu... Oui! Je peux faire quelque chose pour vous?, demande-t'il, sans s'en saisir, en examinant ma tenue vestimentaire d'un air circonspect.
-Delcampe! Pierre Delcampe, fais-je, en lui retendant la main.
-Del... Vous êtes...le nouveau patron?, fait-il, abasourdi.
-Hé oui! Je venais justement vous voir!, dis-je.
Cette fois, il s'empare de ma main tendue sans hésitation aucune et me la serre cordialement.
-Soyez le bienvenu chez vous, Monsieur le Président!, me fait-il, chaleureux.
-Mais, vous sortiez, je crois?, dis-je en désignant l'allée du menton.
-Je... Oui! Mais rien d'important! Cela peut attendre! Venez; je vais vous faire visiter votre maison!
Nous embarquons dans nos voitures respectives et allons les garer sur le parking, au pied du petit building moderne.
Au passage, Monsieur Franck me désigne, à force gestes, ma place personnelle.
L'un suivant l'autre, nous pénétrons dans l'immeuble via une porte vitrée à ouverture automatique.
Le vaste hall d'entrée est brillamment éclairé par une kyrielle de petites ampoules halogènes enchâssées dans un plafond blanc immaculé. Elles se reflètent sur un sol de marbre beige clair, luisant comme un miroir.
A droite, un immense comptoir de réception, tout en marbre également, mais d'une nuance légèrement plus foncée, où s'activent deux jeunes femmes souriantes...
Dans le fond, les portes de quatre ascenseurs...
A gauche, occupant tout l'espace restant, une cafétéria moderne, qui est aussi le restaurant de l'entreprise, m'apprend Monsieur Franck au passage.
Il me conduit directement vers l'ascenseur numéro quatre, sort une sorte de plaquette en plastique de sa poche et l'approche d'un œil électronique fixé dans le mur, à droite de la cabine.
Immédiatement, les portes coulissantes de l'engin s'ouvrent...
-C'est le seul a desservir directement le dernier étage, m'apprend-t'il.
-Je vous donnerai un badge comme celui-ci tout-à-l'heure, m'assure-t'il. Sans lui, vous ne pourriez pas même atteindre votre bureau! La sécurité, vous comprenez!, ajoute-t'il.
Je lui assure que oui. Que je comprend parfaitement... tout en me demandant l'utilité réelle d'un tel gadget! A part pour se faire remarquer ou être atteint de la mégalomanie d'un Hubert... Je ne vois vraiment pas!
Au sortir de la cage, nous débouchons dans une vaste pièce rectangulaire, meublée de deux divans de tissu beige, de plusieurs confortables fauteuils assortis et de tables basses où sont disposés divers catalogues vantant les mérites de « de Jarvaux Industries ».
Sur le sol, une épaisse moquette claire étouffe le bruit nos de pas.
-Les nouveaux catalogues sont à l'impression, Monsieur le Président!, m'assure mon Cicéron, avant même que je n'ai le temps de lui faire le moindre commentaire. En attendant, j'ai pensé que nous pouvions laisser ceux-ci à disposition de nos clients potentiels...
-Vous avez bien fait!, l'assure-je, conciliant.
La pièce, bien éclairée par une large baie vitrée et quelques mini-spots halogènes judicieusement disposés çà et là, est en outre, soigneusement décorée de plantes vertes.
Il se dégage de l'endroit une impression très cosy, très relaxante...
Comme je m'en ouvre à mon guide, il me fait remarquer qu'il s'agit là du travail personnel de ma secrétaire, Sonia. Elle a entièrement conçu, seule, ce chaleureux espace d'accueil à la clientèle.
Nous passons une porte, en face de nous, et arrivons dans une sorte de sas rectangulaire aux murs peints en blanc: Une porte à droite, une autre devant.
Ouvrant -sans même y frapper- celle de droite, Monsieur Franck lance:
-Madame Sonia! Pouvez-vous nous rejoindre, s'il-vous-plait?
Puis, sans attendre de réponse, il ouvre celle qui nous fait face et m'annonce, un rien pompeux:
-Votre bureau, Monsieur le Président!
Un instant, je reste interdit...
C'est un bureau cela?,me dis-je. Cela existe donc réellement, des endroits pareils...
Ce que j'ai sous les yeux est à peine croyable...
Je vais tenter de vous décrire ce que je vois et qui va devenir mon espace de travail.
Ce qui frappe tout de suite en entrant, c'est la luminosité qui règne ici!
D'abord, mis à part par où nous sommes arrivés, il n'y a aucun mur au sens propre du terme.
A leur place, d'épaisses vitres totalement translucides, du sol au plafond, offrent une vue sans obstacle sur la forêt, derrière l'immeuble.
Incrustées dans le plafond blanc, les mêmes petites ampoules -pour l'instant éteintes- que celles du hall de réception.
A terre, un tapis gris-beige qui doit bien avoisiner les quinze centimètres de hauteur.
Partout, des plantes vertes à profusion, de différentes hauteurs...
Au centre, presque perdu dans l'immensité, mon bureau en forme de « U »... qui me fait immédiatement penser au poste de pilotage de l’Entreprise, le célèbre vaisseau du capitaine Kirk, tant il étincelle de chrome et verre.
Devant lui sont disposés quatre profonds fauteuils-club, en cuir noir.
Ça et là, des vitrines rétro-éclairées renferment différentes maquettes de nos réalisations ainsi que que quelques statuettes d'art précolombien. (Une horreur, si vous voulez mon avis!)
J'entre précautionneusement dans mon antre, tandis que Monsieur Franck m'observe, un sourire aux lèvres.
-Cela vous plaît, Monsieur le Président?, demande-t'il, presque obséquieux.
-Il faudrait être extrêmement difficile pour dire le contraire!, répond-je, les yeux écartillés sur ce qui m'entoure.
-Venez, venez!, me dit-il encore en me faisant signe de la main de le suivre.
Nous progressons d'une dizaine de mètres à l'intérieur de la pièce.
Sur ma droite, un mur orange, impossible à discerner en entrant. Il est coupé en son centre par une double porte de bois brun verni.
Monsieur Franck l'ouvre pour moi sur un salon complètement meublé, avec home cinéma complet, bar et vue sur la forêt. Exactement la même vue que depuis le bureau lui-même! A Droite, une dernière porte...
Monsieur Franck l'ouvre... (Il est très doué pour ouvrir les portes, cet homme-là!)
Derrière elle, une cuisine équipée complète et dans un coin, une luxueuse cabine de douche...
Je suis sans voix!
Pour moi, un bureau, c'est forcément une pièce austère et fonctionnelle, où l'on ne séjourne qu'un minimum de temps, pour y travailler! Ici? Je pourrai y habiter!
-Hé bien..., ne trouve-je qu'à dire.
-Bonjour, Monsieur le Président, me fait à ce moment une jeune femme brune, vêtue d'un tailleur gris souris, que je n'avais pas entendu arriver à cause de la hauteur des tapis.
-Je suis Sonia: Votre secrétaire, ajoute-t'elle, en me gratifiant de son sourire numéro un.
-Enchanté!, réponds-je, sincère. Vous avez beaucoup de goûts, comme j'ai pu le constater dans la pièce d'accueil.
A suivre
Voici le dixième épisode de votre histoire.
Je vous souhaite une très bonne soirée ainsi qu'une bonne lecture.
A demain.
Episode 10
Nous sommes interrompus dans notre passionnante conversation par un bref coup de klaxon, en provenance de la barrière...
Une Roover bleu sombre demande le passage.
Au volant, un homme d'une cinquantaine d'année. Il a le costume bien coupé et une fine moustache orne sa lèvre supérieure.
Léon Franck!, me dis-je, l'identifiant immédiatement grâce au dossier de Marcel.
Justement celui que je voulais voir...
-Bien! Messieurs: J'ai été ravi de discuter avec vous. Maintenant, si vous le permettez... Le travail m'appelle..., dis-je, en sortant de la pièce.
-Et encore pardon pour le coup de pied, Albert!, fais-je, sincèrement désolé.
-Ce n'est rien, Monsieur! J'en ai vu d'autres!
Je m'approche de la Roover, toujours immobilisée par la barrière fermée.
-Monsieur Franck, je suppose?, fais-je la main tendue.
-Heu... Oui! Je peux faire quelque chose pour vous?, demande-t'il, sans s'en saisir, en examinant ma tenue vestimentaire d'un air circonspect.
-Delcampe! Pierre Delcampe, fais-je, en lui retendant la main.
-Del... Vous êtes...le nouveau patron?, fait-il, abasourdi.
-Hé oui! Je venais justement vous voir!, dis-je.
Cette fois, il s'empare de ma main tendue sans hésitation aucune et me la serre cordialement.
-Soyez le bienvenu chez vous, Monsieur le Président!, me fait-il, chaleureux.
-Mais, vous sortiez, je crois?, dis-je en désignant l'allée du menton.
-Je... Oui! Mais rien d'important! Cela peut attendre! Venez; je vais vous faire visiter votre maison!
Nous embarquons dans nos voitures respectives et allons les garer sur le parking, au pied du petit building moderne.
Au passage, Monsieur Franck me désigne, à force gestes, ma place personnelle.
L'un suivant l'autre, nous pénétrons dans l'immeuble via une porte vitrée à ouverture automatique.
Le vaste hall d'entrée est brillamment éclairé par une kyrielle de petites ampoules halogènes enchâssées dans un plafond blanc immaculé. Elles se reflètent sur un sol de marbre beige clair, luisant comme un miroir.
A droite, un immense comptoir de réception, tout en marbre également, mais d'une nuance légèrement plus foncée, où s'activent deux jeunes femmes souriantes...
Dans le fond, les portes de quatre ascenseurs...
A gauche, occupant tout l'espace restant, une cafétéria moderne, qui est aussi le restaurant de l'entreprise, m'apprend Monsieur Franck au passage.
Il me conduit directement vers l'ascenseur numéro quatre, sort une sorte de plaquette en plastique de sa poche et l'approche d'un œil électronique fixé dans le mur, à droite de la cabine.
Immédiatement, les portes coulissantes de l'engin s'ouvrent...
-C'est le seul a desservir directement le dernier étage, m'apprend-t'il.
-Je vous donnerai un badge comme celui-ci tout-à-l'heure, m'assure-t'il. Sans lui, vous ne pourriez pas même atteindre votre bureau! La sécurité, vous comprenez!, ajoute-t'il.
Je lui assure que oui. Que je comprend parfaitement... tout en me demandant l'utilité réelle d'un tel gadget! A part pour se faire remarquer ou être atteint de la mégalomanie d'un Hubert... Je ne vois vraiment pas!
Au sortir de la cage, nous débouchons dans une vaste pièce rectangulaire, meublée de deux divans de tissu beige, de plusieurs confortables fauteuils assortis et de tables basses où sont disposés divers catalogues vantant les mérites de « de Jarvaux Industries ».
Sur le sol, une épaisse moquette claire étouffe le bruit nos de pas.
-Les nouveaux catalogues sont à l'impression, Monsieur le Président!, m'assure mon Cicéron, avant même que je n'ai le temps de lui faire le moindre commentaire. En attendant, j'ai pensé que nous pouvions laisser ceux-ci à disposition de nos clients potentiels...
-Vous avez bien fait!, l'assure-je, conciliant.
La pièce, bien éclairée par une large baie vitrée et quelques mini-spots halogènes judicieusement disposés çà et là, est en outre, soigneusement décorée de plantes vertes.
Il se dégage de l'endroit une impression très cosy, très relaxante...
Comme je m'en ouvre à mon guide, il me fait remarquer qu'il s'agit là du travail personnel de ma secrétaire, Sonia. Elle a entièrement conçu, seule, ce chaleureux espace d'accueil à la clientèle.
Nous passons une porte, en face de nous, et arrivons dans une sorte de sas rectangulaire aux murs peints en blanc: Une porte à droite, une autre devant.
Ouvrant -sans même y frapper- celle de droite, Monsieur Franck lance:
-Madame Sonia! Pouvez-vous nous rejoindre, s'il-vous-plait?
Puis, sans attendre de réponse, il ouvre celle qui nous fait face et m'annonce, un rien pompeux:
-Votre bureau, Monsieur le Président!
Un instant, je reste interdit...
C'est un bureau cela?,me dis-je. Cela existe donc réellement, des endroits pareils...
Ce que j'ai sous les yeux est à peine croyable...
Je vais tenter de vous décrire ce que je vois et qui va devenir mon espace de travail.
Ce qui frappe tout de suite en entrant, c'est la luminosité qui règne ici!
D'abord, mis à part par où nous sommes arrivés, il n'y a aucun mur au sens propre du terme.
A leur place, d'épaisses vitres totalement translucides, du sol au plafond, offrent une vue sans obstacle sur la forêt, derrière l'immeuble.
Incrustées dans le plafond blanc, les mêmes petites ampoules -pour l'instant éteintes- que celles du hall de réception.
A terre, un tapis gris-beige qui doit bien avoisiner les quinze centimètres de hauteur.
Partout, des plantes vertes à profusion, de différentes hauteurs...
Au centre, presque perdu dans l'immensité, mon bureau en forme de « U »... qui me fait immédiatement penser au poste de pilotage de l’Entreprise, le célèbre vaisseau du capitaine Kirk, tant il étincelle de chrome et verre.
Devant lui sont disposés quatre profonds fauteuils-club, en cuir noir.
Ça et là, des vitrines rétro-éclairées renferment différentes maquettes de nos réalisations ainsi que que quelques statuettes d'art précolombien. (Une horreur, si vous voulez mon avis!)
J'entre précautionneusement dans mon antre, tandis que Monsieur Franck m'observe, un sourire aux lèvres.
-Cela vous plaît, Monsieur le Président?, demande-t'il, presque obséquieux.
-Il faudrait être extrêmement difficile pour dire le contraire!, répond-je, les yeux écartillés sur ce qui m'entoure.
-Venez, venez!, me dit-il encore en me faisant signe de la main de le suivre.
Nous progressons d'une dizaine de mètres à l'intérieur de la pièce.
Sur ma droite, un mur orange, impossible à discerner en entrant. Il est coupé en son centre par une double porte de bois brun verni.
Monsieur Franck l'ouvre pour moi sur un salon complètement meublé, avec home cinéma complet, bar et vue sur la forêt. Exactement la même vue que depuis le bureau lui-même! A Droite, une dernière porte...
Monsieur Franck l'ouvre... (Il est très doué pour ouvrir les portes, cet homme-là!)
Derrière elle, une cuisine équipée complète et dans un coin, une luxueuse cabine de douche...
Je suis sans voix!
Pour moi, un bureau, c'est forcément une pièce austère et fonctionnelle, où l'on ne séjourne qu'un minimum de temps, pour y travailler! Ici? Je pourrai y habiter!
-Hé bien..., ne trouve-je qu'à dire.
-Bonjour, Monsieur le Président, me fait à ce moment une jeune femme brune, vêtue d'un tailleur gris souris, que je n'avais pas entendu arriver à cause de la hauteur des tapis.
-Je suis Sonia: Votre secrétaire, ajoute-t'elle, en me gratifiant de son sourire numéro un.
-Enchanté!, réponds-je, sincère. Vous avez beaucoup de goûts, comme j'ai pu le constater dans la pièce d'accueil.
A suivre
loudé Mallorca- Messages : 103
Date d'inscription : 16/12/2013
Age : 67
Localisation : Waterloo. Belgique
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