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Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 15.

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Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 15. Empty Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 15.

Message  loudé Mallorca Sam 8 Fév - 20:32

Bonsoir tout le monde!
En route pour le 15ème épisode de votre feuilleton.
Bonne soirée et bonne lecture.

Episode 15

-A...A Villa Luna? Là où on doit..., interroge Caro, inquiète.
-Oui, là! Exactement! Cela va te plaire, tu vas voir...
-Cela, cela m'étonnerait!, grommelle la jeune fille, entre ses dents. Devoir se balader à poil...
Elles passent la barrière ouverte tout spécialement pour elles par Manolo et patientent avant de s'engager sur la nationale très fréquentée qui les mènera jusqu'à l'autoroute, à cinquante mètres de là.
L'intensité de la circulation diminuant, Cora lance, après un regard vers sa fille:
-Tu as bouclé ta ceinture? Oui? Parfait! On y va!
Et fidèle a elle-même, dans un bruit amplifié par les doubles sorties d'échappement, Cora démarre comme si elle disputait le départ des vingt-quatre du Mans...
Laissant à la fois quinze bon centimètres de pneus sur l'asphalte et une Caroline pantoise, bouche bée, le dos collé au siège de la petite voiture par la puissance de l'accélération.

****

-OK, les mecs! Ils sont partis... C'est le moment d'aller faire un petit tour chez ce Monsieur Delcampe, dit Dorian en se penchant vers ses frères, assis sur une vieille banquette plus ou moins fixée, à l'arrière de la vieille camionnette.
Les trois frères, bonnets de laine vissés sur le crâne et tout de noir vêtus, comme ils en ont l'habitude, sortent par la porte latérale coulissante tandis que Dorian referme déjà la portière de côté chauffeur.
-Allons gagner durement notre croûte!, fait Jaco, le plus jeune, avec un sourire mauvais.
-Qu'est-ce qu'on va faire, au juste?, se renseigne Marc.
-Je crois que je viens d'avoir une idée qui va vous plaire!, fait Dorian. Regardez: il y a de la lumière dans l'ancienne conciergerie...
-Suivez-moi sans faire de bruits: On va bien s'amuser!, termine-t'il, la lèvre supérieure déformée par un rictus de méchanceté.
Complètement invisibles à cette heure plus que matinale de décembre, ils s'approchent à pas-de-loup du portail resté ouvert...
-Planquez-vous derrière la haie!, chuchote Dorian à ses frères. Et baissez vos bonnets au ras des yeux! Il ne faudrait pas qu'elle puisse nous décrire... Après!
D'un air parfaitement naturel, il s'avance dans l'allée et va le plus normalement du monde sonner à la porte de la maison de Dominique...

****

Sa surprise passée, Caroline se redresse sur le siège passager de la golf.
-Waouw!, fait-elle, avec l'enthousiasme de ses treize ans (et demi), tu conduis comme une reine, maman!
Cora ne répond pas: Elle est trop occupée à négocier, en dérapage contrôlé, le virage qu'elle vient d'aborder.
Moins de dix mètres plus loin se dessine le ruban sombre de l'autoroute...
Sitôt qu'elles y sont parvenues, Cora se met « à rouler » un peu: Son pied gauche enfonce la pédale d'accélérateur « au plancher ».
La GTI bondit et l'aiguille du compteur se stabilise sur cent cinquante. Caroline n'a même pas le temps de contempler le paysage qui défile...
Ce dont, d'ailleurs, elle n'a aucune envie tant elle savoure la griserie provoquée par la vitesse.
Elles doublent deux ou trois autocars qui ont l'air à l'arrêt quand elles passent en trombes à leurs côtés.
Soudain, juste après un virage en épingle à cheveux que Cora négocie en « pro » de la route, apparaît un grand panneau publicitaire vantant les mérites d'un restaurant grill voisin.
-Nous y sommes presque!, fait Coraline, en ralentissant.
Elle laisse courir la petite voiture sur son ère, rétrograde et, à nouveau le pied collé au plancher, attaque la montée de la bretelle de sortie.
Bref arrêt au rond-point qui la termine et re-démarrage fulgurant. Encore une fois, Caro est collée au siège.
Elles parcourent encore quatre bonnes centaines de mètres avant que Coraline, levant le pied, ne lui déclare:
-Nous arrivons dans l' « urbanisazion »: Fini de jouer!
Et l'aiguille du compteur de retomber à un sage trente à l'heure...
Caroline regarde autour d'elle, curieuse.
Des maisons basses précédées de petites terrasses dallées ou de terre battue, en passant par les palmiers ou les mimosas grands comme des arbres, qui poussent sur les trottoirs... Tout l'enchante!
Mais le plus beau, elle le découvre quelques minutes plus tard; quand elles abordent la route le long de la plage.
La mer bleue turquoise, malgré ce mois de décembre, l'immense plage déserte et la promenade piétonne, tout en briques rouges, qui la longe....
-Cela te plait?, interroge Cora, tout en épiant les réactions de sa fille du coin de d'oeil.
-Oh oui!, s'exclame celle-ci, avec un enthousiasme non-feint. Cela change de notre chère mer du nord, en Belgique!
-Cela, tu peux le dire!
Cora ralentit encore et se gare le long d'un trottoir en mosaïques grises.
-Voilà! Tout le monde descend: nous y sommes!
Caroline, tout absorbée par la contemplation de la mer que l'on aperçoit à cinq cent mètres, n'a pas prêté attention à l'endroit où elles se sont arrêtées.
-Mon domaine!, fait simplement Cora, en désignant de la main la façade de l'hôtel Condor.
L'adolescente n'en croit pas ses yeux.
Bien sûr, sa maman lui a dit qu'elle dirigeait un hôtel... Mais dans son idée, c'était un tout petit hôtel. Un genre de pension de famille...
Or, ce qu'elle a sous les yeux ressemble à tout...sauf ce à quoi elle s'attendait!
-Mais, mais... C'est immense!, s'exclame-t'elle, les yeux ronds.
-Mais non, pas tant que cela, tu verras!, fait Cora, en riant. Allez, viens: Je vais te présenter à Maria-Luisa, mon amie et bras droit.
L'une suivant l'autre, elles gravissent les trois marches du perron et pénètrent dans le vaste hall de réception dont le sol recouvert de marbre noir veiné de gris clair reflète la lumière du soleil, à l'extérieur.
Sans hésitation, Coraline se dirige vers le grand comptoir de la réception, dans le fond de la pièce.
A gauche, un couple de touristes y consulte le catalogue des excursions .
D'autres personnes, sagement assises dans les profonds fauteuils de tissus qui meublent le hall, devisent entre-elles joyeusement.
Au passage, Coraline leur décoche un sourire très professionnel.
Se penchant par-dessus le comptoir, elle s'adresse à la jeune femme aux cheveux noirs, tirés en un chignon parfait, qui y officie:
-Buenos días, Maria-Luisa. ¿ Todo está bien aquí?, s'enquiert-elle, en l'embrassant sur les joues.
(Bonjour, Maria-Luisa. Tout va bien ici?)
-Muy bien, Coraline. ¡ Ninguno prodescolorido! Todo rueda., répond celle-ci. Tengo muchísimas nuevas reservas como las fiestas de finales de año....
(Très bien, Coraline. Aucun problème! Tout roule. J'ai énormément de nouvelles réservations pour les fêtes de fin d'année...)
-Je te présente ma fille, Caroline, fait Cora en attrapant sa fille par les épaules et en la faisant passer devant elle. Nous allons continuer la conversation en français, si tu le permets... Elle ne comprend pas un traître mot d'espagnol!
A suivre

loudé Mallorca

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