Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 13.
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Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 13.
Bonsoir tout le monde!
Bonne lecture.
Episode 13
-Alors?, s'enquiert encore Dorian, l'œil interrogatif, tandis qu'il s'assied à son tour dans un canapé dont ne voudrais même pas le plus pauvre des clochards.
-Hé bien voilà..., commence Hubert.
Et d'expliquer à son vis-à-vis ce qu'il attend exactement de lui et de ses frères...
-Quand vous dites « Avec les filles, vous faites ce que vous voulez »... C'est vraiment tout ce qu'on veut?, demande Dorian, une lueur salace dans le regard.
-C'est clair,non?, répond Hubert. Ce que vous voulez... C'est « ce que vous voulez! ».
-Moi, je verrais assez bien cela comme cela, poursuit-il. Vous vous occupez des biens et des filles en premier... Ensuite, vous terminez par le Pierre! Il doit tout perdre! Être complètement anéanti...
Bien entendu, l'un ou l'autre « accident » qui lui arriverait avant sa fin définitive...serait un petit « plus » qui, je l'avoue, ne me déplairait pas!
-Et... Qu'est-ce qu'il y a à gagner, la-dedans?, fait encore Dorian.
-Bonne question, mon ami!, répond Hubert. J'ai pensé que...
Et de citer une somme plus que rondelette...
-Mensuellement, bien entendu!, achève-t'il. Plus, une prime à chaque...accident!
-Topez-là, Monsieur Henri!, fait le jeune voyou, la main tendue. Pour ce prix-là, je prostituerai ma mère et ma p'tite sœur, si j'en avais une!, termine-t'il, envahi par une joie mauvaise.
-Hé bien, puisque nous sommes d'accord..., fait Hubert, en considérant la main tendue de l’aîné Durion d'un air dégoûté, je ne vais pas vous retenir plus longtemps! Je vous téléphonerai chaque semaine, en espérant entendre de bonnes nouvelles à chaque fois.
-Ne vous donnez pas la peine de me raccompagner, dit-il encore. Je connais le chemin!
En regagnant sa voiture, Hubert remarque que la cheminée de ce qu'il croyait être une épave de caravane résidentielle crasseuse, garée dans le fond du terrain, laisse échapper un filet de fumée...
-C'est donc là-dedans qu'ils vivent, tous les quatre!, se dit-il. C'est vraiment une belle bande...
Et c'est carrément en sifflotant -chose qui ne lui plus arrivé depuis qu'il a quitté l'école secondaire -c'est tout dire!- qu'Hubert se remet en route vers Plancenoit.
On va bien s'amuser, ma chère...famille! Surtout moi, d'ailleurs!, pense-t'il encore, avant d'éclater de son rire dément, immédiatement interrompu par une migraine aussi violente que subite!
****
Mercredi 16 décembre, Caroline a terminé son dernier examen avant les fêtes de Noël...
Bien que ses cours se terminent officiellement le 18, j'ai pu obtenir de la direction de l'école qu'elle soit en congé à partir de ce soir même, arguant le fait que l'avion pour Palma de Majorque est déjà complet pour les jours suivants.
Jeudi matin, dernier check-up...d'autant plus vite terminé qu'elle n'emporte quasi rien avec elle. Cora, profitant de ses nombreux aller-retour, lui a déjà constitué petit-à-petit, une garde-robe complète!
-Et si tu as besoin d'autre chose, lui a-t'elle précisé, nous l'achèterons sur place, voilà tout!
Il est un peu plus de cinq heure et demi du matin quand nous franchissons le portail automatique de la propriété, après un arrêt à l'ancienne conciergerie où vit maintenant Dominique, afin que les filles puissent lui dire au revoir.
Je ne juge pas utile de refermer le portail derrière moi: Je ne fais qu'un simple aller/retour jusqu'à l'aéroport de Zaventem, soit une heure et demie à deux heures, tout au plus!
Une vieille camionnette Peugeot grise est garée un peu plus loin dans la rue, mais aucun de nous trois n'y prête attention.
Caroline est excitée comme une puce: Elle va enfin découvrir l'île où elle est née.
Le pays d'adoption de sa maman!
Et, grande première pour elle: Elle va prendre l'avion!
Nous mettons une vingtaine de minutes pour faire le trajet jusqu'à l'aéroport...
Je déposes les filles sur l'esplanade, devant l'entrée du bâtiment et vais garer ma Mercédès dans le parking payant, comme il est obligatoire de le faire.
Quand je les rejoins, Caroline est en pleine étude... de la faune qui l'entoure!
Dans l'aérogare règne l'effervescence des jours de grands départs.
L'animation ambiante est très distrayante à observer pour une ado qui n'a jamais vu un aéroport de sa vie.
Cela va du vieil habitué qui dispense ses conseils à qui veut les entendre, en passant par les enfants qui courent un peu partout, au grand dam de leurs parents débordés ou encore au voyageur pressé qui se vient de se rendre compte qu'il a oublié ou perdu son passeport... Le spectacle est permanent.
-C'est bête quand même, que tu ne viennes pas avec nous!, fait Cora.
-Je vous rejoins pour les fêtes, ne t'en fais pas!, répond-je. Je serais là!
-Je ne peux raisonnablement pas partir plus de deux semaines alors qu'il y a peine deux mois que j'ai pris la direction de l'entreprise... Que dirait le personnel?
-Oui, tu as raison!, me concède Cora. Mais tu nous manqueras!
-N'est-ce pas Caro?, ajoute-t'elle.
Mais Caro ne répond pas: Elle est fascinée par la scène qui se joue sous ses yeux.
Un gros homme est arrivé en courant et, au moment de déposer sa valise sur le tapis roulant de l'enregistrement, celle-ci s'est ouverte, projetant tout son contenu sur les autres voyageurs...
Elle s'éloigne un peu de nous, histoire de ne pas se faire voir du voyageur en détresse et éclate de rire.
Après avoir les avoir embrassées, je quitte l'aérogare tandis qu'elles se dirigent vers le fond du bâtiment, pour y passer le premier contrôle de sécurité.
-Il est immense, cet aéroport!, fait Caroline à sa maman. On va devoir marcher longtemps comme cela?
-Non, non!, la rassure celle-ci. Nous allons bientôt arriver aux tapis roulants...
-Et si tu trouves que cet aéroport est grand, attends de voir celui où nous allons... C'est le plus grand aérodrome touristique d'Europe!
Tout en parlant, elles sont parvenues au second contrôle: Celui des bagages à mains.
-Quel monde!, fait Caroline, en apercevant trois longues files de voyageurs patientant devant d'étranges appareils, équipés eux aussi de tapis roulants.
Ils y déposent, chacun à leur tour, qui le sac, qui la valisette qui l'accompagnera en cabine.
-Hé oui, répond Cora, résignée. C'est toujours comme cela, les jours d'affluence!
-Tu vois, lui explique-t'elle, ici, ils vérifient que tu ne transportes rien de dangereux ou de métallique. Ton sac va passer aux rayons X et le préposé, assis là, à gauche, voit tout ce qu'il contient.
La file avance de quelques mètres...
-Là bas, c'est le portail-scanner! Tu le vois? Il détecte si tu portes sur toi un quelconque objet en métal... Enlève ta montre: Tu la déposeras dans un panier, avec nos sacs!
-Tu ne portes pas de soutien-gorge à baleines métalliques, j'espère? Sinon, tu vas être obligée de le retirer devant tout le monde!, fait Coraline, en essayant de ne pas rire devant l'air horrifié de sa fille.
-Mais non, je blague!, fait-elle, encore.
La file avance encore de quelques mètres...
-Et si quelqu'un a sur lui un objet interdit, qu'est-ce qui se passe?, interroge innocemment Caroline.
-Alors, il doit passer au scanner individuel. C'est ce genre de bâton que le Monsieur tient en main, là. Et si il détecte encore une source métallique, c'est la fouille corporelle, dans les cabines que tu peux voir là-bas, au fond...
-Bah, je trouve cela plutôt bien, moi!, dit Caroline. Au moins, on voyage en sécurité!
-Ne crois pas cela: De nos jours, les personnes mal-intentionnées disposent d'une batterie de matériaux totalement indétectables aux divers scanners utilisés ici!
-Il n'y en a qu'un seul qui serait vraiment efficace, poursuit Cora. Malheureusement, ils ne peuvent pas l'utiliser.
-Ils ne peuvent pas l'utiliser? Pourquoi, donc?
A suivre
Bonne lecture.
Episode 13
-Alors?, s'enquiert encore Dorian, l'œil interrogatif, tandis qu'il s'assied à son tour dans un canapé dont ne voudrais même pas le plus pauvre des clochards.
-Hé bien voilà..., commence Hubert.
Et d'expliquer à son vis-à-vis ce qu'il attend exactement de lui et de ses frères...
-Quand vous dites « Avec les filles, vous faites ce que vous voulez »... C'est vraiment tout ce qu'on veut?, demande Dorian, une lueur salace dans le regard.
-C'est clair,non?, répond Hubert. Ce que vous voulez... C'est « ce que vous voulez! ».
-Moi, je verrais assez bien cela comme cela, poursuit-il. Vous vous occupez des biens et des filles en premier... Ensuite, vous terminez par le Pierre! Il doit tout perdre! Être complètement anéanti...
Bien entendu, l'un ou l'autre « accident » qui lui arriverait avant sa fin définitive...serait un petit « plus » qui, je l'avoue, ne me déplairait pas!
-Et... Qu'est-ce qu'il y a à gagner, la-dedans?, fait encore Dorian.
-Bonne question, mon ami!, répond Hubert. J'ai pensé que...
Et de citer une somme plus que rondelette...
-Mensuellement, bien entendu!, achève-t'il. Plus, une prime à chaque...accident!
-Topez-là, Monsieur Henri!, fait le jeune voyou, la main tendue. Pour ce prix-là, je prostituerai ma mère et ma p'tite sœur, si j'en avais une!, termine-t'il, envahi par une joie mauvaise.
-Hé bien, puisque nous sommes d'accord..., fait Hubert, en considérant la main tendue de l’aîné Durion d'un air dégoûté, je ne vais pas vous retenir plus longtemps! Je vous téléphonerai chaque semaine, en espérant entendre de bonnes nouvelles à chaque fois.
-Ne vous donnez pas la peine de me raccompagner, dit-il encore. Je connais le chemin!
En regagnant sa voiture, Hubert remarque que la cheminée de ce qu'il croyait être une épave de caravane résidentielle crasseuse, garée dans le fond du terrain, laisse échapper un filet de fumée...
-C'est donc là-dedans qu'ils vivent, tous les quatre!, se dit-il. C'est vraiment une belle bande...
Et c'est carrément en sifflotant -chose qui ne lui plus arrivé depuis qu'il a quitté l'école secondaire -c'est tout dire!- qu'Hubert se remet en route vers Plancenoit.
On va bien s'amuser, ma chère...famille! Surtout moi, d'ailleurs!, pense-t'il encore, avant d'éclater de son rire dément, immédiatement interrompu par une migraine aussi violente que subite!
****
Mercredi 16 décembre, Caroline a terminé son dernier examen avant les fêtes de Noël...
Bien que ses cours se terminent officiellement le 18, j'ai pu obtenir de la direction de l'école qu'elle soit en congé à partir de ce soir même, arguant le fait que l'avion pour Palma de Majorque est déjà complet pour les jours suivants.
Jeudi matin, dernier check-up...d'autant plus vite terminé qu'elle n'emporte quasi rien avec elle. Cora, profitant de ses nombreux aller-retour, lui a déjà constitué petit-à-petit, une garde-robe complète!
-Et si tu as besoin d'autre chose, lui a-t'elle précisé, nous l'achèterons sur place, voilà tout!
Il est un peu plus de cinq heure et demi du matin quand nous franchissons le portail automatique de la propriété, après un arrêt à l'ancienne conciergerie où vit maintenant Dominique, afin que les filles puissent lui dire au revoir.
Je ne juge pas utile de refermer le portail derrière moi: Je ne fais qu'un simple aller/retour jusqu'à l'aéroport de Zaventem, soit une heure et demie à deux heures, tout au plus!
Une vieille camionnette Peugeot grise est garée un peu plus loin dans la rue, mais aucun de nous trois n'y prête attention.
Caroline est excitée comme une puce: Elle va enfin découvrir l'île où elle est née.
Le pays d'adoption de sa maman!
Et, grande première pour elle: Elle va prendre l'avion!
Nous mettons une vingtaine de minutes pour faire le trajet jusqu'à l'aéroport...
Je déposes les filles sur l'esplanade, devant l'entrée du bâtiment et vais garer ma Mercédès dans le parking payant, comme il est obligatoire de le faire.
Quand je les rejoins, Caroline est en pleine étude... de la faune qui l'entoure!
Dans l'aérogare règne l'effervescence des jours de grands départs.
L'animation ambiante est très distrayante à observer pour une ado qui n'a jamais vu un aéroport de sa vie.
Cela va du vieil habitué qui dispense ses conseils à qui veut les entendre, en passant par les enfants qui courent un peu partout, au grand dam de leurs parents débordés ou encore au voyageur pressé qui se vient de se rendre compte qu'il a oublié ou perdu son passeport... Le spectacle est permanent.
-C'est bête quand même, que tu ne viennes pas avec nous!, fait Cora.
-Je vous rejoins pour les fêtes, ne t'en fais pas!, répond-je. Je serais là!
-Je ne peux raisonnablement pas partir plus de deux semaines alors qu'il y a peine deux mois que j'ai pris la direction de l'entreprise... Que dirait le personnel?
-Oui, tu as raison!, me concède Cora. Mais tu nous manqueras!
-N'est-ce pas Caro?, ajoute-t'elle.
Mais Caro ne répond pas: Elle est fascinée par la scène qui se joue sous ses yeux.
Un gros homme est arrivé en courant et, au moment de déposer sa valise sur le tapis roulant de l'enregistrement, celle-ci s'est ouverte, projetant tout son contenu sur les autres voyageurs...
Elle s'éloigne un peu de nous, histoire de ne pas se faire voir du voyageur en détresse et éclate de rire.
Après avoir les avoir embrassées, je quitte l'aérogare tandis qu'elles se dirigent vers le fond du bâtiment, pour y passer le premier contrôle de sécurité.
-Il est immense, cet aéroport!, fait Caroline à sa maman. On va devoir marcher longtemps comme cela?
-Non, non!, la rassure celle-ci. Nous allons bientôt arriver aux tapis roulants...
-Et si tu trouves que cet aéroport est grand, attends de voir celui où nous allons... C'est le plus grand aérodrome touristique d'Europe!
Tout en parlant, elles sont parvenues au second contrôle: Celui des bagages à mains.
-Quel monde!, fait Caroline, en apercevant trois longues files de voyageurs patientant devant d'étranges appareils, équipés eux aussi de tapis roulants.
Ils y déposent, chacun à leur tour, qui le sac, qui la valisette qui l'accompagnera en cabine.
-Hé oui, répond Cora, résignée. C'est toujours comme cela, les jours d'affluence!
-Tu vois, lui explique-t'elle, ici, ils vérifient que tu ne transportes rien de dangereux ou de métallique. Ton sac va passer aux rayons X et le préposé, assis là, à gauche, voit tout ce qu'il contient.
La file avance de quelques mètres...
-Là bas, c'est le portail-scanner! Tu le vois? Il détecte si tu portes sur toi un quelconque objet en métal... Enlève ta montre: Tu la déposeras dans un panier, avec nos sacs!
-Tu ne portes pas de soutien-gorge à baleines métalliques, j'espère? Sinon, tu vas être obligée de le retirer devant tout le monde!, fait Coraline, en essayant de ne pas rire devant l'air horrifié de sa fille.
-Mais non, je blague!, fait-elle, encore.
La file avance encore de quelques mètres...
-Et si quelqu'un a sur lui un objet interdit, qu'est-ce qui se passe?, interroge innocemment Caroline.
-Alors, il doit passer au scanner individuel. C'est ce genre de bâton que le Monsieur tient en main, là. Et si il détecte encore une source métallique, c'est la fouille corporelle, dans les cabines que tu peux voir là-bas, au fond...
-Bah, je trouve cela plutôt bien, moi!, dit Caroline. Au moins, on voyage en sécurité!
-Ne crois pas cela: De nos jours, les personnes mal-intentionnées disposent d'une batterie de matériaux totalement indétectables aux divers scanners utilisés ici!
-Il n'y en a qu'un seul qui serait vraiment efficace, poursuit Cora. Malheureusement, ils ne peuvent pas l'utiliser.
-Ils ne peuvent pas l'utiliser? Pourquoi, donc?
A suivre
loudé Mallorca- Messages : 103
Date d'inscription : 16/12/2013
Age : 67
Localisation : Waterloo. Belgique
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