Association de quartier ANIMATO
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 17.

Aller en bas

Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 17. Empty Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 17.

Message  loudé Mallorca Mar 11 Fév - 20:19

Bonsoir à toutes et tous...
Voici la suite de votre histoire.
Bonne soirée et... bonne lecture!

Episode 17

C'est ce qu' il attendait pour lui enfoncer un reste de drap au fond de la gorge...
Durant un temps qui lui semble une éternité, la pauvre Dominique doit subir les assauts infâmes des quatre salopards...
-Assez joués, les gars!, lance soudain l'un des quatre. L'autre; le Delcampe: Il peut revenir à tout moment! On se casse!
A demi inconsciente, elle les voit se rajuster en plaisantant et sortir de sa chambre.
Elle entend distinctement le bruit que fait la gâche de la serrure, quand ils referment la porte à clefs derrière eux.
De très loin, elle perçoit encore divers bruits de verres brisés, en provenance de l'intérieur de la maison, puis un silence pesant s'installe...
Elle est anéantie, brisée... Tout son corps lui fait mal et elle n'a plus aucune force...
Elle tente, malgré tout, dans un dernier effort de volonté, de se libérer de ses liens.
Rien à faire: Au contraire, plus elle se débat, plus ils se resserrent...
Le bâillon l'étouffe... Elle se sent très mal, subitement.
-C'est donc cela mourir?, a-t'elle encore le temps de penser avant de sombrer dans l'inconscience.

****

«Sept heure trente! Tout de suite un point route! », fait la voix de l'animatrice dans l'auto-radio de la Mercédès. « Vous êtes ralentis du carrefour Léonard jusqu'au.... ».
Je m'engage dans mon allée et, machinalement, coupe la radio.
Je suis encore un peu secoué:  A dix mètres d'ici, une vieille camionnette Peugeot grise qui circulait sur sa gauche, tous feux éteints, a bien failli m'emboutir.  Il s'en est vraiment fallu d'un cheveu!
En passant devant la maison de Dominique, je remarque, sans y prêter plus attention, que la porte d'entrée en est grande ouverte.
Je me gare à côté de la fontaine, devant ma porte.
Au moment de glisser la clé dans la serrure, l'image de cette porte grande ouverte m'interpelle...
-C'est bizarre quand même, cela!, me dis-je.
Je remonte à pied jusqu'à l' ancienne conciergerie, par acquit de conscience...
La porte en est toujours béante...
J'entre et lance un:
-Hé bien, Dominique! Ce n'est pas...
Mes mots s'étranglent dans ma gorge: Devant moi, la salle de séjour est dans un désordre indescriptible.
Les chaises ont été, manifestement, vu leur état, lancées contre les murs. Les tiroirs vidés et jetés parterre... Leur contenu piétinés, écrasés... Des débris de tasses, d'assiettes et de verres jonchent le sol, jusque dans l'entrée...
-Dominique? Dominique?, appelle-je, angoissé.
Faisant bien attention à ne rien toucher, je continue lentement ma progression dans la maison dévastée...
-Dominique? Cela va? Où es-tu?
Seul un silence pesant me répond...
Je parviens à la porte de sa chambre: Elle est fermée à clef!
-Dominique, tu es là?
Rien. Pas un bruit.
Je continue et explore toute la maison... Personne!
Où a-t'elle bien pu passé?
Tout est ouvert dans la maison, sauf...
Mû par  je ne sais quel pressentiment, je m'en retourne à la porte de la chambre.
-Dominique?
Je frappe, de plus en plus fort, sur la porte en bois.
-Dominique? Tu es là?
N'y tenant plus, je recule de deux pas, prends un élan et assène un violent coup d'épaule dans l'huis.
La porte s'ouvre dans un craquement.
-Dominique!, hurle-je, en la découvrant dans l'état ou la bande la abandonnée.
Je bondis jusqu'au lit.
Elle respire! Difficilement, mais elle respire!
Avec mille précautions, du bout des doigts, je parviens à retirer le morceau de drap qui lui obstrue les voies respiratoires.
Elle tousse! Je m'attaque ensuite aux liens qui l'immobilise et, enfin, je pose une couverture sur son corps dénudé.
Elle remue faiblement.
-Dominique, dis-je doucement, en glissant mon bras sous sa nuque. Que s'est-il passé?
Elle ouvre les yeux et j'y lis une peur féroce, animale... Sa respiration est saccadée...
Déjà, elle lève les bras, en un réflexe de protection dérisoire...
-C'est fini!, lui murmure-je, doucement. C'est moi: Pierre!
Elle me reconnaît enfin et semble s'apaiser. Elle tente de s'asseoir dans le lit.
-Ne bouge pas!, fais-je, en lui posant délicatement ma main sur le front. Tu es brûlante! Je vais appeler du secours...
-Pierre, oh! Pierre! Si tu savais, sanglote-t'elle. Ils m'ont... Ils m'ont...
-Calme-toi, dis-je, en tentant un sourire rassurant. C'est fini! Je suis là, maintenant!
Tout en lui parlant doucement, j'ai composé le 112 sur le clavier de mon GSM.
Mon interlocuteur  promet de m'envoyer une ambulance au plus vite et redirige mon appel vers le commissariat de mon quartier. Deux sonneries et l'inspecteur de police que j'ai en ligne m'assure qu'il m'envoie quelqu'un très vite.
Je bous de colère. Qui a osé s'attaquer à ma chère Dominique?
Pour moi, une chose est certaine: Ceux qui ont fait cela peuvent commencer à prier.
Avec la plus grande ferveur, en plus! Dieu, Diable ou peu importe qui...
Mais qu'ils prient pour ne jamais me tomber dans les pattes!
Un viol!
L'acte le plus abject que puisse commettre un être qui se prétend humain!

-Chapitre 5-

-Quoi? Non! Je me f... de cette petite c...! Elle n'avait qu'à y penser plus tôt!, fait une voix féminine courroucée dans l'écouteur du téléphone. Je n'ai plus rien à voir avec elle! On vous a payé le nécessaire et cela s'arrête là! Je l'ai assez prévenue! A cause d'elle, j'ai tout perdu! En ce qui me concerne, elle n'a jamais existé!
Un claquement sec annonce à Maria que son interlocutrice a brutalement raccroché.
Elle a beau y être habituée avec les années: La réaction de certains parents de ses « pensionnaires » la surprendra toujours.
Après tout, qu'ont fait de si grave les jeunes filles qui échouent, ici, à Villa Luna?
Elles ont voulu grandir et découvrir la vie trop vite, c'est tout!
Si elles avaient patientés quatre ou cinq ans de plus avant de faire un enfant, cette naissance aurait été une grande joie, un motif de réjouissance dans leurs foyers respectifs.
Au lieu de cela, elles ont eu le malheur de « tomber » enceinte à entre treize et seize ans...
Est-ce une raison suffisante que pour les renier à jamais, comme cette Madame Legros -du moins prétend-elle s'appeler ainsi- qui vient de raccrocher sèchement?
Connaissent-ils seulement, ces gens là, la signification du mot « Amour »?
Elle en doute sérieusement!
En attendant, elle ne sait plus que faire de la petite Magali...
Quinze ans très bientôt, plutôt bonne élève, jolie comme un coeur...et en pleine dépression!
A suivre

loudé Mallorca

Messages : 103
Date d'inscription : 16/12/2013
Age : 67
Localisation : Waterloo. Belgique

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum