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Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 60.

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Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 60. Empty Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 60.

Message  loudé Mallorca Ven 4 Avr - 18:50

Episode 60

Il s'interrompt et semble réfléchir.
-Comment pouvait-il savoir que je suis ton père?
Je me le demande, papa... Je me le demande!
-Tu crois qu'il y a un rapport entre ces deux jeunes terreurs et tes ennuis récents, Pierre?, continue-t'il, d'une voix angoissée.
-Je voudrais pouvoir te répondre que non, que c'est une coïncidence... Mais cela fait quand même beaucoup!, répond-je, pensif.
La voix de ma mère nous tire de nos pensées inquiétantes:
-Pierre!, fait-elle. Tes filles ont faim!
Encore? Mais elles mangent tout-le-temps, ces deux-là!, penses-je, avant de consulter ma montre et de me rendre compte qu'il est déjà 19 heures 10.
-On va remédier à cela!, fait mon père, sans même me laisser le temps de répondre. Mettez tous et toutes vos manteaux; je vous invites J'ai trouvé exactement le restaurant qui convient pour des voyageurs comme vous!
Vers 20 heures, après un peu moins d'une demi-heure de route, Cora gare la golf à côté de l'Opel de mon père, sur un vaste parking de gravier gris, à Fleurus, une localité à une trentaine de kilomètres de Pont-du-Roy.
-Voilà!, fait mon père, avec un sourire heureux. C'est ici!, continue-t'il en nous désignant le restaurant de la main.
-Ah, cela! Pour être original: C'est original!, ne peut s'empêcher de faire remarquer Cora, étonnée.
Et cela l'est, effectivement!
Éclairé par plusieurs spots halogènes et posé à quelques dix mètres de haut sur trois solides piliers métalliques, un authentique Airbus A 340 tout blanc nous tends ses deux escaliers d'accès.
Nous montons et y entrons du côté « poste de pilotage »...dont plus rien ne subsiste!
Pour le reste, cette épave, qui a été retirée de son affectation primaire après avoir subi des tirs de mortiers rendant toute réparation impossible (Authentique!), est joliment aménagée en un superbe restaurant.
Toute la place disponible en a été utilisée avec ingéniosité et c'est avec surprise que nous découvrons, au centre de l'appareil, là où se trouve habituellement une rangée de trois sièges, un escalier menant à l'ancienne soute à bagages, transformée en une salle indépendante de la salle principale.
Sur notre gauche, un bar américain, décoré comme dans les années '50 et brillamment éclairé, nous incite immédiatement à prendre un apéritif, juchés sur de hauts tabourets aux pieds chromés.
Un peu plus tard, nous nous installons dans la queue de l'avion, à la toute dernière table car la plus grande, et après avoir longtemps hésité devant une carte prometteuse, nous passons commande.
Nous venons d'avaler nos entrées -croquettes de crevettes grises pour les filles et cuisses de grenouilles à la crème d'ail pour les « adultes »- quand soudain, une importante vibration secoue tout l'appareil... Comme s'il s'apprêtait réellement à décoller!
Devant nos regards interrogatifs, la jeune serveuse éclate de rire:
-N'ayez aucune crainte, Messieurs-Dames!, nous rassure-t 'elle.
-Les cuisines se trouvent juste en-dessous de nous et ces vibrations proviennent du monte-plat électrique, continue-t'elle. Surprenant, n'est-ce-pas? On dirait vraiment que nous allons partir d'un moment à l'autre...
Quelques minutes plus tard, nous attaquons avec enthousiasme les assiettes que la même jeune serveuse vient de poser sur notre table: mouton au four pour Cora et moi, steaks aux différentes sauce pour les autres!
Quand, à la fin de ce pantagruélique repas, notre serveuse revient à notre table pour nous proposer le dessert, aucun de nous n'est plus capable d'avaler quoi que ce soit, tant les plats proposés étaient copieux!
Il est un peu plus de 23 heures quand, heureux et repus, nous quittons ce pittoresque restaurant et rentrons chez nous.
Demain, nous reprenons le cours normal de nos activités et une bonne nuit de repos sera la bienvenue.

Chapitre 12.

Trois semaines, sans qu'aucun fait marquant ne soit à signaler, se sont écoulées depuis notre retour de vacances.
Ce vendredi 30 janvier, il est 20h 40 quand Cora passe les portes séparant la zone de transit du hall d'arrivée de l'aéroport de Zaventem. Une fois de plus, elle rentre de Mallorca où le Condor l'accapare.
Et une fois de plus, comme d'hab', je suis là, à faire le piquet, dans la salle des pas perdus.
Son visage s'illumine du sourire que j'adore dès qu'elle m'aperçoit; elle vient se jeter dans mes bras sans plus se soucier des autres passagers.
-Tu m'as tant manqué!, me dit-elle, en guise de bonsoir, tandis que ses lèvres cherchent les miennes, sans même me laisser le temps de répondre.
Ah, mes amis! Ce baiser! Je suis prêt à faire le pied-de-grue tous les soirs, dans n'importe quel terminal d'aéroports où qu'il soit dans le monde, rien que contre la simple promesse d'un baiser comme celui-ci!
Sur la route, elle m'informe des dernières nouvelles: Rien à signaler; tout va bien!
Dominique et Pedro filent toujours le parfait amour et viendront nous rendre visite dans deux semaines... La rénovation de la maison avance à grands pas! Il faut dire que l'exceptionnelle clémence du temps que Mallorca connaît actuellement, y est pour beaucoup car elle permet aux ouvriers d'y travailler presque comme en plein été.
De mon côté, je lui raconte les derniers potins de la semaine...
-Pas de nouvelles de Marcel?, s'enquiert-elle.
-Non! Pas depuis que je l'ai informé du problème que papa a eu à Pont-du-Roy.
-Et qu'en pense-t'il?, s'informe-t'elle.
-Il dit que nous devons nous montrer prudent... On ne sait pas d'où peut venir la menace...Si menace il y a , bien sûr!
Nous filons un bon cent-vingt sur le ring, totalement dégagé à cette heure-ci quand tout-à-coup, la Golf se met brutalement à tirer à gauche...
Je ralentis pour finalement m'arrêter sur une aire de stationnement, au bord de la route: Mon pneu avant-gauche vient de rendre l'âme, déchiré par quelque chose qui devait trainer sur la route.
Et m...!, pense-je, en descendant de voiture. Et le pneu est nase, en plus!
Je n'ai plus qu' à changer de roue! Et à rentrer sans dépasser le cinquante à l'heure, car la roue de secours... n'est vraiment que de « secours »!
-J'en serai quitte pour passer chez Cédric demain matin, répond-je à la question de Cora. Il doit bien avoir un pneu comme celui-ci dans ses stocks. Je ne vais pas te laisser prendre cette voiture sans roue de secours, sois rassurée.
-Tiens? Voilà Pierre!, fait Cédric, en m'ouvrant la porte de son bureau. Qu'est-ce qui t'amènes si tôt, un samedi?
Je lui raconte ma crevaison d'hier soir. Par chance, il a exactement les mêmes pneus (Je change toujours les deux pneus du même train de roues, quand j'en crève un. Heureusement que cela ne m'arrive pas souvent, sans quoi cela me coûterai un « pont »!)
Il m'invite à rentrer ma voiture dans l'atelier, même si c'est son jour de fermeture.
-Oh! C'est vrai! Excuse-moi!, fais-je. J'ai complètement oublié que le samedi...
-Fermé! Oui! Mais uniquement pour les clients, continue-t'il. Pour les amis, c'est différent! Et pour toi, c'est encore autre chose! Tu es toujours chez toi, ici, ne l'oublie pas!
-Et puis, continue-t'il, avec ce qui m'est arrivé... Je préfère passer plus de temps au garage! Même si cela ne plaît pas trop à ma femme...
-Ce qui t'es arrivé? Il s'est passé quelque chose ici aussi?
A suivre

loudé Mallorca

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