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Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 70.

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Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 70. Empty Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 70.

Message  loudé Mallorca Jeu 17 Avr - 19:32

Episode 70

La camionnette Peugeot est arrivée à Braine-l'alleud.
Pour le moment, elle est garée à 200 mètres en aval de l'Institut Provincial, l'école fréquentée par Caroline et Magali.
A 15h 20, Marc, vêtu d'un jean propre, d'une chemise et d'un blouson de cuir beige, en descend côté trottoir et va se mêler aux quelques parents qui attendent la sortie de leurs plus petits enfants.
On jurerai un papa comme les autres, venu chercher les siens...
Jaco, lui, vêtu d'une salopette bleue et d'une casquette blanche, a ouvert la porte latérale de la vieille Peugeot et semble plongé dans l'examen d'un coffre à outils posé sur le plancher, indifférent à tout ce qui l'entoure...
15h30. Les premiers élèves sortent de l'établissement scolaire.
Marc jette un coup d'oeil à la petite photo qu'il tient au creux de sa main...
Soudain, il l'aperçoit.
D'un geste naturel, il sort un paquet de cigarette de sa poche et en allume une...
-Cela y est!, pense Jaco, qui bien qu'ayant l'air de ne pas s'intéresser aux alentours, ne perds pas son frère des yeux. Le signal!
Magali pose le pied sur le trottoir extérieur et marque un temps d'arrêt, en regardant autour d'elle.
-Tiens? Je suis la première à sortir aujourd'hui!, songe-t'elle. Pour une fois!
-Bon! Je vais aller attendre Caroline un peu plus loin, histoire de ne pas encombrer la sortie, en se remettant en marche vers la droite... Juste en direction de la camionnette Peugeot!
Marc lui emboîte le pas, très proche... Tout en marchant, il sort un sac de toile de sa poche...
Les abords de la camionnette sont déserts, malgré la proche présence de l'école.
Jaco a laissé la porte latérale ouverte et s'est mis au volant. Déjà, le moteur tourne...
Tout se passe très vite: Quand elle parvient à hauteur de la portière ouverte, Magali sent qu'on lui met quelque chose sur la tête.
Elle n'a même pas le temps de crier: Deux bras puissants l'ont saisis par la taille.
Elle se sent soulevée de terre et jetée sur une surface dure.
Elle veut crier mais une atroce odeur d'éther, contre sa bouche, lui donne la nausée tout en la condamnant au silence.
Puis elle n'entend plus rien, plongée dans l'inconscience par les vapeurs d'éther...
Personne n'a rien remarqué et la Peugeot a déjà tourné le coin de la rue quand Caroline, à son tour, fait son apparition sur le trottoir...
Comme convenu avec son frère quelques heurs plus tôt, Jaco a annoncé, via son GSM: Tout est OK!

Chapitre 15

Allongée sur lit, dans le noir complet, Coraline tente de réfléchir...
Qui sont ces types? Que me veulent-ils? Pourquoi s'en sont -ils pris à moi? Je ne les connais pas!
Elle a beau réfléchir et réfléchir encore, elle ne parvient à aucune conclusion plausible...
-Et Pierre? Mon dieu! Que va-t'il penser, en ne me voyant pas rentrer, ce soir? L'histoire ne va pas se répéter, quand même! Je ne supporterai plus de rester 13 ans sans le voir...
A cette pensée, son coeur se serre et sans qu'elle ne le veuille, de grosses larmes ruissellent soudain sur son visage...
Ligotée et enchaînée, dans le noir total où elle est plongée, Cora finit par s'assoupir.
Elle est réveillée par le retour brutal de la lumière crue.
-Salut, beauté!, lui lance Marc, en jetant depuis son épaule où il la portait, une forme inanimée dans le lit voisin du sien. On t'amènent de la compagnie... C'est pas gentil, cela?
Ses yeux s'habituant peu à peu à la lumière crue, Coraline distingue mieux la forme immobile, en travers du second lit.
Son sang se glace dans ses veines: La silhouette porte les même vêtements que Magali portait ce matin, quand elle l'a déposée à l'école.
Elle veut dire quelque chose, mais la toile isolante collée sur sa bouche l'en empêche.
-Hmmmm, mmmm!, ne parvient-elle à produire, pour tout son.
Jaco fait son entrée dans la pièce. A la main, il tient une fine baguette de bambou...
Magali remue faiblement...
-Tiens? La belle au bois dormant se réveille!, dirait-on!, commente Marc, en lui retirant le sac qui lui couvre encore la tête.
Elle cligne des yeux et regarde autour d'elle.
Une expression d'intense étonnement y passent quand elle découvre Coraline, nue, dans le lit à côté du sien.
-Maman? Mais que...
-Alors, « maman », fait Marc, en fixant Cora. Tu es contente que l'on te ramènes ta fille chérie, hein? Nous avons toujours été pour le rapprochement des familles, nous!, continue-t'il, en ricanant.
-Mais, mais, mais..., fait Jaco, en singeant une parfaite amabilité. Notre amie doit mourir de chaud, dans cette tenue, non?
-Très juste!, répond Marc, sur le même ton. Mets-toi à l'aise, comme ta mère, mon enfant! Ne regardes pas à nous; cela ne nous dérange pas!
-Que du contraire!, complète Jaco, les yeux brillants de convoitise. Les caméras tournent déjà, ajoute-t'il, à l'attention de son frère.
Assise sur le lit, Magali les regarde alternativement, incrédule.
-Vous... Vous croyez vraiment que je vais me foutre à poil devant vous, bande de nases?
-Jamais! Jamais, vous entendez!, achève-t'elle, en croisant les bras sur sa poitrine.
-Ne sois pas timide, voyons! Regarde ta mère: elle n'a pas hésité à se mettre dans cette tenue quand nous lui avons... suggéré!, fait Marc. Pas vrai, Jaco?
-Hmmm, hmmm!, fait Cora, en remuant frénétiquement la tête de gauche à droite.
-Jamais!, répète Magali, l'air buté. Même pas en rêve!
-Ecoute, fi-fille!, reprend Marc. Nous avons décidés que tu te mettrai à poil, que tu le veuilles ou non! Cela peut se passer sans douleur ou avec. A toi de décider!
-Allez vous faire f...!, fait Magali, les yeux luisants de haine, plus déterminée que jamais.
-J'ai assez ri!, fait Jaco. Il s'approche d'elle, la main qui tient la baguette de bambou levée, prête à frapper.
Magali serre les dents, en attendant le coup qui ne serait tarder.
-Et puis non! J'ai une meilleure idée...
Contournant le lit de Magali, il s'approche de celui de Cora.
-Tu ne changes pas d'avis? Tu en es bien certaine?, fait-il, menaçant.
-Va te faire enc..., pauvre c...!, obtient-il, pour toute réponse.
-Tu l'auras voulu!
Il lève la baguette et l'abat brutalement en travers du ventre dénudé de Cora.
La douleur qu'elle occasionne est abominable, mais Cora serre les dents: Pas un son ne sort des ses lèvres collées par la toile isolante.
Il recommence immédiatement puis une troisième fois...
-Aaah!, gémit faiblement Cora, malgré le bâillon, tandis que des stries rouges apparaissent là où la baguette a frappé.
-Alors? Tu obéis? Ou je te jure que quand j'aurai fini, on pourra jouer à OXO sur son ventre tant il y aura de lignes...
-OK!, OK! Arrêtez! Je me déshabille!, crie presque Magali.
-Tu vois quand tu veux..., commente Marc, hilare.
Une fois Magali dans la même tenue que Cora, Marc, prestement, tout comme il l'a fait avec sa maman, lui attache une chaine à la cheville gauche, à l'aide d' un imposant cadenas.
-On vous laisse, les filles!, fait Jaco. On est pas chiens: On te ligote pas et on va même vous laisser la lumière! Hein qu'on est gentils?
-Reposez-vous en attendant!, recommande Marc. On reviendra vous voir avec les autres, tout-à-l'heure...
A suivre

loudé Mallorca

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