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Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 61.

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Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 61. Empty Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 61.

Message  loudé Mallorca Lun 7 Avr - 19:05

Episode 61

-Et comment! Si tu n'avais pas eu la bonne idée de laisser ta maison à Michel, il n'y aurait plus qu'un immense trou ici, actuellement, fait-il, avant de se lancer dans la narration des faits.
Le doute n'est plus permis! C'est vraiment à moi que l'on cherche à nuire! Mais qui? Qui?

****

Dorian fait les cent pas dans son chalet-bureau. Il fulmine de rage!
Hubert vient de lui remonter sévèrement les bretelles.
Pis: Il lui a fait bien comprendre qu'il ne paierait plus rien tant qu'un nouveau « pépin » n'était pas arrivé à la famille Delcampe!
Il faut frapper un grand coup!, se dit-il. Sinon, adieu au fric vite gagné! Mais que faire? Que faire?
Son visage s'éclaire d'un sourire mauvais.
Il sort du bureau et s'en va rejoindre ses frères dans la caravane, au fond du terrain.
-Les gars, leur dit-il sitôt la porte de la caravane refermée derrière lui, je viens de me faire eng... comme du pus par le boss! Si nous ne faisons rien très vite, il ne paiera plus...
Un blanc passe, durant lequel Dorian examine le visage de chacun de ses frères avec un air sévère.
-Heureusement, continue-t'il, je viens d'avoir une idée! Voilà ce que nous allons faire...

****

Marcel a beau se creuser la tête: Il ne comprend pas ce qui arrive à la famille Delcampe!
Rejeté en arrière dans le fauteuil de son bureau, il se remémore ce que Pierre vient de lui dire par téléphone.
« On » a agressé son père, chez lui, à Pont-du-Roy!
Qui peut savoir que les parents de Pierre habitent là-bas, si ce n'est un familier?
Il s'empare de « son chemin de réflexion », comme il dit et y note: Agression de Jacques Delcampe.
Puis, en rouge, en grand et souligné: Qui? Un proche?
Pour la première fois, un doute l'assaille...
Presque à contre-coeur, il note sur sa feuille: Hubert de Jarvaux d'Arbois!
Cela collerait bien avec le personnage, ce genre de comportement!, se dit-il.
Décidément, je tourne en rond! Même si cet Hubert est derrière tout cela, comment l'en empêcher? Comment le retrouver? Personne ne l'a plus aperçu depuis que, comme Napoléon, il a quitté Waterloo, brisé et vaincu!
Plus pour faire quelque chose que par réelle motivation, il se lève, enfile un blouson fourré et monte dans sa voiture: 17h20, indique la montre au tableau de bord.
Dix minutes plus tard, il est dans l'avenue des Pruniers Bleus et s'apprête à sonner chez Mireille, la charmante voisine de Pierre qu'il a rencontrée quelques jours auparavant.
Avant même qu'il n'ai eu le temps de presser le bouton, la porte s'ouvre devant lui.
-Bonjour, Monsieur Marcel. Entrez!, fait-elle, en s'effaçant dans l'entrée. Je vous ai vu arriver depuis la fenêtre de ma cuisine...
-Je ne vous dérange pas, au moins?, s'inquiète Marcel.
-Pas le moins du monde!, lui répond-elle, en le précédant dans un salon meublé à l'ancienne, avec des fauteuils en chêne clair, massifs et confortables.
-Vous savez, pour une vieille célibataire comme moi, c'est toujours un plaisir de recevoir de la visite. Surtout pendant cette période hivernale! Les soirées sont parfois bien longues quand on vit seule!, continue-t'elle.
A qui le dîtes-vous!, pense Marcel , qui a 37 ans -même si il en paraît beaucoup plus- est toujours célibataire, lui aussi.
-Un café?, reprend Mireille. Ou autre chose? J'ai de la bière, du Whisky...
-Un café sera très bien, merci!
Diable! Quelle jolie femme!, pense Marcel, en examinant son interlocutrice à la dérobée. Trente-cinq ans, à toutes berzingues... Comment ne m'en suis-je pas aperçu à ma première visite?
Bravo, Monsieur le détective! Quel sens de l'observation!, rigole-t'il, intérieurement.
Comme si elle avait pu entendre sa pensée, Mireille se tourne vers lui et lui décoche un sourire qui, à lui seul, ferait fondre 20 bons kilomètres de banquise.
Le réchauffement de la planète? Voilà! Vous en connaissez la cause, désormais! Le simple sourire d'une femme! Et dire qu' elles ont toutes ont ce pouvoir, sur nous, les hommes!
Le sexe fort? C'est nous!, parait-il. Mon c... oui!
Les maîtres de l'univers? Ce sont elles, et elles seules!
Un seul sourire qu'elles nous décochent! Un seul! Et nous fondons illico!
Pas vrai, Messieurs? Non? Alors, je vous plains: Vous n'avez jamais pris la peine de contempler le sourire d'une femme!
Dommage pour vous! Vous ne savez pas quel trésor vous perdez!
-Et votre enquête, Monsieur Marcel? Cela avance?, l'interroge-t'elle, poliment.
-Hélas non! Je suis devant un mur et je ne progresse pas! C'est d'ailleurs pour cela que je me permet de passer vous voir...
-Et moi qui pensais que c'était uniquement pour moi que vous étiez là!, minaude-t'elle, en faisant mine de relever, d'une main fine, ses noirs cheveux mi-longs qui pendent librement sur sa nuque.
-Heu.. Je... Oui! Bien sûr! C'est pour cela aussi!, fait Marcel, en rougissant comme un collégien.
Qu'est-ce qui m'arrive, moi?, pense-t'il, dans le même temps. Voilà que je pique un fard, comme une rosière! 'Faut te reprendre, mon petit vieux! Que va-t'elle penser de toi?
-Mais je me demandais aussi, continue-t'il, redevenu professionnel d'un coup, si vous ne vous seriez pas souvenue d'un détail ou l'autre, concernant cette camionnette... Heu... Renault?, m'aviez-vous dit.
-Peugeot! Peugeot grise! Sans vitres!, fait-elle.
Un bon point pour elle! Elle ne s'est pas trompée dans la marque, malgré le petit piège que je lui ai tendu. Son témoignage est fiable!
-Peugeot! C'est cela! Ma langue a fourché!, fait Marcel, en souriant à son tour.
-Marcel, fait-elle. Je peux me permettre de t'appeler Marcel, n'est-ce-pas? Tu n'auras qu'à m'appeler Mireille et nous serons quittes... Ne me prends pas par une c...! Ta langue n'a pas fourché, comme tu dis: Tu voulais savoir si tu pouvais te fier à mon témoignage! Je me trompe?
-Euh... Je... Effectivement!, bafouille Marcel, furieux d'avoir été percé à jour si vite par une inconnue. Charmante, certes... Mais inconnue tout de même!
-N'aie crainte, Monsieur le détective!, poursuit-elle. Si j'ai un sens qui est bien développé, c'est celui de l'observation! J'enregistre tout! Souvent même involontairement.
-Si nous nous y mettons à deux, qui sait?, fait-elle, en s'asseyant dans le fauteuil face à celui dans lequel il a pris place. Je vais peut-être me souvenir d'une chose ou l'autre!
-Heu... Oui! Si vous... Si tu le dis!, fait Marcel, un peu déstabilisé par son attitude.
Ma parole! Mais elle me fait du rentre-dedans, la dame! Ce n'est pas désagréable, après tout...
-Commençons par le début. Donc, tu m'as dit qu'une camionnette...Peugeot, insiste-t'il, en souriant, te gênais le passage pour sortir tes poubelles...
Mireille ferme les yeux, comme pour mieux se concentrer, tout en l'écoutant attentivement.
-Essaye de te souvenir... Tu en as fait le tour de cette camionnette? Rien, vraiment rien, n'a retenu ton attention?, demande le détective, profitant de ce qu'elle a les yeux fermés pour la contempler sans retenue.
Mais qu'elle est jolie! C'est pas possible! Et avec ses yeux clos, comme en ce moment, elle m e fait penser aux portraits de Madone du catéchisme de mon enfance!
-Rien! Je cherche... Non! R... Si! Un autocollant, sur une des double portes arrières...
-Un autocollant bleu clair!, précise-t'elle. Il indiquait « Garage des Quatre-bras. Rue des Armuriers à Grand-Sart. »

A suivre

loudé Mallorca

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