Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 58.
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Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 58.
Episode 58
-Merci pour le verre, Monsieur Claude, fait Cora, mais maintenant nous devons absolument y aller: Nous avons encore deux à trois choses à montrer aux petites...
-Nous ne sommes pas..., commencent-elles, ensembles.
-Silence!, leur intime-je, en riant. On la connaît déjà cette chanson!
-Bonne journée à vous tous, ajoute encore Claude. Et mille excuses pour t' avoir pris pour quelqu'un qui..., dit-il à Cora.
-Il n'y a pas de mal!, répond-elle, sans le laisser terminer sa phrase. A bientôt!
Nous quittons la salle des fêtes. Caroline et Magali marchent devant nous, suivie par Cora et enfin moi, qui ferme la colonne.
Quand je vous disais que rien n'a changé dans cette salle...
Je ne remarque toujours pas la lame de parquet qui dépasse de l'alignement des autres...
Je l'accroche du bout du pied et part pour une sortie « ventre à terre » du plus ridicule effet.
Alertée par le bruit que je fais en tentant de me rattraper, Cora se retourne.
Juste à temps que pour me recevoir dans ses bras...
Nous restons un moment interdits puis un formidable fou-rire nous prend.
Non! Décidément, rien n'a changé ici!
Nous rions encore quand nous parvenons à côté de la GTI.
Cora en déverrouille les portières et je vais pour y monter quand Jo déboule devant moi, l'air mauvais.
-Tu ris encore de moi! Ce ne va pas se passer comme cela!, bafouille-t'il.
-Mais, Jo. Personne ne rit de toi, ici! Nous partons et...
Mais l'autre, dans sa soûlographie, ne veut rien entendre.
Il plonge sa main droite dans sa poche.
Quand il la ressort, j'y vois briller les vingt centimètres de lame d'un couteau à cran-d'arrêt!
-Ah! On est moins fier, hein, Delcampe!, fait-il, les yeux injectés de sang.
-Jo, dis-je d'une voix lasse. Pose-moi ce jouet: Tu risques de te faire mal!
Rien à faire! Jo veut en découdre avec moi et tout ce que je peux dire ou faire n'y change rien.
Il fait un large moulinet du bras et je vois la lame passer à quelques centimètres de mon visage.
Dans le lointain, j'entends la voix anxieuse de mes filles me crier un « Papa! » horrifié!
-Pierre! Attention!, crie Coraline, à son tour.
J'ai écarté les jambes et légèrement fléchi les genoux: Bien stable sur mes pieds, les bras légèrement tendus: j’attends l'attaque -hélas- irrévocable.
Voulant m'assister, Coraline fait le tour de la voiture et arrive derrière Jo...
Celui-ci, furieux de ma résistance, change de cible et fonce droit sur elle, le couteau droit devant lui.
-Dans la voiture, Cora!, lance-je, sèchement. Vite! Ne t'occupe pas de moi!
Dans le même temps, je fais un bond dans les airs et balance un coup de talon bien calibré dans l'épaule droite de l'ivrogne...
Tout l'alcool qu'il charrie dans ses veines l'empêche de ressentir la moindre douleur.
Il vacille une brève seconde et revient à la charge vers moi, cette fois, le couteau toujours menaçant.
-Jo! Enfin! Tu me connais! Arrête!, tente-je encore, d'un ton las.
Pour toute réponse, il fonce sur moi!
Cette fois-ci, sa lame se trouve à hauteur d'une partie de mon anatomie que j'aimerai -tant que faire se peut- garder entière. Ne serait-ce que pour pouvoir -sait-on jamais- un jour bricoler un petit frère ou une petite soeur à mes deux filles!
Que voulez-vous: Il y a des détails anatomiques auxquels -à tort ou à raison- on tient!
Je me casse en deux vers l'avant, bras tendus et poignets croisés.
Je le laisse venir...
Au moment où il lance son bras armé vers mon ventre, je le coince entre mes poignets et remonte vivement ma main gauche vers son épaule.
Une légère pression et son bras à lui se retrouve coincé entre sa propre épaule et mon coude...
Il tente un coup de pied...
Mauvaise idée, dans sa position...
Je pousse un peu plus fort sur son épaule.
La douleur qu'il ressent maintenant dans son bras, toujours prisonnier de mon coude, l'oblige à se plier en deux.
-Assez joué, gamin!, fais-je, en m'emparant du couteau de la main droite.
J'en referme la lame et le glisse dans ma poche.
-Confisqué!, dis-je, comme on le dit à un gosse en lui prenant son jouet après qu'il eut fait une grosse bêtise. Je te le rendrai lors de mon prochain passage à Pont-du-Roy!
-Lâche-moi, salaud! Tu me fais mal, gémit-il.
-Moi?, fais-je, innocemment, en accentuant un peu la pression sur son épaule.
-Aaaah! Arr... Arrête! Tu vas me casser le bras!
-T'es calmé? Tu me f... la paix, si je te lâche?
-Oui! Aaaaah! Oui, oui, oui!, crie-t'il.
-OK!, dis-je, en relâchant ma prise, tout en le poussant vers l'avant
Il s'étale de tout son long sur l'asphalte humide et froid de la place...
Sans plus m'en préoccuper, je m'en retourne vers la voiture.
L'expression du visage de Magali m'alerte; je jette un bref coup d'oeil par-dessus mon épaule.
Juste à temps que pour voir Jo, les poings réunis en marteau, qui s'apprête à m'attaquer dans le dos.
Je ne réfléchis pas; seuls mes réflexes jouent... et mon pied droit, que je lance en arrière, atterrit au bon milieu de son estomac. Sa bouche s'ouvre démesurément, à la recherche d'un peu d'air.
L'instant d'après, il contemple stupidement la flaque jaune-brun qu'il a à ses pieds: Tout ce qu'il a bu jusque maintenant est étalé sur la petite place.
Il devrait me remercier: Je l'ai dessoûlé d'un seul coup!
Cette fois, je ne m'attarde plus: Je monte dans la Golf et Cora démarre, en faisant hurler les pneus.
Vous savez quoi? Je n'ai même plus envie de la réprimander sur sa façon de conduire...
Nous retrouvons sans encombre la grand-route que nous avions du quitter pour entrer dans le village.
-Et voici mon premier garage, les filles!, dis-je, avec une note de fierté dans la voix quand nous passons devant.
-Tiens? Il y a une friterie sur le parking, maintenant!, remarque-je, à haute voix.
Une seule voix s'élève de la banquette arrière derrière nous, bien que la phrase qu'elle articule sorte de deux bouches différentes:
-Des frites? Mmmm...
Cora rétrograde rapidement et vient s'arrêter sur le parking, devant l'établissement:
-Allez! Allons-y! C'est ma tournée!, fait-elle, en riant.
Une bonne demi-heure plus tard, l'estomac lesté d'une solide portion de frites-mayonnaise et d'une brochette de viande, (Un truc bien léger, quoi! De quoi prendre 3 kilos rien qu'en regardant les portions..) nous nous réinstallons dans la Golf.
Si on m'avait dit qu'un jour que je mangerai des frites ici, songe-je, amusé.
-Tu veux aller rendre visite à Jean-Marc, tant que nous sommes dans les parages?, m'interroge Cora.
-Une autre fois!, fais-je. Le connaissant, il va nous retenir si longtemps que nous n'aurons même pas le temps d'aller voir mes parents!
-Comme tu veux!, me fait Cora, en redémarrant
Théoriquement, nous devrions tourner à droite, au prochain carrefour, pour arriver au domicile de
mes parents. Cora ne ralentit même pas et continue sur la nationale.
-Tu vas où?, l'interroges-je.
-Je veux absolument revoir quelque chose, me dit-elle, énigmatique.
-Sart-au-Leu, par exemple?, répond-je, souriant.
A suivre
-Merci pour le verre, Monsieur Claude, fait Cora, mais maintenant nous devons absolument y aller: Nous avons encore deux à trois choses à montrer aux petites...
-Nous ne sommes pas..., commencent-elles, ensembles.
-Silence!, leur intime-je, en riant. On la connaît déjà cette chanson!
-Bonne journée à vous tous, ajoute encore Claude. Et mille excuses pour t' avoir pris pour quelqu'un qui..., dit-il à Cora.
-Il n'y a pas de mal!, répond-elle, sans le laisser terminer sa phrase. A bientôt!
Nous quittons la salle des fêtes. Caroline et Magali marchent devant nous, suivie par Cora et enfin moi, qui ferme la colonne.
Quand je vous disais que rien n'a changé dans cette salle...
Je ne remarque toujours pas la lame de parquet qui dépasse de l'alignement des autres...
Je l'accroche du bout du pied et part pour une sortie « ventre à terre » du plus ridicule effet.
Alertée par le bruit que je fais en tentant de me rattraper, Cora se retourne.
Juste à temps que pour me recevoir dans ses bras...
Nous restons un moment interdits puis un formidable fou-rire nous prend.
Non! Décidément, rien n'a changé ici!
Nous rions encore quand nous parvenons à côté de la GTI.
Cora en déverrouille les portières et je vais pour y monter quand Jo déboule devant moi, l'air mauvais.
-Tu ris encore de moi! Ce ne va pas se passer comme cela!, bafouille-t'il.
-Mais, Jo. Personne ne rit de toi, ici! Nous partons et...
Mais l'autre, dans sa soûlographie, ne veut rien entendre.
Il plonge sa main droite dans sa poche.
Quand il la ressort, j'y vois briller les vingt centimètres de lame d'un couteau à cran-d'arrêt!
-Ah! On est moins fier, hein, Delcampe!, fait-il, les yeux injectés de sang.
-Jo, dis-je d'une voix lasse. Pose-moi ce jouet: Tu risques de te faire mal!
Rien à faire! Jo veut en découdre avec moi et tout ce que je peux dire ou faire n'y change rien.
Il fait un large moulinet du bras et je vois la lame passer à quelques centimètres de mon visage.
Dans le lointain, j'entends la voix anxieuse de mes filles me crier un « Papa! » horrifié!
-Pierre! Attention!, crie Coraline, à son tour.
J'ai écarté les jambes et légèrement fléchi les genoux: Bien stable sur mes pieds, les bras légèrement tendus: j’attends l'attaque -hélas- irrévocable.
Voulant m'assister, Coraline fait le tour de la voiture et arrive derrière Jo...
Celui-ci, furieux de ma résistance, change de cible et fonce droit sur elle, le couteau droit devant lui.
-Dans la voiture, Cora!, lance-je, sèchement. Vite! Ne t'occupe pas de moi!
Dans le même temps, je fais un bond dans les airs et balance un coup de talon bien calibré dans l'épaule droite de l'ivrogne...
Tout l'alcool qu'il charrie dans ses veines l'empêche de ressentir la moindre douleur.
Il vacille une brève seconde et revient à la charge vers moi, cette fois, le couteau toujours menaçant.
-Jo! Enfin! Tu me connais! Arrête!, tente-je encore, d'un ton las.
Pour toute réponse, il fonce sur moi!
Cette fois-ci, sa lame se trouve à hauteur d'une partie de mon anatomie que j'aimerai -tant que faire se peut- garder entière. Ne serait-ce que pour pouvoir -sait-on jamais- un jour bricoler un petit frère ou une petite soeur à mes deux filles!
Que voulez-vous: Il y a des détails anatomiques auxquels -à tort ou à raison- on tient!
Je me casse en deux vers l'avant, bras tendus et poignets croisés.
Je le laisse venir...
Au moment où il lance son bras armé vers mon ventre, je le coince entre mes poignets et remonte vivement ma main gauche vers son épaule.
Une légère pression et son bras à lui se retrouve coincé entre sa propre épaule et mon coude...
Il tente un coup de pied...
Mauvaise idée, dans sa position...
Je pousse un peu plus fort sur son épaule.
La douleur qu'il ressent maintenant dans son bras, toujours prisonnier de mon coude, l'oblige à se plier en deux.
-Assez joué, gamin!, fais-je, en m'emparant du couteau de la main droite.
J'en referme la lame et le glisse dans ma poche.
-Confisqué!, dis-je, comme on le dit à un gosse en lui prenant son jouet après qu'il eut fait une grosse bêtise. Je te le rendrai lors de mon prochain passage à Pont-du-Roy!
-Lâche-moi, salaud! Tu me fais mal, gémit-il.
-Moi?, fais-je, innocemment, en accentuant un peu la pression sur son épaule.
-Aaaah! Arr... Arrête! Tu vas me casser le bras!
-T'es calmé? Tu me f... la paix, si je te lâche?
-Oui! Aaaaah! Oui, oui, oui!, crie-t'il.
-OK!, dis-je, en relâchant ma prise, tout en le poussant vers l'avant
Il s'étale de tout son long sur l'asphalte humide et froid de la place...
Sans plus m'en préoccuper, je m'en retourne vers la voiture.
L'expression du visage de Magali m'alerte; je jette un bref coup d'oeil par-dessus mon épaule.
Juste à temps que pour voir Jo, les poings réunis en marteau, qui s'apprête à m'attaquer dans le dos.
Je ne réfléchis pas; seuls mes réflexes jouent... et mon pied droit, que je lance en arrière, atterrit au bon milieu de son estomac. Sa bouche s'ouvre démesurément, à la recherche d'un peu d'air.
L'instant d'après, il contemple stupidement la flaque jaune-brun qu'il a à ses pieds: Tout ce qu'il a bu jusque maintenant est étalé sur la petite place.
Il devrait me remercier: Je l'ai dessoûlé d'un seul coup!
Cette fois, je ne m'attarde plus: Je monte dans la Golf et Cora démarre, en faisant hurler les pneus.
Vous savez quoi? Je n'ai même plus envie de la réprimander sur sa façon de conduire...
Nous retrouvons sans encombre la grand-route que nous avions du quitter pour entrer dans le village.
-Et voici mon premier garage, les filles!, dis-je, avec une note de fierté dans la voix quand nous passons devant.
-Tiens? Il y a une friterie sur le parking, maintenant!, remarque-je, à haute voix.
Une seule voix s'élève de la banquette arrière derrière nous, bien que la phrase qu'elle articule sorte de deux bouches différentes:
-Des frites? Mmmm...
Cora rétrograde rapidement et vient s'arrêter sur le parking, devant l'établissement:
-Allez! Allons-y! C'est ma tournée!, fait-elle, en riant.
Une bonne demi-heure plus tard, l'estomac lesté d'une solide portion de frites-mayonnaise et d'une brochette de viande, (Un truc bien léger, quoi! De quoi prendre 3 kilos rien qu'en regardant les portions..) nous nous réinstallons dans la Golf.
Si on m'avait dit qu'un jour que je mangerai des frites ici, songe-je, amusé.
-Tu veux aller rendre visite à Jean-Marc, tant que nous sommes dans les parages?, m'interroge Cora.
-Une autre fois!, fais-je. Le connaissant, il va nous retenir si longtemps que nous n'aurons même pas le temps d'aller voir mes parents!
-Comme tu veux!, me fait Cora, en redémarrant
Théoriquement, nous devrions tourner à droite, au prochain carrefour, pour arriver au domicile de
mes parents. Cora ne ralentit même pas et continue sur la nationale.
-Tu vas où?, l'interroges-je.
-Je veux absolument revoir quelque chose, me dit-elle, énigmatique.
-Sart-au-Leu, par exemple?, répond-je, souriant.
A suivre
loudé Mallorca- Messages : 103
Date d'inscription : 16/12/2013
Age : 67
Localisation : Waterloo. Belgique
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