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Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 74.

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Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 74. Empty Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 74.

Message  loudé Mallorca Mer 23 Avr - 22:04

Episode 74

-Le commissaire Clément, de la PJ de Bruxelles recevrait, par un hasard extraordinaire, un courrier anonyme avec vos noms, photos, adresses et le récit minutieux de vos histoires..., ment Hubert, avec l'aplomb d'un avocat véreux. (Paraît que cela existe ! Si,si : Je vous l'assure!)
En fait, il vient juste de penser qu'il peut, lui aussi, profiter un peu du magot que ces crapules vont se faire sur son dos.
Après tout, il est le père et le grand-père de la « marchandise ».
Si il n'avait pas été là, les filles n'existeraient pas non plus!
Et elles lui ont coûté cher, à lui aussi!
Il n'est que normal que je rentre un peu dans mes frais!, se dit-il encore, sans le moindre sentiment.
-OK!, cède Dorian, l'air résigné. Va pour vingt pour cent!
-A la bonne heure, mon cher ami!, fait Hubert, en lui tendant la main. Vous voyez que nous étions faits pour nous entendre!
Hypocritement, Dorian saisit la main tendue et la serre, cordial.
-Mais oui! Nous sommes entre gens de bonne compagnie, fait-il, avec un regard appuyé vers son frère Marc. Nous n'allions pas nous disputer pour si peu!
Marc comprend l'invitation muette « au quart de tour ».
-C'est pas tout cela!, fait-il. En attendant de devenir riche comme Crésus, j'ai encore un peu de boulot à faire dehors!
-A très bientôt, Monsieur Henri!, continue-t'il, en adressant un coup de tête en direction d'Hubert, avant de sortir du hangar.
-Bon! Bien je vais y aller moi aussi, fait ce dernier. Je repasserai demain ou après demain pour voir si vous avez capturé la dernière du lot.
-Bonne soirée, Monsieur Henri!, fait poliment Jaco.
-Merci! A vous de même!
Pas cinq minutes plus tard, Marc rentre à nouveau dans le hangar, un large sourire sur sa face ingrate.
-Alors?, l'interroge Dorian.
-'Fait!, lui répond-il. Il est dans le coffre de sa voiture!
-Vous deux, dit Dorian avant de sortir, Marc sur les talons, restez ici! Défense d'approcher nos invitées, hein! Elles doivent rester en bon état! Nous allons juste raccompagner ce bon Monsieur
Henri, Marc et moi!
Parvenu à la BMW, Dorian en ouvre le coffre arrière.
Hubert y git, la tête ensanglantée, couché en chien de fusil sur le plancher.
-Vingt pour cent! Tu parles!, fait Dorian, un rictus de méchanceté sur les lèvres. Cela n'a pas été trop dur?, demande-t'il encore à Marc.
-Penses-tu! Un cric Toyota contre une tête..., répond Marc, en ricanant. Qui a gagné, crois-tu?
Il referme le coffre et s'installe au volant de la puissante berline.
Il fait déjà bien noir quand une BMW série cinq, grise métallisée et une Renault Clio Grise également, quittent « roues dans roues » le chantier de démolition « Durion & frères » pour prendre la direction de Braine-l'alleud, ce soir du lundi 21 avril.

Chapitre 16

Il est un peu plus de onze heures mardi le 22 avril, quand la sonnerie du téléphone retentit dans le bureau de la « Falcon agency ».
Posant la tasse de café qu'il tient à la main, Marcel décroche...
-Bonjour Monsieur, fait une voix vaguement familière au détective. Vous êtes bien le Marcel qui venu chez moi, il y a quelques mois, pour examiner l'épave de la voiture de Monsieur Delcampe?
Immédiatement, Marcel « situe » son interlocuteur:
-Monsieur Cédric! Quel bon vent vous amène?
-Hélas, je crains que ce ne soit pas précisément un « bon » vent, lui répond Cédric.
Tout de suite attentif, le détective lance dans le cornet du téléphone:
-Je vous écoute! Que se passe-t'il?
-Il semble que Pierre, Coraline et une de leurs filles aient disparus sans laisser de traces, hier, dans la journée... La petite Caroline est folle d'inquiétude: Cela ne ressemble à aucun membre de sa famille de disparaître comme cela....
-Elle n'a plus de nouvelle depuis quand?, interroge encore le détective, d'un ton professionnel.
-Hé bien... Coraline a déposé ses filles à l'école, hier matin. Depuis; plus de nouvelles... De personne! Je ne sais vraiment pas quoi faire ou que lui dire pour la rassurer.
-Vous avez bien fait de m'appeler! Je m'en occupe toutes affaires cessantes! Vous avez un numéro de téléphone? Je vous tiens au courant!
Pas cinq minutes plus tard, Marcel est en ligne avec Sonia, la secrétaire de Pierre:
-Il n'est pas venu aujourd'hui?, fait Marcel, pensif. Et quand il est parti, hier... Il vous semblait normal?
-Quoi? Comment bouleversé? Sa femme? Un accident? Qui vous a prévenu de cela? L'inspecteur comment? Jean-Pierre Denuit? De la police de Braine-l'alleud? OK! Merci, fait-il, raccrochant, sans même adresser à sa correspondante les salutations aimables dont il est coutumier.
-Voyons..., dit-il à haute voix. Police... Police... Ah! Ici: Police de Braine-l'alleud, fait-il en soulignant en rouge le numéro qu'il vient de trouver dans un agenda communal, dont il ne se rappelle même plus comment il a atterri sur son bureau.
-Allô? Oui, bonjour Monsieur. Pourrais-je parler à l'inspecteur Denuit, s'il-vous-plait? Jean-Pierre Denuit...
Un blanc, puis la voix du policier, assez sèche, à l'autre bout du fil:
-Il n'y a pas de Denuit chez nous! Bonne journée, Monsieur.
En raccrochant, Marcel est pensif.
Qu'est-ce que c'est que cette histoire là, encore? Sonia a pourtant bien dit: Jean-Pierre Denuit!
Et si Cora a réellement un accident... Où peut-elle bien être?
Il se tape le poing droit dans la paume de la main de la main gauche, imitant sans le vouloir
le commissaire Bourrel, dans les « Cinq dernières minutes », cette vieille série télévisée des années soixante.
-A l'hôpital, bien sûr!
Poursuivant son raisonnement logique, il se dit que, si accident il y a eu, il a du se passer soit sur la commune de Waterloo, soit sur celle de Braine-l'alleud puisqu'elle conduisait ses filles à l'école avant d'aller travailler... Dans les deux cas, un seul hôpital a pu l'accueillir...
Il reprend le téléphone.
-Hôpital de Braine-l'alleud, bonjour. Que puis-je pour vous?, fait une réceptionniste dans l'écouteur du bigophone. (Décidément, il travaille vraiment beaucoup, celui-là, dans cette histoire!! Merci Monsieur Bell! Vous nous avez pondu une bien belle invention, avec votre téléphone! Et en même temps, bien involontairement, vous m'avez bien aidé: Tu imagines, ami lecteur? Si, au lieu d'un simple coup de fil, je devais à chaque fois envoyer un pigeon-voyageur? Et attendre la réponse...)
-Bonjour Madame. Je voulais simplement prendre des nouvelles d'une personne que l'on dû vous amenez hier, dans la matinée... Coraline Dejare...
-Une seconde, Monsieur. Je consulte la liste des admissions... Non! Désolée... Il n'y a personne de ce nom ici.
-Vous êtes sûre?, fait Marcel. Peut-être au nom de Coraline de Jarvaux d'Arbois?
Il entend la réceptionniste tourner les pages d'un cahier...
-Non! Personne à ce nom-là non plus!
-Alors... Peut-être a-t'elle admise sous le nom de son compagnon?, insiste-t'il encore. Delcampe?
-Delcampe..., fait son interlocutrice. Delcampe...
-Ah!? J'ai un Delcampe, Pierre, admis hier, en toute fin de journée, venant de la clinique de Boisfort...
A suivre

loudé Mallorca

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