Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 65.
Page 1 sur 1
Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 65.
Episode 65
-Merci beaucoup, Monsieur! Vos renseignements me sont très précieux!, fait Marcel, en souriant.
-Encore une chose, reprend-il. Le ferrailleur chez qui vous avez déposé votre vieille camionnette... Il existe encore?
-Oui, oui! Il est sur la route de Namur. A droite, juste avant le passage à niveau. Vous ne pouvez pas le rater: Il y a un grand panneau sur son mur: « Durion. Toutes pièces de réemploi » ou quelque chose d'approximatif.
Cinq minutes plus tard, Marcel, au volant de sa voiture, est en vue du passage à niveau.
Il ralentit. Par chance, les barrières se ferment devant les deux voitures qui le précède, l'obligeant a stopper juste devant le portail grand ouvert de la casse: Il peut observer tout à loisir ce qui s'y passe!
Ou plutôt, il le pourrait car soudain, un grand coup de klaxon qui retentit à son oreille gauche, le fait violemment sursauter: Une Dodge Ram bleue, carrossée en pick-up et chargée de chevron de bois veut entrer dans la casse automobile.
Marcel jette un bref coup d'oeil dans son rétroviseur intérieur et, constatant que la voie est libre derrière lui, entame une marche arrière pour dégager l'entrée.
Le pick-up s'y engage, après lui avoir fait un appel de ses six phares, dont deux sur le toit, pour le remercier.
Il a encore le temps d'apercevoir un jeune chien, un Bernois, venu faire la fête aux nouveaux arrivants puis, les barrières s'étant relevées, il est bien forcé de redémarrer.
Par acquit de conscience, il roule environ trois kilomètres avant de revenir sur ses pas et de refaire un passage au ralenti devant la casse.
L'énorme pick-up bleu est toujours là, garé devant un chalet de bois en mauvais état.
Un homme, encore assez jeune, d'après ce qu'il peut en juger de là où il se trouve, est en train de le décharger -assez mollement- du bois contenu dans sa benne.
****
A la mi-avril, Dominique et Pedro nous ont fait la surprise de venir nous voir, en Belgique.
Comme à chacune de leur visite, l'ambiance est chaude et agréable.
Pedro nous a certifié que, si tout se déroulait comme prévu, dans quinze jours déjà, ils allaient emménager dans la nouvelle maison.
-Il n'y reste que l'électricité à terminer. Pour quand vous y viendrez à Pâques, l'extérieur sera encore un chantier... Mais pour l'été, vous verrez que tout sera opérationnel!, a-t'il dit encore, après avoir refermé l'album de photos qui relate en image l'avancement des travaux.
-De toute façon, dis-je, je ne comptais pas loger dans cette maison, à Pâques. Nous avons toujours l'appartement... Et puis, si nécessaire, je connais un petit hôtel pas trop mal! Sa patronne a bien sale caractère...
Je n'ai que l'un temps de faire un petit saut de carpe sur le côté pour éviter la petite tape que Cora veut m'envoyer, en riant.
-Incroyable, hein, papa?, a fait Magali. Quand on pense à l'état dans lequel elle se trouvait!
-Hé oui!, a répondu Cora, en riant toujours, de ce rire frais qui me rends fou d'amour. Mais cela, c'est tout Pierre! Tout ce qu'il touche ou fait devient beau! Presque immédiatement!
-N'exagère pas, veux-tu?, dis-je, en riant. Je fais ce que je peux pour rendre mon entourage heureux! C'est normal, non?
-Pour toi, peut-être!, fait sentencieusement Dominique, collée à son Pedro. Demande à Hubert ce qu'il en pense, tiens! Lui, il a une fâcheuse tendance à faire exactement le contraire...
-Bah; il y a des exceptions à tout! Moi, je considère que j'ai beaucoup de chance et qu'il est normal que tout mon entourage en profite! Même le personnel de mes entreprises!
-En parlant d'entreprise, Dominique... Il y a bien longtemps que tu n'es pas venue au bureau!
-Bien longtemps? Tu veux rire! La dernière fois que je suis allée, cela remonte au début de l'année passée.
-Et moi, dit Cora, c'est bien simple: Je n'y ai jamais mis les pieds! Tu ne me l'as jamais demandé, remarque!
-Nous non plus!, font les filles, en échos.
-Jamais?, fais-je sincèrement surpris.
C'est vrai que je n'ai jamais pensé à les emmener avec moi...
-On va arranger cela tout de suite! Je vais vous faire visiter mon domaine immédiatement!
-Un samedi?, fait Dominique, surprise. Cela doit être d'un lugubre, ce grand bâtiment vide... Déjà que ce n'était pas folichon la dernière fois que j'y ai mis les pieds, avec Hubert.
-Tu seras surprise de constater combien tout cela a changé!, dis-je, avec un léger sourire. Je... J'y ai financé quelques petits aménagements, autour des bureaux...
Les week-end de beau temps, comme aujourd'hui, il fait noir de monde chez « ADP », désormais.
-Du moins à ce que l'on m'en a dit: Je n'ai jamais eu encore l'occasion de vérifier par moi-même, termine-je.
Une demi-heure plus tard, moi, au volant de ma Renault, avec les filles et Cora, au volant de sa Golf, avec Pedro et Dominique, nous arrêtons devant la barrière d' « ADP Industries ».
Reconnaissant ma voiture, Henri se précipite, un large sourire sur la face.
-Monsieur Pierre! Quel plaisir de vous voir ici un samedi!, fait-il, en me tendant la main.
Dans la Golf, Dominique est stupéfaite!
-Le gardien vient le saluer en lui serrant la main? Si il avait eu le malheur de simplement adresser la parole à Hubert en son temps... il pouvait immédiatement prendre la porte!, fait-elle à Cora, les yeux ronds, en fixant la scène qui se déroule devant elle.
-A ce point-là?, fait Cora, pas étonnée par ce qu'elle entend sortant de la bouche de sa maman.
-Même pire! Avec lui, au moins un des gardiens devait être dehors, en permanence, par n'importe quel temps! Au garde-à-vous à côté de la barrière...
-Je vous ouvre, Monsieur Pierre!, reprend Henri. Il y a beaucoup de monde, aujourd'hui, continue-t'il.
Nous franchissons la barrière et arrivons au parking, devant le building.
Effectivement, alors que dans n'importe quelle autre entreprise, le parking est désert le samedi, chez moi, il est complet! Cora a un mal fou à trouver une place libre pour sa voiture.
-Laisse-là devant la porte principale! Les gardiens me connaissent: Ils ne diront rien!, lui fais-je, en riant.
La visite des bâtiments eux-mêmes est vite bâclée. La cafétéria est fermée et, mis à part l'étage qui m'est dévolu avec mon luxueux bureau, il n'y a pas grand chose à y voir.
-Ah, ce bureau!, a fait Dominique, en y pénétrant. Les rares fois où j'y suis venue, j'étais confinée des heures durant dans le petit salon, là, derrière, fait-elle, en désignant la pièce où il se trouve.
-Tu as bien fait de te débarrasser des horreurs précolombiennes qu'il avait amassées ici, Pierre!, continue-t'elle. C'était vraiment affreux!
-Peut-être, dis-je. Mais si tu savais le prix que l'on m'en donné... J'ai financé la restauration de la piste de santé que vous avez certainement remarqué en arrivant, rien qu'avec le produit de leur vente!
-Quelle belle vue tu as, papa! Il y a quelque chose dans ces bois que l'on voit là?, m'interroge Caro.
-Ah oui; il y a quelque chose! C'est même principalement pour voir ce « quelque chose » que je vous ai emmenées ici!
-Allons-y, alors!, fait Magali. Les bureaux, moi... Bien que le tien soit exceptionnel, il faut le reconnaître!, s' empresse-t'elle d'ajouter.
Quand nous sortons de l'ascenseur, au rez-de-chaussée, j'ai la surprise de me retrouver nez-à-nez avec Monsieur Franck.
-Monsieur Pierre! Quelle bonne surprise!, s' exclame-t'il.
-La surprise est pour moi, fais-je. Que diable faites-vous ici au lieu de vous occuper de vos petit-enfants, par une si belle journée?
A suivre
-Merci beaucoup, Monsieur! Vos renseignements me sont très précieux!, fait Marcel, en souriant.
-Encore une chose, reprend-il. Le ferrailleur chez qui vous avez déposé votre vieille camionnette... Il existe encore?
-Oui, oui! Il est sur la route de Namur. A droite, juste avant le passage à niveau. Vous ne pouvez pas le rater: Il y a un grand panneau sur son mur: « Durion. Toutes pièces de réemploi » ou quelque chose d'approximatif.
Cinq minutes plus tard, Marcel, au volant de sa voiture, est en vue du passage à niveau.
Il ralentit. Par chance, les barrières se ferment devant les deux voitures qui le précède, l'obligeant a stopper juste devant le portail grand ouvert de la casse: Il peut observer tout à loisir ce qui s'y passe!
Ou plutôt, il le pourrait car soudain, un grand coup de klaxon qui retentit à son oreille gauche, le fait violemment sursauter: Une Dodge Ram bleue, carrossée en pick-up et chargée de chevron de bois veut entrer dans la casse automobile.
Marcel jette un bref coup d'oeil dans son rétroviseur intérieur et, constatant que la voie est libre derrière lui, entame une marche arrière pour dégager l'entrée.
Le pick-up s'y engage, après lui avoir fait un appel de ses six phares, dont deux sur le toit, pour le remercier.
Il a encore le temps d'apercevoir un jeune chien, un Bernois, venu faire la fête aux nouveaux arrivants puis, les barrières s'étant relevées, il est bien forcé de redémarrer.
Par acquit de conscience, il roule environ trois kilomètres avant de revenir sur ses pas et de refaire un passage au ralenti devant la casse.
L'énorme pick-up bleu est toujours là, garé devant un chalet de bois en mauvais état.
Un homme, encore assez jeune, d'après ce qu'il peut en juger de là où il se trouve, est en train de le décharger -assez mollement- du bois contenu dans sa benne.
****
A la mi-avril, Dominique et Pedro nous ont fait la surprise de venir nous voir, en Belgique.
Comme à chacune de leur visite, l'ambiance est chaude et agréable.
Pedro nous a certifié que, si tout se déroulait comme prévu, dans quinze jours déjà, ils allaient emménager dans la nouvelle maison.
-Il n'y reste que l'électricité à terminer. Pour quand vous y viendrez à Pâques, l'extérieur sera encore un chantier... Mais pour l'été, vous verrez que tout sera opérationnel!, a-t'il dit encore, après avoir refermé l'album de photos qui relate en image l'avancement des travaux.
-De toute façon, dis-je, je ne comptais pas loger dans cette maison, à Pâques. Nous avons toujours l'appartement... Et puis, si nécessaire, je connais un petit hôtel pas trop mal! Sa patronne a bien sale caractère...
Je n'ai que l'un temps de faire un petit saut de carpe sur le côté pour éviter la petite tape que Cora veut m'envoyer, en riant.
-Incroyable, hein, papa?, a fait Magali. Quand on pense à l'état dans lequel elle se trouvait!
-Hé oui!, a répondu Cora, en riant toujours, de ce rire frais qui me rends fou d'amour. Mais cela, c'est tout Pierre! Tout ce qu'il touche ou fait devient beau! Presque immédiatement!
-N'exagère pas, veux-tu?, dis-je, en riant. Je fais ce que je peux pour rendre mon entourage heureux! C'est normal, non?
-Pour toi, peut-être!, fait sentencieusement Dominique, collée à son Pedro. Demande à Hubert ce qu'il en pense, tiens! Lui, il a une fâcheuse tendance à faire exactement le contraire...
-Bah; il y a des exceptions à tout! Moi, je considère que j'ai beaucoup de chance et qu'il est normal que tout mon entourage en profite! Même le personnel de mes entreprises!
-En parlant d'entreprise, Dominique... Il y a bien longtemps que tu n'es pas venue au bureau!
-Bien longtemps? Tu veux rire! La dernière fois que je suis allée, cela remonte au début de l'année passée.
-Et moi, dit Cora, c'est bien simple: Je n'y ai jamais mis les pieds! Tu ne me l'as jamais demandé, remarque!
-Nous non plus!, font les filles, en échos.
-Jamais?, fais-je sincèrement surpris.
C'est vrai que je n'ai jamais pensé à les emmener avec moi...
-On va arranger cela tout de suite! Je vais vous faire visiter mon domaine immédiatement!
-Un samedi?, fait Dominique, surprise. Cela doit être d'un lugubre, ce grand bâtiment vide... Déjà que ce n'était pas folichon la dernière fois que j'y ai mis les pieds, avec Hubert.
-Tu seras surprise de constater combien tout cela a changé!, dis-je, avec un léger sourire. Je... J'y ai financé quelques petits aménagements, autour des bureaux...
Les week-end de beau temps, comme aujourd'hui, il fait noir de monde chez « ADP », désormais.
-Du moins à ce que l'on m'en a dit: Je n'ai jamais eu encore l'occasion de vérifier par moi-même, termine-je.
Une demi-heure plus tard, moi, au volant de ma Renault, avec les filles et Cora, au volant de sa Golf, avec Pedro et Dominique, nous arrêtons devant la barrière d' « ADP Industries ».
Reconnaissant ma voiture, Henri se précipite, un large sourire sur la face.
-Monsieur Pierre! Quel plaisir de vous voir ici un samedi!, fait-il, en me tendant la main.
Dans la Golf, Dominique est stupéfaite!
-Le gardien vient le saluer en lui serrant la main? Si il avait eu le malheur de simplement adresser la parole à Hubert en son temps... il pouvait immédiatement prendre la porte!, fait-elle à Cora, les yeux ronds, en fixant la scène qui se déroule devant elle.
-A ce point-là?, fait Cora, pas étonnée par ce qu'elle entend sortant de la bouche de sa maman.
-Même pire! Avec lui, au moins un des gardiens devait être dehors, en permanence, par n'importe quel temps! Au garde-à-vous à côté de la barrière...
-Je vous ouvre, Monsieur Pierre!, reprend Henri. Il y a beaucoup de monde, aujourd'hui, continue-t'il.
Nous franchissons la barrière et arrivons au parking, devant le building.
Effectivement, alors que dans n'importe quelle autre entreprise, le parking est désert le samedi, chez moi, il est complet! Cora a un mal fou à trouver une place libre pour sa voiture.
-Laisse-là devant la porte principale! Les gardiens me connaissent: Ils ne diront rien!, lui fais-je, en riant.
La visite des bâtiments eux-mêmes est vite bâclée. La cafétéria est fermée et, mis à part l'étage qui m'est dévolu avec mon luxueux bureau, il n'y a pas grand chose à y voir.
-Ah, ce bureau!, a fait Dominique, en y pénétrant. Les rares fois où j'y suis venue, j'étais confinée des heures durant dans le petit salon, là, derrière, fait-elle, en désignant la pièce où il se trouve.
-Tu as bien fait de te débarrasser des horreurs précolombiennes qu'il avait amassées ici, Pierre!, continue-t'elle. C'était vraiment affreux!
-Peut-être, dis-je. Mais si tu savais le prix que l'on m'en donné... J'ai financé la restauration de la piste de santé que vous avez certainement remarqué en arrivant, rien qu'avec le produit de leur vente!
-Quelle belle vue tu as, papa! Il y a quelque chose dans ces bois que l'on voit là?, m'interroge Caro.
-Ah oui; il y a quelque chose! C'est même principalement pour voir ce « quelque chose » que je vous ai emmenées ici!
-Allons-y, alors!, fait Magali. Les bureaux, moi... Bien que le tien soit exceptionnel, il faut le reconnaître!, s' empresse-t'elle d'ajouter.
Quand nous sortons de l'ascenseur, au rez-de-chaussée, j'ai la surprise de me retrouver nez-à-nez avec Monsieur Franck.
-Monsieur Pierre! Quelle bonne surprise!, s' exclame-t'il.
-La surprise est pour moi, fais-je. Que diable faites-vous ici au lieu de vous occuper de vos petit-enfants, par une si belle journée?
A suivre
loudé Mallorca- Messages : 103
Date d'inscription : 16/12/2013
Age : 67
Localisation : Waterloo. Belgique
Sujets similaires
» Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 55.
» Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 34.
» Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 14.
» Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 78.
» Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 61.
» Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 34.
» Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 14.
» Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 78.
» Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 61.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum