Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 21.
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Coraline & Pierre: La vengeance de de Jarvaux d'Arbois. Episode 21.
Bonsoir tout le monde!
Voici la suite de votre histoire...
Bonne soirée et bonne lecture!
Episode 21
-Maman, s'il-te-plait..., se plaint Caroline qui n'a pas osé prononcer un mot jusqu'ici.
-Ah, oui! Pardon! Maria, Caroline ne comprend pas un traître mot d'espagnol. On peut reprendre en français?
-Bien sûr! Je n'en reviens pas! Comment l'as-tu retrouvée?, fait-elle, avec son charmant accent.
-C'est une longue histoire... Je te la raconterai plus tard! Pour le moment, je tenais vraiment à ce que tu la rencontres. Tu vois, finalement que...l'amour triomphe toujours!, dit Coraline, avec un grand sourire, en serrant sa grande fille dans son bras.
-Mais?, dis-moi, reprend-elle aussitôt, curieuse. Qui est cette Magali avec laquelle tu l' as confondue?
-Ah, Magali!, répond Maria dans un soupir triste. C'est une pauvre gamine que ses parents m'ont confié...
-Oui!, je m'en doute! C'est la spécialité de la maison!, rétorque Coraline, en se souvenant de sa propre arrivée à Villa Luna.
-Son histoire ressemble étrangement à la tienne, ma fille, dit rêveusement Maria. Mais elle, son petit garçon est vraiment « parti »... Et elle n'en s'en remet pas! Je suis très inquiète, je te l'avoues!
-Ses parents?, demande encore Cora.
-Comme les tiens: Ils n'ont jamais eu de fille... Ils ne veulent rien savoir...
-Mais ce n'est pas possible, cette histoire, maman! Comment des parents peuvent-ils abandonner leur propre fille?, les interrompt Caroline, indignée.
-Je ne sais pas, Caro... Je ne sais pas! Mais je peux te certifier que c'est possible: Je l'ai vécu!
-Oui, mais tu nous as quand même retrouvés grand-mère et moi, continue Caroline.
-Tu as retrouvé ta maman aussi?, interroge Maria, heureuse pour son ex-petite protégée.
Entre elle et Cora s'est créé, au fil du temps, une relation faite d'amour et de respect mutuels.
Maria a été sidérée par la force de caractère d'une si jeune fille...
Elle voulait prouver aux autres et à elle-même qu'elle pouvait s'en sortir...
Malgré sa grossesse accidentelle, son abandon par ses parents et toutes les épreuves qu'elle a subi! (Voir Coraline & Pierre ou l'amour triomphe toujours.)
C'est presque une de relation de mère à fille qui les unit.
-Je te raconterai tout plus tard, promis!, fait Cora.
-En attendant, reprend-elle, en retrouvant l'assurance de ton qu'elle avait quelques années plus tôt, quand elle co-gérait Villa Luna avec Maria, je ne peux te laisser avec un cas pareil sur les bras! Allons voir cette pauvre Magali... Je pourrai peut-être l'aider? J'ai l'expérience de ce genre de situation...
-J'allais t'en prier!, dis Maria. Si quelqu'un peut la sortir du gouffre où elle s'enfonce, c'est bien toi!
-Bien! Allons-y tout de suite, alors!, dit Coraline, en se levant et en se dirigeant déjà vers la porte.
-Heu... Ma Cora, fait Maria. Tu... Tu n'as pas oublié la règle de la maison?
-La règle? Ah, oui! La règle!, dit Cora en riant tout en se déshabillant, sous le regard particulièrement inquiet de sa fille.
-Oui, Caroline!, dit-elle, pour répondre à l'interrogation muette qu'elle lit dans ses yeux. Toi aussi!
-C'est vraiment obligé?, gémit celle-ci, d'une voix de petite fille.
-Obligé! Pas d'exception pour personne!, répond Maria, péremptoire. C'est une question de respect pour mes pensionnaires: Elles ne doivent pas se sentir en position d'infériorité!
La mort dans l'âme, rouge de confusion, Caroline adopte, elle aussi, la tenue locale.
L'une suivant l'autre, elles arrivent devant la porte de la chambre 10, celle-là même où loge la petite Magali.
Maria, polie, frappe deux coups et entre.
Sophie, la gynécologue du centre, en grande discussion avec la jeune fille, essaye par tous les moyens de lui remonter le moral. Sans y parvenir, visiblement.
Elle accueille Cora avec un plaisir non feint.
-Coraline! Qu'elle bonne surprise! Comment vas-tu? Et Pierre?
Ses yeux s'agrandissent de surprise en voyant Caroline pénétrer à sa suite dans la chambre.
Muette de stupeur, son regard va du fauteuil où Cora devine une forme assise, à Caroline...qui ne sait plus où se mettre. Déjà qu'elle n'est pas à l'aise avec sa nudité...
Si en plus, on l'examine des pieds à la tête, comme une bête curieuse...
Tout comme elle l'a fait en arrivant à Villa Luna, elle cherche refuge derrière le dos de sa maman.
-Je deviens folle!, dit Sophie, comme pour elle-même.
-Mais non, rassure-toi!, dit Cora, en riant.
-Bien que ce soit incroyable, je te présente Caroline, ma fille..., continue-t'elle, en faisant passer Caroline devant elle.
-Ta fille? Mais elle est...
-Hé non, comme tu vois!, dit encore Cora.
-Je ne sais pas ce qui m'épate le plus..., fait Sophie. Voir ta fille bien vivante devant moi ou...
-Mais venez voir vous-même!, achève-t'elle. Vous allez être surprises!
Curieuses, mère et fille s'approchent du fauteuil où Magali est restée prostrée, sans dire un mot, depuis leur arrivée..
Comme dans un vieux film muet, elles regardent la jeune fille assise, se redressent, se consultent du regard et refixent, de leurs yeux pareillement écartillés, Magali dans le fauteuil: C'est l'exacte réplique de Caroline!
Magali, stupéfiée, a l'impression de se trouver face à un miroir. Elle se lève...
Les deux jeunes filles s'examinent de pied en cap, muettes de saisissement.
Elles se ressemblent réellement comme deux gouttes d'eau, même si Magali a les yeux rouges d'avoir trop pleuré et est un peu plus mince que Caroline, qui pourtant, est loin d'être grassouillette.
Elles sont de la même taille, ont la même chevelure brun-roux, comme Cora, les mêmes yeux étirés vers les tempes. Bien que ceux de Magali soient bruns, presque noirs...
On se croirait en présence de deux sœurs jumelles... et de leur maman!
Incroyable!, se dit Coraline, les yeux fixés sur le double de sa fille. Elle pourrait être notre second enfant, à Pierre et moi! Elles sont identiques! La poitrine de Magali est un peu plus volumineuse, peut-être... Mais c'est normal; elle vient d'accoucher... Ah? Et elle n'a pas la marque en forme de trèfle sur la fesse, comme Caro et moi! Heureusement, d'ailleurs!
C'est Caroline qui retrouve ses esprits la première:
-Je m'appelle Caroline, fait-elle, spontanée. Et toi?
-Ma...Magali!, répond l'autre, avant de fondre en larme. Magali Champlain.
Sans même en avoir réellement conscience, Cora a pris l'adolescente dans ses bras:
-Allons, allons! C'est tout..., fait-elle, en caressant doucement ses cheveux. Je suis là...
Les sanglots de la jeune fille redoublent...
Coraline a la mine grave; cette jeune fille désespérée, elle ne veut pas, elle ne peut pas la laisser dans une telle détresse...
Et puis, il y autre chose... Quelque chose d'indéfinissable... Elle ressent cette jeune fille. C'est inexplicable, mais c'est comme si elle la connaissait depuis toujours...
Est-ce dû au fait que leur histoire est similaire? A leur ressemblance physique? Elle ne peut le dire.
Elle regarde tendrement Caroline et constate qu'elle aussi, est ébranlée...
Elle doit faire quelque chose pour cette petite Magali: C'est un besoin presque physique...
-Tu sais, commence-t'elle, je sais exactement ce que tu ressens actuellement... Je l'ai vécu, moi aussi!
Magali cesse de pleurer et se dégage des bras sécurisants de Coraline.
-Je vous prie de m'excuser, fait-elle, honteuse.
-Tu n'as pas à t'excuser!, lui dit gentiment Coraline. Je vais t'aider à t'en sortir, tu vas voir...
-Personne ne peut plus rien faire pour moi, murmure Magali, les yeux dans le vide.
-On parie?, fait Caroline, d'une voix enjouée. On voit bien que tu ne connais pas encore ma maman! Quand elle a décidé de quelque chose, ...Rien ne l'arrête!
Maria et Sophie se gardent bien d'intervenir dans la conversation: elles sentent confusément qu'il se passe quelque chose d'inouï entre les trois filles...
A suivre
Voici la suite de votre histoire...
Bonne soirée et bonne lecture!
Episode 21
-Maman, s'il-te-plait..., se plaint Caroline qui n'a pas osé prononcer un mot jusqu'ici.
-Ah, oui! Pardon! Maria, Caroline ne comprend pas un traître mot d'espagnol. On peut reprendre en français?
-Bien sûr! Je n'en reviens pas! Comment l'as-tu retrouvée?, fait-elle, avec son charmant accent.
-C'est une longue histoire... Je te la raconterai plus tard! Pour le moment, je tenais vraiment à ce que tu la rencontres. Tu vois, finalement que...l'amour triomphe toujours!, dit Coraline, avec un grand sourire, en serrant sa grande fille dans son bras.
-Mais?, dis-moi, reprend-elle aussitôt, curieuse. Qui est cette Magali avec laquelle tu l' as confondue?
-Ah, Magali!, répond Maria dans un soupir triste. C'est une pauvre gamine que ses parents m'ont confié...
-Oui!, je m'en doute! C'est la spécialité de la maison!, rétorque Coraline, en se souvenant de sa propre arrivée à Villa Luna.
-Son histoire ressemble étrangement à la tienne, ma fille, dit rêveusement Maria. Mais elle, son petit garçon est vraiment « parti »... Et elle n'en s'en remet pas! Je suis très inquiète, je te l'avoues!
-Ses parents?, demande encore Cora.
-Comme les tiens: Ils n'ont jamais eu de fille... Ils ne veulent rien savoir...
-Mais ce n'est pas possible, cette histoire, maman! Comment des parents peuvent-ils abandonner leur propre fille?, les interrompt Caroline, indignée.
-Je ne sais pas, Caro... Je ne sais pas! Mais je peux te certifier que c'est possible: Je l'ai vécu!
-Oui, mais tu nous as quand même retrouvés grand-mère et moi, continue Caroline.
-Tu as retrouvé ta maman aussi?, interroge Maria, heureuse pour son ex-petite protégée.
Entre elle et Cora s'est créé, au fil du temps, une relation faite d'amour et de respect mutuels.
Maria a été sidérée par la force de caractère d'une si jeune fille...
Elle voulait prouver aux autres et à elle-même qu'elle pouvait s'en sortir...
Malgré sa grossesse accidentelle, son abandon par ses parents et toutes les épreuves qu'elle a subi! (Voir Coraline & Pierre ou l'amour triomphe toujours.)
C'est presque une de relation de mère à fille qui les unit.
-Je te raconterai tout plus tard, promis!, fait Cora.
-En attendant, reprend-elle, en retrouvant l'assurance de ton qu'elle avait quelques années plus tôt, quand elle co-gérait Villa Luna avec Maria, je ne peux te laisser avec un cas pareil sur les bras! Allons voir cette pauvre Magali... Je pourrai peut-être l'aider? J'ai l'expérience de ce genre de situation...
-J'allais t'en prier!, dis Maria. Si quelqu'un peut la sortir du gouffre où elle s'enfonce, c'est bien toi!
-Bien! Allons-y tout de suite, alors!, dit Coraline, en se levant et en se dirigeant déjà vers la porte.
-Heu... Ma Cora, fait Maria. Tu... Tu n'as pas oublié la règle de la maison?
-La règle? Ah, oui! La règle!, dit Cora en riant tout en se déshabillant, sous le regard particulièrement inquiet de sa fille.
-Oui, Caroline!, dit-elle, pour répondre à l'interrogation muette qu'elle lit dans ses yeux. Toi aussi!
-C'est vraiment obligé?, gémit celle-ci, d'une voix de petite fille.
-Obligé! Pas d'exception pour personne!, répond Maria, péremptoire. C'est une question de respect pour mes pensionnaires: Elles ne doivent pas se sentir en position d'infériorité!
La mort dans l'âme, rouge de confusion, Caroline adopte, elle aussi, la tenue locale.
L'une suivant l'autre, elles arrivent devant la porte de la chambre 10, celle-là même où loge la petite Magali.
Maria, polie, frappe deux coups et entre.
Sophie, la gynécologue du centre, en grande discussion avec la jeune fille, essaye par tous les moyens de lui remonter le moral. Sans y parvenir, visiblement.
Elle accueille Cora avec un plaisir non feint.
-Coraline! Qu'elle bonne surprise! Comment vas-tu? Et Pierre?
Ses yeux s'agrandissent de surprise en voyant Caroline pénétrer à sa suite dans la chambre.
Muette de stupeur, son regard va du fauteuil où Cora devine une forme assise, à Caroline...qui ne sait plus où se mettre. Déjà qu'elle n'est pas à l'aise avec sa nudité...
Si en plus, on l'examine des pieds à la tête, comme une bête curieuse...
Tout comme elle l'a fait en arrivant à Villa Luna, elle cherche refuge derrière le dos de sa maman.
-Je deviens folle!, dit Sophie, comme pour elle-même.
-Mais non, rassure-toi!, dit Cora, en riant.
-Bien que ce soit incroyable, je te présente Caroline, ma fille..., continue-t'elle, en faisant passer Caroline devant elle.
-Ta fille? Mais elle est...
-Hé non, comme tu vois!, dit encore Cora.
-Je ne sais pas ce qui m'épate le plus..., fait Sophie. Voir ta fille bien vivante devant moi ou...
-Mais venez voir vous-même!, achève-t'elle. Vous allez être surprises!
Curieuses, mère et fille s'approchent du fauteuil où Magali est restée prostrée, sans dire un mot, depuis leur arrivée..
Comme dans un vieux film muet, elles regardent la jeune fille assise, se redressent, se consultent du regard et refixent, de leurs yeux pareillement écartillés, Magali dans le fauteuil: C'est l'exacte réplique de Caroline!
Magali, stupéfiée, a l'impression de se trouver face à un miroir. Elle se lève...
Les deux jeunes filles s'examinent de pied en cap, muettes de saisissement.
Elles se ressemblent réellement comme deux gouttes d'eau, même si Magali a les yeux rouges d'avoir trop pleuré et est un peu plus mince que Caroline, qui pourtant, est loin d'être grassouillette.
Elles sont de la même taille, ont la même chevelure brun-roux, comme Cora, les mêmes yeux étirés vers les tempes. Bien que ceux de Magali soient bruns, presque noirs...
On se croirait en présence de deux sœurs jumelles... et de leur maman!
Incroyable!, se dit Coraline, les yeux fixés sur le double de sa fille. Elle pourrait être notre second enfant, à Pierre et moi! Elles sont identiques! La poitrine de Magali est un peu plus volumineuse, peut-être... Mais c'est normal; elle vient d'accoucher... Ah? Et elle n'a pas la marque en forme de trèfle sur la fesse, comme Caro et moi! Heureusement, d'ailleurs!
C'est Caroline qui retrouve ses esprits la première:
-Je m'appelle Caroline, fait-elle, spontanée. Et toi?
-Ma...Magali!, répond l'autre, avant de fondre en larme. Magali Champlain.
Sans même en avoir réellement conscience, Cora a pris l'adolescente dans ses bras:
-Allons, allons! C'est tout..., fait-elle, en caressant doucement ses cheveux. Je suis là...
Les sanglots de la jeune fille redoublent...
Coraline a la mine grave; cette jeune fille désespérée, elle ne veut pas, elle ne peut pas la laisser dans une telle détresse...
Et puis, il y autre chose... Quelque chose d'indéfinissable... Elle ressent cette jeune fille. C'est inexplicable, mais c'est comme si elle la connaissait depuis toujours...
Est-ce dû au fait que leur histoire est similaire? A leur ressemblance physique? Elle ne peut le dire.
Elle regarde tendrement Caroline et constate qu'elle aussi, est ébranlée...
Elle doit faire quelque chose pour cette petite Magali: C'est un besoin presque physique...
-Tu sais, commence-t'elle, je sais exactement ce que tu ressens actuellement... Je l'ai vécu, moi aussi!
Magali cesse de pleurer et se dégage des bras sécurisants de Coraline.
-Je vous prie de m'excuser, fait-elle, honteuse.
-Tu n'as pas à t'excuser!, lui dit gentiment Coraline. Je vais t'aider à t'en sortir, tu vas voir...
-Personne ne peut plus rien faire pour moi, murmure Magali, les yeux dans le vide.
-On parie?, fait Caroline, d'une voix enjouée. On voit bien que tu ne connais pas encore ma maman! Quand elle a décidé de quelque chose, ...Rien ne l'arrête!
Maria et Sophie se gardent bien d'intervenir dans la conversation: elles sentent confusément qu'il se passe quelque chose d'inouï entre les trois filles...
A suivre
loudé Mallorca- Messages : 103
Date d'inscription : 16/12/2013
Age : 67
Localisation : Waterloo. Belgique
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